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From holenweg@vtx.ch (Pascal Holenweg)
Date Sun, 16 Apr 2000 05:00:18 +0200
Subject globe_l: 15.4 Bulletin de la CSSI


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BULLETIN D'INFORMATION DE LA
COMMISSION SOCIALISTE DE SOLIDARITŠ INTERNATIONALE
GenËve, le 26 Germinal 208 / 15 avril 2000

(Ce bulletin ne paraÓt dÈsormais qu'en fonction du soutien qu'il reÁoit.
Merci donc ý celles et ceux dont le soutien a permis la parution de ce
numÈro. Pour les modalitÈs de ce soutien, voir en fin de bulletin, point 4)

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1. TUNISIE : LES LIBERTES ET LES DROITS HUMAINS SYSTEMATIQUEMENT BAFOUES -
APPELS URGENTS

2. GEN»VE, 30 AVRIL : REVEILLON FESTIF DU PREMIER MAI

3. SUISSE . CONTRE L'INTERDICTION DE TRAVAILLER POUR LES RŠFUGIŠS

4. COMMENT NOUS SOUTENIR

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1. TUNISIE : LES LIBERTES ET LES DROITS HUMAINS SYSTEMATIQUEMENT BAFOUES -
APPELS URGENTS


ECRIRE A BEN ALI, POUR TAOUFIK BEN BRIK

Taoufik Ben Brik, journaliste, correspondant des agences InfoSud et Syfia,
poursuit sa grËve de la faim ý Tunis dans les locaux du ComitÈ National des
LibertÈs. Il en est ý son treiziËme jour sans alimentation. Depuis le 3
avril, il a perdu 11 kilos, mais persisite parce qu'il estime n'avoir obtenu
satisfaction sur aucune de ses demandes, malgrÈ la mobilisation de l'opinion
publique tunisienne et internationale.

Dans sa dÈclaration de grËve du 3 avril, Taoufik Ben Brik demandait qu'on
cesse de harceler sa famille et ses proches, qu'on lui rendre son passeport,
qu'on le laisse Ècrire dans son pays, qu'on cesse de surveiller soon
courrier et de couper son tÈlÈphone.

En guise de rÈpponse, les autoritÈs tunisiennes lui ont intentÈ deux procËs
pour deux de ses articles, parus dans la presse genevoise ("Le Courrier" et
"La Tribune de GenËve", et ont fermÈ brutalement le 10 avril les locaux des
Editions AloËs, o˜ Taoufik Ben Brik afait commencÈ sa grËve de la faim. Il
risque une peine de six ans de prison.

ENVOYEZ UN FAX DE PROTESTATION AU PALAIS PRŠSIDENTIEL TUNISIEN 
(Fax 0021 61 74 47 21)

SIGNEZ LA PŠTITION DE REPORTERS SANS FRONTI»RES
(www.rsf.fr)



C.R.L.D.H.  Tunisie
ComitÈ pour le Respect des LibertÈs et des Droits de l'Homme en Tunisie
21 ter rue Voltaire 75011  Paris- France
fax : (33) 0169058961 	E-Mail : crldht@aol..com 
http ://  www.maghreb-ddh.sgdg.org
membre du RÈseau Euro-mÈditerranÈen des Droits de l'Homme 

LES LIBERTES ET LES DROITS HUMAINS SYSTEMATIQUEMENT BAFOUES EN TUNISIE

Arrestations, tortures, harcËlement des familles, privations de passeports,
non reconnaissance d'associations pour les libertÈs comme le Conseil
National pour les LibertÈs en Tunisie (C.N.L.T.) ou encore le rassemblement
pour une alternative internationale de dÈveloppement (RAID), entraves ý
l'action d'associations dÈjý existantes comme pour la Ligue Tunisienne des
Droits de l'Homme (L.T.D.H.), l'Association Tunisienne des Femmes DÈmocrates
(A.T.F.D.), surveillance Ètroite des activitÈs de la section tunisienne
d'Amnesty International, harcËlement quotidien des dÈfenseurs des Droits de
l'Homme, presse muselÈe, telle est la rÈalitÈ des libertÈs et des Droits de
l'Homme en Tunisie, et la liste des exemples s'allonge chaque jour.
Ces graves atteintes rÈpÈtÈes ont conduit l'O.N.U., ý diffÈrentes occasions,
d'intervenir : rapport du ComitÈ contre la Torture, intervention du
rapporteur spÈcial sur la libertÈ d'expression, le groupe de travail sur la
dÈtention arbitraire. Le Parlement EuropÈen a aussi envoyÈ des dÈlÈgations.
Ces visites et ces rapports ont permis ý quelques dÈfenseurs des Droits de
l'Homme de " souffler un peu " : des lignes tÈlÈphoniques ont ÈtÈ rÈtablies,
des assignations ý rÈsidences levÈes, des passeports rendus. Mais ces
mesures sont provisoires et peuvent Ítre remises en cause ý tout instant. 

L'acharnement contre Moncef Marzouki, Sihem Ben Sedrine du C.N.LT. et Radhia
Nasraoui, avocate, dÈfenseurs des victimes de la rÈpression se poursuit sans
rÈpit. Daniel Mermet journaliste ý France Inter attend toujours que la
police tunisienne lui restitue son carnet d'adresses et ses documents de
travail. Jean-FranÁois Poirier, enseignant franÁais co-fondateur avec Sihem
Ben Sedrine d'une maison d'Èdition s'est vu reconduire ý la frontiËre. Hamma
Hammami, dirigeant du Parti Ouvrier Communiste Tunisien, est contraint ý la
clandestinitÈ depuis prËs de 2 ans. 

Fatma Ksila et Sihem Ben Sedrine ont fait une grËve de la faim le 28 mars
dernier au local de l'AT.F.D. pour rÈclamer leur droit ý un passeport.

Le journaliste Taoufik Ben Brik, correspondant du journal "La Croix" et du
journal suisse "Le Courrier", est convoquÈ devant le juge d'instruction. Il
a entamÈ le 3 avril une grËve de la faim "... parce qu'on a pris ma famille
en otage ; parce que je suis interdit d'Ècriture dans mon pays ; parce que
je suis interdit de circuler librement; parce que je suis interdit de
courrier et de tÈlÈphone ...".

Sadri Khiari, actuellement en France, a reÁu la visite de la police ý son
domicile ý Tunis. Il lui serait reprochÈ des dÈclarations publiÈes par
plusieurs mÈdias franÁais suite ý la prÈsentation publique du rapport annuel
du C.N.L.T sur l'Ètat des libertÈs en Tunisie, lors d'une confÈrence de
presse ý Paris le 15 mars 2000. 

Il y a un mois, des dizaines de jeunes lycÈens ont ÈtÈ brutalement arrÍtÈs
et condamnÈs ý six mois de prison ferme ý la suite de manifestations ý
Medenine, Sfax et GabËs.
 


C.R.L.D.H.  Tunisie
CommuniquÈ
Paris, le 9 avril 2000

Le prÈsident de RAID (ATTAC Tunisie) est toujours en Ètat d'arrestation 
7eme jour de grËve de la faim de Taoufik Ben Brik

Fathi Chamkhi , prÈsident de RAID ( ATTAC Tunisie) a ÈtÈ arrÍtÈ en compagnie
de Mohamed Chourabi professeur ý Tekelsa et membre de RAID, au moment o˜ ils
faisaient des photocopies. Ils Ètaient ý l'Èvidence poursuivis. 

Fathi Chamkhi est professeur de gÈographie ý la FacultÈ de Manouba (proche
de Tunis) . Il est nÈ ý Kairouan en 1954, mariÈ  pËre  de deux enfants.
A une heure et demi du matin, Fathi Chamkhi a ÈtÈ autorisÈ ý appeler son
Èpouse du Commissariat. Quant ý Mohamed Chourabi, les policiers se sont
chargÈs d'informer son pËre de son arrestation. 

L'association RAID regroupe plusieurs intellectuels et militants tunisiens
connus. CrÈÈe le 9 septembre 1999, elle a dÈposÈ le jour mÍme les statuts
auprËs des autoritÈs compÈtentes comme le veut la loi. Le 9 dÈcembre 1999,
le dÈlai lÈgal de trois mois  Ètant passÈ et n'ayant pas reÁu de refus
notifiÈ de la part du ministËre de l'IntÈrieur, les initiateurs de RAID ont
dÈclarÈ publiquement la constitution de l'association considÈrant que le
silence des autoritÈs valaient acceptation.

L'association RAID s'est distinguÈe depuis l'annonce de son existence par
plusieurs initiatives qui, malgrÈ les tracasseries des autoritÈs , ont pu se
tenir ; la plus rÈcente est un  colloque qui a eu lieu le 1 avril 2000 sur
le thËme de "la dette extÈrieure et les problËmes de dÈveloppement dans les
pays du Sud ý l'Ëre de "la mondialibÈralisation". Il a ÈtÈ introduit par
Eric Toussaint (PrÈsident du CADTM) et Abdeljelil Bedoui (Èconomiste et un
des fondateurs du RAID) 

Pour plus d'informations contacter : http://www.attac.org/tunisie/doc6.htm.



C.R.L.D.H.  Tunisie
CommuniquÈ
Paris, le 10 avril 2000.

La police investit le  siËge d'AloËs  pour tenter de mettre fin  ý la grËve
de la faim  de Taoufik ben Brik. La grËve de la faim se poursuit au siËge du
CNLT.

Fathi Chamkhi,  Mohamed Chourabi et Iheb El Hani ont  comparu devant le juge
d'instruction  qui a dÈlivrÈ un mandat de dÈpÙt ý leur encontre

Prenant prÈtexte d'une rÈunion, tenue  le 9 avril 2000,  sur le thËme de la
libertÈ de la presse, regroupant plus d'une centaine de personnes en
prÈsence d'une Èquipe de France 2 et de Robert Menard, secrÈtaire gÈnÈral de
RSF, laquelle s'est dÈroulÈe dans le calme sous la prÈsidence de Mohamed
Talbi, le gouverneur de Tunis a dÈcidÈ de mettre sous scellÈ le local
d'AloËs arguant "d'un trouble ý l'ordre public ". Le lundi 10 avril 2000
vers 17 heures, ordre Ètait donnÈ ý Sihem Ben Sedrine, directrice de la
maison d'AloËs,  pour que toutes les personnes se  trouvant ý l'intÈrieur
quittent les lieux. Tout le quartier Ètait bouclÈ par les forces de police
et, vers 18h30, la charge a ÈtÈ donnÈe par la centaine des policiers
rÈquisitionnÈs ý l'occasion pour Èvacuer les lieux avec la violence  inouÔe
et habituelle dont ils ont l'habitude et son cortËge d'insultes, de
grossiËretÈ  et de provocation. Taoufik Ben Brik qui est sorti ý l'extÈrieur
voyant sa femme et son enfant malmenÈs par les policiers a ÈtÈ brutalisÈ et
violemment bousculÈ  au moment ou l'assistance composÈe de militants des
droits humains tentait de se dÈgager pour se rendre au local du CNLT (le
domicile de Omar Mestiri et de Sihem Ben Sedrine) o˜ Taoufik Ben Brik a
dÈcidÈ de poursuivre la grËve de la faim. 

Cet escalade est ý mettre en rapport avec l'Ècho grandissant qu'a la grËve
de la faim de Taoufik ben Brick dans les mÈdias franÁais et internationaux
mais aussi en Tunisie mÍme. : c'est ainsi que France 2 a diffusÈ, le 10
avril 2000, un reportage lors du " 20 h " et que TF1 a donnÈ l'information
dans le journal du soir. En outre, la presse Ècrite franÁaise de LibÈration
au Monde et meme au Figaro ont relatÈ la cÈrÈmonie fugitive des obsËques de
Bourguiba dans des termes peu flatteurs et peu glorieux pour le rÈgime.
Daniel Mermet quant ý lui consacre depuis  deux jours son Èmission
quotidienne ý la situation en Tunisie, invitant une palette d'opposants et
de militants de la dÈfense des droits humains.

Par ailleurs, Fathi Chamkhi, prÈsident de RAID (ATTAC Tunisie) et Mohamed
Habib Chourabi professeur ý Tekelsa et membre de RAID ont ÈtÈ dÈfÈrÈs,
aujourd'hui devant le juge d'instruction  en l'absence de leurs avocats ý
Grombalia. Ils ont ÈtÈ Ètaient arrÍtÈs  ý Slimane (proche de Tunis) avec
Iheb El Hani , le gÈrant de la boutique  des photocopies .
Le  CRLDHT dÈnonce avec force cette agression policiËre contre une action
pacifique menÈe par Taoufik Ben Brik et ses camarades pour dÈnoncer les
violations graves, rÈpÈtÈes et systÈmatiques ý leur libertÈ, aux droits de
l'homme en gÈnÈral et ý la libertÈ de la presse, d'expression et
d'association en particulier.

Il appelle ý amplifier  la mobilisation  qui s'est enclenchÈe gr’ce
notamment au rÈseau ATTAC et aux ONG internationales pour exiger la
libÈration des deux animateurs de RAID ( ATTAC Tunisie) et de leur
compagnon;  il invite fermement les autoritÈs tunisiennes au respect des
engagements nationaux et internationaux auxquels elles ont souscrits
garantissant les libertÈs et les droits de l'homme en Tunisie; et mettre fin
ý leur politique rÈpressive et sÈcuritaire.



Sihem Bensedrine, Directrice des Èditions AloËs :
Taoufik Ben Brik Comparait ý nouveau devant le juge
 
Aujourd¼hui 10 avril 2000 Taoufik Ben Brik a comparu devant le doyen des
juges d¼instruction Noureddine Ben Ayed, pour rÈpondre du dÈlit de libertÈ
d¼Ècriture se rapportant ý deux articles paru l¼un dans le Courrier de
GenËve et le Courrier International - Infosud-- et l¼autre ý La Tribune de
GenËve - Infosud. Une cinquantaine d¼avocats se sont constituÈ pour le
dÈfendre dont les avocats de la Ligue Tunisienne de DÈfense des droits de
l¼Homme et du Conseil National pour les libertÈs en Tunisie. Il a ÈtÈ
interrogÈ alors qu¼il Ètait ý son huitiËme jour de grËve de la faim.

L¼interrogatoire, qui a durÈ cinq heures, a ÈtÈ axÈ sur le premier article "
Le livre qui redonne la parole ý la Tunisie " qui commente " Mon ami Ben Ali
", le livre de Jean-Pierre Tuquoi et Nicola Beau. Comme le prÈvoit la loi
tunisienne les complices ont ÈtÈ citÈs, il s¼agit du directeur du Courrier
International, du directeur du Courrier de GenËve, de la rÈdaction de
l¼agence Suisse Infosud et du co-auteur de l¼article, le journaliste suisse,
Fabrice BoulÈ. Dans sa rÈponse Taoufik Ben Brik a fait le procËs du "
naufrage du journaliste en Tunisie,"  soulignant que tout est tabou/ " la
police, la corruption, la torture, l¼Ètat des libertÈs, les Èmeutes, les
grËves, les manifestations  et le clou "les obsËques cachÈes de Bourguiba
"C¼est le seul pays au monde o˜ les trains arrivent toujours ý l¼heure Vous
n¼Ítes pas habilitÈs ý juger mes articles seuls mes lecteurs et mes pairs
sont autorisÈs ý le faire. Cette grËve de la faim a ÈtÈ comme un signal de
dÈtresse lancÈ par Taoufik Ben Brik pour alerter l¼opinion nationale et
internationale sur la dÈgradation particuliËrement alarmante de l¼Ètat des
libertÈs en Tunisie et dont l¼une des consÈquences et non des moindres est
la persÈcution dont il est la cible, lui et sa famille, depuis plusieurs
annÈes. Cette grËve de la faim a ÈtÈ l¼occasion pour de nombreuses
personnalitÈs et associations de manifester leur solidaritÈ avec Taoufik Ben
Brik dans son combat pour la parole libre :

ABICHOU Taoufik. ABDELJAOUAD Hela. ADDA Georges. AJENI Yasmine. ALLAGUI
Abdelkrim. ALLANI Amel. AMANI Aymen. AMANI Nizar. AOUINI Abdelnnacer.
ARBAOUI Mohamed Mokhtar. BACHAR Fatma. BACCOUCHI Nijib. BALTI Kamel. BEHICHI
Said. BECHRI Mohamed. BEDOUI Abdeljelil. BELHADJ Ahlem. BELHADJ HMIDA
Bochra. BEN ACHOUR Sana. BEN ALAYA Zubair. BEN ALI Moncef. BEN AHSA Mokhtar.
BEN DJAAFAR Moustafa. BEN HAMIDA Sofiane. BEN ROMDHANE Ali. BEN SALEM Ali.
BENSOUIDI Afifa. BEN SOUISSI Mountassar. BENTICHA Nourddine. BEN ROMDHANE
Mahmoud. BESSES Habib. BIDA Jamel Eddine. BEJAOUI Amar. BLIBECHE Mourad.
BORSALI Nora. BOUDERBALA Brahim. BOUKESRA Nedra. BOURAOUI Samir. BOUROUINA
Afef. BOUSAIRI Mohamed. CHABI Issam. CHABI Najib. CHAIEB Mohamed Tahar .
CHEMKHI Fathi. CHAMDOUL Oum Hani. CHERIF CHAMMARI Alya. CHERIF Khadija
CHOUARBI Mohamed Habib. DEROUICH Imene. DRIDI Kamel FAHEN Mouldi. FAKHRI
Mohamed. FARHAT Safia. FATNASSI Ahmed. FATNASSI Faiza. FTAH Ali. GASMI
Fajria. GHEDAMSI Fadhel. GOUMANI Mohamed. HAMMAMI Ayachi. HAMMAMI Hayat.
HAMMAMI Jilali. HAMMAMI Lotfi. HAMMAMI Ridha. HAZAOUI Salah. HANI Salma.
HIDRI Lotfi. HNID Slah. JAAIDI Abdelaziz. JENDOUBI Mounir. JENDOUBI Sofnar.
JLASSI Mohamed. JELLALI Abdelhamid. JOUINI Halima. JOURCHI Slah. KHIARI
jilda. KEFIF Malek. KHALFAOUI Besna. KOUSRI Anouar KSILA Fatma. KSILA
Khemeis. LATIF Choukri. LAYOUNI Mohamed. Mejri Rim. MEJRI Nour. MHAMDI
Karima. MOALLA Anouar. MOALLA Khadija. MOALLA Taieb. MAADDAHI Abdennour.
MALKI Raouf. MANAI Hedi. MARAOUI Najia. MARZOUKI Moncef. MASSOUDI Hedi.
MEJERI Khemeis. MESTIRI Omar. MESTIRI Said. MIGHRI Abdelhamid. MOHSNI
Balkis. MAOUINE Noureddine. MOUSSA Hichem. MZOUGHI Abdelaziz. NAFATI
Mohamed. NAJAR Rachid. NASRAOUI Radhia. NASSR Sami. NOAMEN Laieb. OUARTANI
NEJRI Najia. OUESLATI Kais. RAJEB Salem. SAADALI Ferjani. SAJIMIM
Abdelmalek. SAHRAOUI Abdelmajid. SASSI Mohamed Hedi. SASSI TAHA. TABIB
Chaouki. TALBI Mohamed. TOUNSI Habib. TOUZRI Fethi. TRIFI Mokhtar. ZAIER
Ammar. ZEDINI Ali. ZAOUIA KHLIL. ZIADI Habib. ZOGHLAMI Abdelhalim . ZOGHLAMI
Brahim. ZOGHLAMI Fethi. ZOGHLAMI Jalel. ZOGHLAMI Lotfi. ZOGHLAMI Najat.
ZOGHLAMI Najib. ZOGHLAMI Saida. ZOGHLAMI Taieb. 

* Le 8 avril, le peintre FRANCESE Palomares lui dÈdiait une confÈrence "
Èloge de la peinture " organisÈe au siËge des Èditions AloËs o˜ Taoufik
menait sa grËve. Le 9 avril, une confÈrence " sur la libertÈ d¼expression
Ètait organisÈe autour de TOUFIK. L¼historien Mohamed TALBI a animÈ cette
confÈrence avec Robert MENARD le secrÈtaire gÈnÈral de " Reporters sans
FrontiËres ", venue spÈcialement ý Tunis pour l¼occasion, manifestant ainsi
la solidaritÈ du rÈseau mondial des journalistes avec TAOUFIK. Une
assistance nombreuse (prÈs de 200 personnes) du milieu dÈmocratique Ètait
venue afficher son soutien.

… Le 10 avril, au palais de justice, une foule reprÈsentant de diverses
composantes de la sociÈtÈ civile Ètait avec Taoufik.  

… Les tÈmoignages de solidaritÈ Èmanant de divers organismes nationaux et
internationaux ont ÈtÈ Ègalement nombreux, nous en citons notamment, le
CNLT, l¼ATFD, le RSP, RAID, le ComitÈ Hamma Hammani ý Tunis, RSF, le CRDHLT,
l¼Observatoire en France, Commitee to protect journalist, Human Right Watch
aux USA, le syndicat National de journalistes et le PST ý Alger, les dÈputÈs
HÈlËne FLAUTRE, Alima Thierry Boumedienne, Daniel COHEN BENDIT, Harlem DESIR
et Alain KREVINE. 

SBB Tunis, le 10 avril 2000

… Taoufik BEN BRIK a comparu  le 11 avril 2000 pour la troisiËme fois devant
le juge d¼instruction, alors qu¼il est ý son neuviËme jour de grËve, pour
rÈpondre du dÈlit d¼Ècriture. Il en est sorti libre. Mais jusqu'ý quant ?
Seule la mobilisation en s'amplifiant peut empÍcher la levÈe des entraves et
la cessation des violations de la libertÈ d'expression et d'association. 

… Cette mobilisation doit aussi s'Èlargir et intÈgrer les militants de RAID
(ATTAC Tunisie) qui sont en butte ý la rÈpression. 
 



C.R.L.D.H.  Tunisie
CommuniquÈ
Paris, le 12 avril 2000

RAID (ATTAC Tunisie) devant le juge d'instruction

Fathi Chamkhi , prÈsident du RAID (Rassemblement pour une Alternative
Internationale de DÈveloppement) et Mohamed Habib Chourabi, un membre actif,
ont ÈtÈ inculpÈs par le juge d'instruction  pour  " diffusion de fausses
nouvelles de nature ý troubler l'ordre public ", " diffamation ý l'ordre
public ", " appel ý violer les lois du pays " et " appartenance ý une
association non reconnue " selon les articles 44,49, 50 et 51 du Code de la
presse et les articles 3, 4, 5 et 30 de la loi sur les associations. Les
mÍmes chefs d'inculpation   concernent Iheb El Hani, le gÈrant de la
boutique  des photocopies o˜ l'interpellation des deux membres de RAID a eu
lieu. 

En outre , nous apprenons que Omar Mestiri, secrÈtaire gÈnÈral du CNLT, a
ÈtÈ citÈ dans le dossier des deux membres du RAID   ( le rapport du CNLT est
l'un des documents trouvÈs sur les membres de RAID) et risque donc  de faire
l'objet de nouvelles poursuites judiciaires.

Les trois prÈvenus se trouvent actuellement ý la prison de Mornag et vont
comparaÓtre  devant le juge d'instruction de Grombalia le samedi 15 avril 2000.

Les autoritÈs tunisiennes continuent de faire la sourde oreille aux voix qui
s'ÈlËvent  de toutes parts pour leur demander de se conformer aux
engagements auxquels elles a souscrits interationalement. Notamment celle de
Mr Abid Hussein, rapporteur spÈcial sur  la promotion et la protection du
droit ý la libertÈ d'opinion et d'expression qui , dans son rapport publiÈ
le 4 avril 2000 ý la suite de la mission qu'il a effectuÈe en Tunisie,  a
qualifiÈ  le code de la presse  de restrictif en soulignant en particulier
que le chapitre IV  consacrÈ aux " crimes et dÈlits commis par voie de
presse ou par tout autre moyen de publication " " se caractÈrisait par
l'imprÈcision  des ÈlÈments constitutifs  de ces dÈlits , ouvrant ainsi la
voie  ý des interprÈtations  extensives  voire abusives. L'article 49, par
exemple , qui  prÈvoit le dÈlit de diffusion  de fausses nouvelles
susceptibles  de troubler l'ordre public , ne fournirait aucune dÈfinition
de l'ordre public, bien que les peines d'emprisonnement encourues , tout
comme  pour la diffamation, pourraient aller jusqu'ý trois ans
d'emprisonnement ". En matiËre de libertÈ d'association, Mr Abid Husein a
considÈrÈ que"  la libertÈ d'association mais aussi toute autre forme
d'expression  d'opinions divergentes , Ètaient soumises  ý des contraintes
visant ý brider , voire ý supprimer ces libertÈs " ce qui l'amËne ý " prier
instamment le Gouvernement tunisien de mettre un terme  ý l'intimidation et
au harcËlement dont feraient l'objet les personnes qui cherchent ý exercer
leur droit ý la libertÈ d'opinion et d'expression, en particulier les
dÈfenseurs des droits de l'homme , les opposants politiques, les
syndicalistes, les avocats et les journalistes. Des enquÍtes sur les
violences  commises doivent Ítre ouvertes et les responsables traduits en
justice ".



LES EDITIONS ALOES
47, rue Abdelwahab, Tunis

COMMUNIQUE

AloËs, un espace de libertÈ sous scellÈs
Taoufik Ben Brik, le grÈviste de la faim expulsÈ

Aujourd'hui 10 avril, alors que Taoufik Ben Brik revenait d'un
interrogatoire marathon devant le juge d'instruction pour rÈpondre d'un
dÈlit de libre Ècriture, deux policiers se sont prÈsentÈs au siËge de la
maison d'Èdition AloËs (o˜ Taoufik poursuivait sa grËve de la faim entamÈe
depuis huit jours) avec une convocation pour me rendre dans l'heure qui suit
au commissariat de police. J'ai rÈpondu que je me rendrais le lendemain ý
neuf heures et qu'il n'y avait pas le feu. Un quart d'heure plus tard, le
commissaire en personne, accompagnÈ d'un officier de la police politique et
d'un secrÈtaire muni d'une machine ý Ècrire Ètaient installÈs ý l'entrÈe de
la maison d'Èdition, sans qu'ils y soient invitÈs, m'annonÁant que puisque
je refusais de venir, ce sont eux qui se dÈplacent vers moi.

Ils me lisent une dÈcision du gouverneur de Tunis dont voici la teneur : "
ConsidÈrant qu'il a ÈtÈ Ètabli que la maison d'Èdition AloËs  a utilisÈ son
local, sis au 47 rue Abdelwahab ý Tunis, pour organiser une sÈrie de
rÈunions groupant des Tunisiens et des Ètrangers et dont la derniËre s'est
tenue le 9 avril 2000. ConsidÈrant que ces rÈunions ont gÈnÈrÈ des troubles
ý l'ordre public. Et considÈrant que la poursuite de ces rÈunions au siËge
de cette institution est de nature ý porter atteinte ý la sÈcuritÈ et ý
l'ordre publics. Il a ÈtÈ dÈcidÈ ce qui suit : Article unique : Le siËge de
la maison d'Èdition sis au 47 rue Abdelwahab ý Tunis sera fermÈ
provisoirement durant 3 mois ý compter du 10 avril 2000. "

AprËs lecture de la dÈcision, dont je n'ai pu avoir l'original, mais
seulement une copie aprËs dure nÈgociation, on m'a fait signer un RV
d'information stipulant que la maison sera mise sous scellÈs et que j'avais
2 heures pour quitter les lieux. Je leur ai rÈpondu que cette porte donne
accËs ý deux appartements diffÈrents, l'un privÈ, rÈservÈ ý l'habitation et
l'autre aux locaux de la maison d'Èdition, que les appartements n'Ètaient
pas concernÈs par la dÈcision du Gouverneur. AprËs avoir consultÈ leurs
supÈrieurs au tÈlÈphone, ils m'ont rÈpondu qu'ils fermaient tout.

Moins d'une heure Ètait passÈe qu'une nuÈe de policiers avait envahi la
place (dÈpassant au moment crucial le nombre de 200) empÍchant toute
personne d'entrer ý la maison. Lorsque Azza, la femme de Taoufik,
accompagnÈe de Ahlem Belhaj, sa belle súur portant Youssef, son neveu dans
les bras, ont tentÈ de s'approcher de la porte, elles ont ÈtÈ violemment
bousculÈes par les policiers. Voyant la scËne du balcon, Taoufik descend
pour les faire rentrer, il est ý son tour pris ý partie par les flics en
civil qui les violentent et les jettent ý terre, (affaibli par sa grËve, il
a eu une chute de tension brutale constatÈe plus tard par son mÈdecin).
Jalal Zoghlami et Fethi accourent pour protÈger leur frËre Taoufik et sont
violemment brutalisÈs ý leur tour. Balkis, Mohsni et Kamel Dridi sont
Ègalement agressÈs et ÈjectÈs sur le trottoir. Un affrontement entre les
policiers et nos amis qui tentent de rÈsister s'en suit Azza et Ahlem sont ý
nouveau prises ý partie et maltraitÈes sous une pluie de mots orduriers en
prÈsence du petit Youssef traumatisÈ. C'est alors qu'une trentaine de
policiers envahissent la maison , brutalisent tous les amis prÈsents et les
jetant de force dans la rue. Les amis qui arrivent devant la maison, venus
manifester leur solidaritÈ avec Taoufik, sont tous molestÈs : les
responsables de l'Association des femmes dÈmocrates qui Ètaient lý (Bochra
bel Haj Hamida, KhÈdija ChÈrif, Azza Ghanmi, Belkis Mechri, B. Khalfaoui,
Halima JouiniÖ) sont agrÈssÈes verbalement et traitÈes de putes. Des avocats
(Mourad Belibech, Najet Hedriche), des sociologues (Salah Hamzaoui, Ammar
Ezaier), le SG du Forum Dr Mustapha Ben Jaafar ont eux aussi leur lot de
mots orduriers.

Le quartier entier est en Ètat de siËge et les scellÈs sont posÈs sur la porte.
A l'intÈrieur, les vÍtements de Taoufik sont et ses documents personnels et
les toiles de Francesc Palomares (rÈsident ý l'Ètage en sa qualitÈ de
co-fondateur d'AloËs) qui inaugure demain son exposition de peinture en
hommage ý Carthage ; les affaires personnelles de mon fils Zied ; le parka
de Jalel Zoghlami contenant tous ses papiers ; la serviette d'Ahlem Belhaj
contenant tous ses travauxÖ et tout ce qui peut me concerner dans cette
maison hantÈe par la police. De guerre lasse, nous quittons le quartier en
direction du local du Conseil National pour les LibertÈs en Tunisie au 4,
rue Abou Dhabi.
Aux Èditions AloËs, toutes les lumiËres Ètaient restÈes allumÈesÖ

Tunis, le 10 avril 2000
SignÈ : Sihem Bensedrine
Directrice des Editions AloËs

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2. GEN»VE, 30 AVRIL : REVEILLON FESTIF DU PREMIER MAI

autogere, decentralise, citoyen et non violent
Pour la taxe de la speculation
contre les paradis fiscaux et tout pavillon de complaisance

Rendez vous le dimanche 30 avril 2000 a partir de 17h00 sur la place des Nations
a Geneve, ( sous la chaise monumentale ) donc devant le palais de l'ONU, a 500
metres envrion de l'OMC.

PROGRAMME PROVISOIRE :

17h00 discours accueil sur le fond du reveillon, la revendication de la taxe
Tobin, inauguration du panneau "Place Tobin II" ( la place Tobin I etant a
Nantes ou a Paris, ca depend a quelle heure ils reveillonnent !!! ) pour etendre
la zone Tobin a la Suisse.

17h15 Transport solennel de la lettre geante ( environ 1m X 2m ! ) a pied devant
le siege de l'OMC, pose d'une plaque sur le portail ( scelle avec de la ficelle
!)  rebaptisant l'OMC "organisme maladivement commercial" et ouverture de la
lettre qui sera lue devant le nouvel OMC.

17h15 retour place des Nations mais arret devant la grille de l'ONU : depot
d'une gerbe de fleur sur un grand rectangle de papier blanc en hommage aux
victimes des crimes economiques, puis court plaidoyer pour la creation d'un
tribunal international economique avant qu'on nous refasse le coup de l'A.M.I.

17h30 retour place des Nations, ouverture d'un coffre fort en carton dont on
extraiera diverses choses dont des action COFIMO ( contre la financiarisation du
monde ) des cacaouettes pour ouvrir un compte au pays pauvre, des emprunts
russes, c'est a dire du papier blanc, et des ballons de baudruche pour faire un
concours de gonflage de bulle speculative.

18h00 apero ( la, je ne peut pas assumer tout seul, amener de quoi boire ! )dont
on gardera une bouteille dans lequel on mettera notre appel pour une zone Tobin,
agitation d'un pavillon de complaisance barbouille de ce que vous voudrez pour
signifier l'envahissement de ce paradis fical en cours.

Les heures sont donnees de maniere tres indicatives et vos initiatives (surtout
de la musique) sont invitees a se marier a tout ce joyeux folklore naissant !!!

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3. SUISSE . CONTRE L'INTERDICTION DE TRAVAILLER POUR LES RŠFUGIŠS

L'interdiction de travailler pour les requÈrant-e-s d'asile est un non sens :
Laissons-les s'assumer plutÙt que d'en faire des assistÈ-È-s !

1. Par une ordonnance entrÈe en vigueur le 1er octobre 1999, le Conseil
fÈdÈral a interdit aux requÈrant-e-s d'asile et aux personnes admises
provisoirement entrÈes en Suisse aprËs le 1er septembre 1999 d'exercer une
activitÈ lucrative jusqu'au 31 aošt 2000. Cette dÈcision a notamment pour
but de rÈduire "l'attractivitÈ de la Suisse" et d'empÍcher l'intÈgration. Ce
n'est pas une innovation de la politique suisse. Le "Rapport Bergier nous
enseigne que dÈjý dans les annÈes 30, puis pendant et aprËs la guerre, le
Conseil fÈdÈral a introduit l'interdiction pour les rÈfugiÈs d'exercer une
activitÈ lucrative pour "les inciter ý aller s'Ètablir ý l'Ètranger pour y
reconstruire leur avenir". En pratique, depuis quinze ans, les autoritÈs
fÈdÈrales n'ont cessÈ de renforcer les restrictions au droit de travailler
dans l'espoir de dissuader les requÈrants d'asile de s'adresser ý notre
pays. Cette mesure, qui cošte extrÍmement cher en cošts d'assistance, n'a
cependant jamais eu d'effet mesurable.

2. L'interdiction de travailler et les restrictions qui lui sont liÈes
empÍchent les requÈrants d'asile et les personnes admises provisoirement
d'accÈder ý une autonomie financiËre. C'est lý un non sens tant du point de
vue de la politique sociale que de la politique budgÈtaire.

- L'interdiction de travailler contraint les personnes relevant du droit
d'asile ý dÈpendre totalement de l'assistance et leur fait perdre leurs
capacitÈ d'initiative et leur sens des responsabilitÈs.

- Le travail au noir est encouragÈ, ce qui entraÓne un dumpiong salarial
prÈoccupant, dans des secteurs Èconomiques comme l'hÙtellerie, la
restauration, l'agriculture, le b’timent, le nettoyage, qui recourrent
couramment ý la main d'oeuvre clandestine.

- L'oisivetÈ forcÈe augmente les risques de dÈlinquance et de troubles
psychosomatiques, ce qui entraÓne une augmentation des cošts en matuËre de
rÈpression et de sÈcuritÈ sociale.

- Les dÈpenses du domaine de l'asile sont dues en trËs grande partie ý la
nÈcessitÈ de donner de quoi vivre aux requÈrants privÈs de travail.

-  L'autonomie personnelle liÈe ý la possibilitÈ de travailler, offre la
possibilitÈ de rester actif et de dÈvelopper ses ressources personnelles, ce
qui favorise aussi les projets de retour.

On mentionne parfois les programmes d'occupation comme une solution ý ces
problËmes, mais ceux-ci n'offrent qu'un nombre limitÈ de places et il est
problÈmatique de les lier ý une interdiction de travailler. Les requÈrants
ainsi "occupÈs" ne reÁoivent qu'un peu d'argent de poche supplÈmentaire pour
leur prestation, et ils restent dÈpendants de l'aide sociale. Ce n'est qu'en
accÈdant au marchÈ du travail qu'ils peuvent devenir autonome sur le plan
Èconomique et Èchapper ý une assistance infantilisante.


PŠTITION AUX AUTORITŠS FŠDŠRALES

L'interdiction de travail et les autres restrictions qui empÍchent les
requÈrants d'asile et les personnea dmises provisoirement de gagner
eux-mÍmes leur vie violent le droit fondamental ý la dignitÈ humaine. Elles
les condamnent ý l'oisivetÈ et les obligent ý vivre comme des assistÈs. Ce
systËme a de nombreux effets nÈgatifs pour la sociÈtÈ, et il cošte chaque
annÈe des centaines de millions de francs. Il serait plus utile de les
inmvestir dans un examen ý la fois plus rapide et plus scrupuleux des
demandes d'asile, ainsi que dans l'aide au retour et dans la prÈvention des
violations des droits humains.

Nous* demandons au Conseil fÈdÈral et aux Chambres fÈdÈrales :

. de renoncer ý la prolongation de l'interdiction de travailler d'une annÈe
ÈdictÈe provisoirement en invoquant le droit de nÈcessitÈ;

. de remplacer les restrictions actuelles au droit de travailler par des
mesures favorisant l'autonomie des requÈrant-e-s d'asile et limitant le plus
possible la pÈriode o˜ ceux-ci restent ý la charge de l'assistance.


NOM et PRENOM ..........................................................
ADRESSE COMPL»TE .................................................
............................................................................
..............
SIGNATURE ..................................................................


*Toute personne peut donner sa signature, indÈpendamment de son domicile, de
son ’ge ou de sa nationalitÈ.

Cette pÈtition, lancÈe par le Mouvement pour une Suisse ouverte et
dÈmocratique (MODS) et la Coordination Asile Suisse est ý retourner AU PLUS
TARD LE 19 JUIN 2000 ý la 

Coordination Asile
CP 110
1211 GenËve 7

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4. CE BULLETIN EST PRŠCAIRE, ET SA PARUTION INCERTAINE ET MENACŠE. Il ne
paraÓtra dÈsormais qu'une fois assurÈ son financement. : 

VOUS POUVEZ LE SOUTENIR ET LA GARANTIR de deux maniËres :

DEPUIS LA SUISSE OU L'ETRANGER, PAR UN SOUTIEN FINANCIER, Èvidemment, en
adressant vos dons 
. par virement sur le compte 42 5.371.347.08, Banque Migros, GenËve
. par chËques (barrÈs) ý l'ordre de Pascal Holenweg, ý l'adresse de la CSSI,
CP 343, CH-1211 GenËve 4

EN SURFANT -ET ÁA VOUS RAPPORTE ˆ VOUS AUSSI LA SOMME (MIRIFIQUE) DE 30
FRANCS (franÁais, hÈlas...) PAR HEURE DE CONNEXION
en vous inscrivant sur http://www.mediabarre.com/cgi-bin/mba?130858

MERCI DE VOTRE SOUTIEN -IL NOUS EST DŠSORMAIS INDISPENSABLE...

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@   Pascal Holenweg, GenËve (holenweg@vtx.ch)
@    "Ce qui vient au monde pour ne rien troubler 
@   ne mÈrite ni Ègards, ni patience"  (RenÈ Char)
@
@   COMMISSION SOCIALISTE DE SOLIDARITŠ INTERNATIONALE
@    CP 343 CH-1211 GenËve 4   
@    Tel. (78) 639.80.86     Fax (78) 670.42.57
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@    www.multimania.com/troubles/                  www.home.ch/~spaw1265/
@                         www.le-village.com/kiosque/Troubles/
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@   Liste de dÈbat et d'information :  
@   http://www.onelist.com/subscribe.cgi/Forum-socialiste
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