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From	"samizdat.net" <samizdat@ecn.org>
Date	Thu, 30 Mar 2000 09:30:35 +0200
Subject	globe_l: Mexique - La reaction internationale commence a se faireressentir a la UNAM

La rÈaction internationale commence ý se faire ressentir ý la UNAM

"Alors que la radio et la tÈlÈvision s'efforcent, inutilement, de prÈsenter
une image de "normalitÈ" a l'UniversitÈ Nationale Autonome de Mexico
(UNAM), les enthousiastes de l'"Etat de Droit" exercÈ contre la lutte
sociale voient avec surprise que l'entrÈe les paramilitaires de Wilfredo
Robledo ý la citÈ Universitaire et la dÈtention de centaines
d'universitaires n'ont pas rÈsolu le conflit dans la plus grande universitÈ
du continent (300 000 Ètudiants). Le mouvement universitaire est loin
d'Ítre terminÈ. La libÈration au compte-gouttes et sÈlective des Ètudiants
emprisonnÈs (en s'efforÁant d'en laisser quelques uns en prison) n'a pas
affaiblit la lutte pour une Èducation gratuite et pour la mise en place
d'un conseil d'universitÈ vraiment dÈmocratique". Sous commandant insurgÈ
Marcos Extrait du post-scriptum a la lettre 6.c., destinÈe a don Pablo
Gonzalez Casanova, universitaire de gauche et ex-recteur de l'UNAM, parue
dans la Jornada du 21 Mars 2000

La rÈaction internationale contre l'emprisonnement des grÈvistes du CGH
(Consejo General de Huelga) s'est fait de plus en plus ressentir ces
derniers jours notamment par le biais des solennelles pÈtitions signÈs par
des personnalitÈs d'Europe et d'AmÈrique et par un grand nombre
d'organisations politiques, syndicales et associatives ( Ya Basta,
Collectif de solidaritÈ avec le Chiapas de Toulouse par exemple ),
d'intellectuels (Bourdieu, Lowy, Saramago, Chomsky ou encore Oliver Stone),
d'eurodÈputÈs, de journalistes pour rÈclamer au rÈgime mexicain l'immÈdiate
libÈration de la vingtaine d'Ètudiants encore sous les verrous. Cependant
lundi la Police judiciaire s'en est pris ý une enseignante de la UNAM
Guadalupe Carrasco Licea, La Pita, aprËs avoir agi comme pour une
sÈquestration. Le CGH dÈclare que le gouvernement est l'auteur direct de
cette arrestation qui accuse le professeur de "mutinerie et de spoliation".

La mobilisation universitaire ne s'affaiblit pas : la sÈance plÈniËre
Ètudiante ý manifestÈ sa volontÈ de ne pas participer ý l'invitation au
dialogue du rectorat, qu'elle a qualifiÈ de "farce". Ainsi, le recteur de
La fuente pense utiliser ces supposÈes tables rondes de maniËre similaire a
celle qu'il l'a faite avec le rÈfÈrendum truquÈ qui a lÈgitimÈ la
rÈpression policiËre. Durant cette mÍme assemblÈe un ex prisonnier libÈrÈ
sous caution a fait savoir que la majoritÈ de ses camarades de cellule
Ètaient disposÈs a ce que le CGH continue la lutte puisqu'au-dessus de la
simple liberation de prison , il y a la solution aux revendications portÈes
depuis le dÈbut du mouvement.

30.03.2000
Bruno, correspondant au Mexique

Luttes Ètudiantes
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5555@seul.asso.fr




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