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From holenweg@vtx.ch (Pascal Holenweg)
Date Mon, 24 Apr 2000 04:21:00 +0200
Subject globe_l: 23.4 Bulletin de la CSSI


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BULLETIN D'INFORMATION DE LA
COMMISSION SOCIALISTE DE SOLIDARITŠ INTERNATIONALE
Lugano, le 4 FlorÈal 208 / 23 avril 2000

(Ce bulletin ne paraÓt dÈsormais qu'en fonction du soutien qu'il reÁoit.
Merci donc ý celles et ceux dont le soutien a permis la parution de ce
numÈro. Pour les modalitÈs de ce soutien, voir en fin de bulletin, point 6)

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UNE (PROFONDE) PENSŠE ˆ MŠDITER, EN CES JOURS DE CŠLŠBRATIONS PASCALES :

"Finalement, il est heureux que le Christ ait ÈtÈ crucifiÈ plutÙt que noyÈ.
Vous vous voyez, portant un aquarium en pendentif ?"

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1. ECHELON : LE RENSEIGNEMENT AMŠRICAIN EN ACCUSATION

2. LANCEMENT D'UN APPEL MONDIAL DE PARLEMENTAIRES POUR LA TAXE TOBIN

3. TUNISIE : LE PARTI DE BEN ALI ENCORE MEMBRE DE L'INTERNATIONALE SOCIALISTE ?

4. TUNISIE (bis) . LA RŠPRESSION S'EN PREND ˆ AMNESTY INTERNATIONAL

5. BURKINA FASO : CONTRE L'IMPUNITŠ, SOLIDARITŠ !

6. COMMENT NOUS SOUTENIR

7. FRANCE : APPEL POUR LA RŠGULARISATION DES ŠTRANGERS ¿ L'UNIVERSITŠ

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1. ECHELON : LE RENSEIGNEMENT AMŠRICAIN EN ACCUSATION

Date: Tue, 18 Apr 2000 16:20:03 +0200
Subject: Petits debats sur Echelon
From: Le Monde diplomatique <info-diplo@monde-diplomatique.fr>
To: "info-diplo" <info-diplo@london.monde-diplomatique.fr>


                 LE RENSEIGNEMENT AMŠRICAIN EN ACCUSATION

                        Petits dÈbats sur Echelon

                             (18 avril 2000)


http://www.monde-diplomatique.fr/dossiers/echelon/

     S'exprimant ý Bruxelles alors que son gouvernement prÈside l'Union
     europÈenne, le ministre portugais de l'intÈrieur, M. Fernando
     Gomes, affirme qu'il n'a ´ pas de doute sur l'existence d'un
     systËme d'interception des tÈlÈcommunications ª. Difficile en effet
     de continuer ý se voiler la face quand l'ex-directeur de la CIA
     James Woolsey lui-mÍme confirme l'´ honnÍtetÈ intellectuelle ª du
     rapport sur le systËme Echelon prÈsentÈ au Parlement europÈen par
     le journaliste britannique Duncan Campbell.

     Echelon est le produit du pacte Ukusa, signÈ au tout dÈbut de la
     guerre froide par les Etats-Unis et le Royaume-Uni - qui furent
     rapidement rejoints par le Canada, l'Australie et la
     Nouvelle-ZÈlande. L'Ècoute et l'analyse routiniËres des
     conversations tÈlÈphoniques, fax et courriers Èlectroniques
     permettent de rapporter vers la National Security Agency (NSA)
     amÈricaine quantitÈ d'informations, secrËtes ou non, concernant
     l'ensemble des domaines d'intÈrÍt stratÈgique : donnÈes
     Èconomiques, stratÈgies des dÈcideurs, milieux concernÈs par tel ou
     tel enjeu, etc.

     Au fil des dÈcouvertes se dessine une formidable machine de
     contrÙle, secrËte et d'une envergure fascinante (1). Au Parlement
     europÈen se posait une question centrale : les Èchanges de donnÈes
     pratiquÈs par les services de renseignements d'un pays membre de
     l'Union (les services britanniques principalement) peuvent-ils
     conduire ý l'espionnage des citoyens et des entreprises europÈennes
     pour le compte de services amÈricains ? A Washington, le CongrËs
     s'interroge sur la surveillance par la NSA de citoyens amÈricains -
     une pratique qui serait contraire ý la Constitution. Qui espionne
     qui et au nom de quoi ?

     Mais la nature d'Echelon soulËve aussi d'autres questions. Ce
     rÈseau est construit sur les ´ Èchanges ª d'informations entre
     services de renseignements de diffÈrents pays. Echanges inÈgaux,
     bien sšr, les services alliÈs Ètant largement dÈpendants de la NSA
     (qui dÈcide ce qu'elle prend dans les donnÈes collectÈes chez ses
     partenaires et choisit ce qu'elle leur rÈpercute). Echanges
     systÈmatiques, surtout, qui de plus peuvent se dÈrouler ý l'insu
     des gouvernements concernÈs - comme a pu en tÈmoigner l'ancien
     premier ministre nÈo-zÈlandais David Lange (2).

     Si bien souvent les militaires motivent leur coopÈration
     internationale par la ´ lutte contre le terrorisme ª, faut-il leur
     faire gr’ce d'une dÈfinition de ce terme ? ConsidÈrer, par exemple,
     que la collaboration du Bundesnachrichtendiest (BND) allemand avec
     le Service fÈdÈral de sÈcuritÈ (FSB, ex-KGB) russe pour l'Èchange
     d'informations concernant les ´ terroristes tchÈtchËnes ª relËve
     d'un trËs normal Èchange de bons procÈdÈs (3) ? Accepter sans dÈbat
     le fait que la Direction gÈnÈrale de la sÈcuritÈ extÈrieure (DGSE)
     franÁaise entretienne des contacts Ètroits avec la NSA depuis...
     les annÈes 70, portant notamment sur des Èchanges de
     technologie (4) ?

     Les rÈcentes rÈvÈlations sur les agissements des services europÈens
     sont ý rapprocher de l'arrogance avec laquelle l'ancien directeur
     de la CIA pointe, comme justification d'Echelon, la corruption
     pratiquÈe par les entreprises europÈennes pour conquÈrir les
     marchÈs extÈrieurs. L'Europe, qui pourrait ý bon droit considÈrer
     Echelon comme une agression d'une gravitÈ exceptionnelle, hÈsite ý
     poursuivre ses investigations. Car elle pourrait alors se trouver
     confrontÈe ý des questions identiques ý celles qu'elle souhaite
     poser ý la NSA. ConjuguÈes aux pressions britanniques, ces craintes
     ont eu raison du projet de crÈation d'une commission d'enquÍte,
     repoussÈe le 13 avril 2000 par la confÈrence des prÈsidents du
     Parlement europÈen.


                                                 PHILIPPE RIVI»RE.
                              Philippe.Riviere@Monde-diplomatique.fr

     (1) Si fascinante que de nombreux mythes circulent ý son sujet, et
     notamment, sur Internet, une ´ liste des mots-clÈs interceptÈs par
     Echelon ª.

     (2) Dans sa prÈface au livre de Nicky Hager, Secret Power, New
     Zealand's Role in The International Spy Network, Craig Potton
     Publishing, Nelson, Nouvelle-ZÈlande, 1996.

     (3) Collaboration revendiquÈe par la partie russe et (faiblement)
     dÈmentie par le porte-parole du BND (LibÈration, 14 avril
     2000). Rappelons que le dirigeant tchÈtchËne Djokhar Doudaev fut
     abattu, en avril 1996, par une roquette probablement pointÈe sur...
     son tÈlÈphone satellitaire.
         http://www.liberation.fr/russie/

     (4) ´ Le secret embarras des FranÁais au sujet d'Echelon ª,
     Le Monde du renseignement, 16 mars 2000.




                         ´ Le Monde diplomatique ª

     * ´ Le systËme Echelon ª, par Philippe RiviËre, ManiËre de voir,
       nƒ 46, juillet-aošt 1999.
         http://www.monde-diplomatique.fr/mav/46/RIVIERE/m2.html

     * ´ TÈlÈsurveillance globale ª, par Paul Virilio, aošt 1999.
         http://www.monde-diplomatique.fr/1999/08/VIRILIO/12332.html

     * ´ Tous les EuropÈens sur Ècoutes ª, par Ph. R., mars 1999.
         http://www.monde-diplomatique.fr/1999/03/RIVIERE/11768.html

     * ´ "Grandes oreilles" amÈricaines ª, par Ph. R., mars 1999.
         http://www.monde-diplomatique.fr/1999/03/RIVIERE/11770.html



                                Sur la toile

     * IPTV. Le site personnel du journaliste Duncan Campbell, qui,
       depuis 1988, enquÍte sur Echelon.
         http://www.gn.apc.org/duncan/

     * EchelonWatch. Un site centralisant les informations sur
       Echelon, mis en place par des organisations de dÈfense des
       libertÈs publiques amÈricaines et europÈennes.
         http://www.echelonwatch.org/

     * StateWatch. Une base de donnÈes sur les dÈrives policiËres et
       militaires des Etats europÈens - et de l'Union.
         http://www.statewatch.org/

     * Telepolis. Un magazine sur Internet trËs informÈ sur les
       questions de surveillance (allemand et anglais).
         http://www.heise.de/tp/

     * National Security Agency. Le site officiel de la NSA dÈcrit
       quelques-unes de ses activitÈs.
         http://www.nsa.gov:8080/

     * National Security Archive. Ce groupe de chercheurs
       indÈpendants invoque la loi amÈricaine sur l'accËs aux
       informations publiques (Freedom of Information Act) et recense les
       documents ´ secret-dÈfense ª dÈclassifiÈs par les agences de
       renseignement des Etats-Unis.
         http://www.hfni.gsehd.gwu.edu/~nsarchiv/

     * FÈdÈration des scientifiques amÈricains. En 1945, les
       scientifiques amÈricains qui ont produit la bombe atomique ont
       crÈÈ cette association pour analyser les questions de sÈcuritÈ
       globale. Son conseil d'administration compte pas moins de 55 Prix
       Nobel.
         http://www.fas.org/

     * Cryptome. NÈ d'une ´ page personnelle ª, ce site est
       rapidement devenu l'un des centres de diffusion des informations
       les plus spÈcialisÈes concernant le renseignement et les
       technologies de surveillance.
         http://jya.com/crypto.htm


                                 Documents

     * James Woolsey, ´ Pourquoi l'AmÈrique espionne ses alliÈs ª,
       The Wall Street Jounal Europe, 22 mars 2000. James Woolsey est
       un ancien directeur de la CIA. (Traduction Le Monde diplomatique.)
         http://www.monde-diplomatique.fr/dossiers/echelon/WOOLSEY/m2.html

     * Steve Wright, An Appraisal of Technologies of Political Control,
       Interim Study, STOA, Parlement europÈen, 19 janvier 1998.
         http://www.europarl.eu.int/dg4/stoa/en/publi/166499/execsum.htm

       Lire le texte intÈgral du rapport.
         http://cryptome.org/stoa-atpc.htm

     * Duncan Campbell, Interception Capabilities 2000. Development
       of Surveillance Technology and Risk of abuse of Economic
       Information, STOA, Parlement europÈen, PE 168 184, avril 1999.
         http://www.iptvreports.mcmail.com/interception_capabilities_2000.htm

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2. LANCEMENT D'UN APPEL MONDIAL DE PARLEMENTAIRES POUR LA TAXE TOBIN


Yann GALUT, DÈputÈ du Cher, du comitÈ ATTAC de l'AssemblÈe nationale
et Harlem DESIR, DÈputÈ europÈen, PrÈsident de l'intergroupe "Taxation
du capital, fiscalitÈ, mondialisation" parrainÈ par ATTAC au Parlement
europÈen ainsi que Glyn FORD, DÈputÈ europÈen du Royaume-Uni vont
lancer avec Peter DeFAZIO, ReprÈsentant dÈmocrate de l'Oregon au
CongrËs des Etats-Unis d'AmÈrique lanÁent 
UN APPEL MONDIAL DE PARLEMENTAIRES POUR L'INSTAURATION DE LA TAXE TOBIN

La ConfÈrence de presse de lancement a lieu Mardi 11 avril 2000 ý 10 h
15 au Capitole ý Washington DC, en prÈsence de :

Yann Galut, DÈputÈ du Cher, (France)
Harlem DÈsir, DÈputÈ europÈen, (France)
Peter DeFazio, ReprÈsentant de l'Oregon au CongrËs, (USA)
Paul Wellstone, SÈnateur, (USA)
Don KEGLEY, co-chair of the board of the Steelworkers (AFL-CIO) et
reprÈsentant "Alliance for sustainable Jobs and the environment"
Dean Baker, Center for economic and policy, (USA)
John Cavanagh, Institute for policy studies, (USA)
Christophe Aguiton, ATTAC, (France)


A l'occasion de la prÈsentation ý la presse de la premiËre rÈsolution
dÈposÈe au CongrËs des Etats-Unis en faveur de l'instauration de la
taxe Tobin par le Congressman Peter DeFazio, les quatre parlementaires
rendront public un appel destinÈ ý Ítre signÈ ensuite par des
parlementaires du monde entier. L'initiative de Peter DeFazio, aprËs
le vote d'un rapport au Parlement canadien, le lancement d'un "Front
parlementaire pour la taxe Tobin" par 100 parlementaires brÈsiliens,
les initiatives ATTAC dans plusieurs Parlements nationaux en Europe et
au Parlement europÈen montre que la campagne citoyenne est en train de
gagner les institutions parlementaires.

Le moment est venu de franchir une nouvelle Ètape. Nous en avons assez
d'entendre dire dans chacun de nos pays qu'on ne peut rien faire
contre la spÈculation internationale au prÈtexte que les autres Etats
ne seraient pas prÍts ý s'engager.

Nous voulons montrer qu'il y a maintenant un large soutien sur tous
les continents en faveur d'une taxe de type Tobin pour freiner la
spÈculation, imposer des rËgles aux marchÈs financiers et financer
avec le produit de cette taxe des programmes de lutte contre la
pauvretÈ et pour le dÈveloppement dans les pays du Sud.

Notre objectif est de rassembler plus de 1000 signataires de
parlementaires des cinq continents et d'obtenir que cette question
soit mise ý l'ordre du jour des diffÈrents parlements nationaux ainsi
que du G7 et du FMI.

Le texte de l'appel et la liste des signataires seront disponibles ý
partir du 11 avril sur Internet ý l'adresse suivante
http://tobintaxcall.free.fr

Par ailleurs se tiendra ý Bruxelles, au Parlement europÈen, la
PremiËre Rencontre Interparlementaire rÈunissant des membres des
diffÈrents Parlements nationaux des pays de l'Union europÈenne qui
sont ý l'initiative de rÈsolution en faveur de la taxe Tobin, le mardi
27 juin et le mercredi 28 juin 2000, afin de poursuivre la
mobilisation pour l'instauration de cette taxe.

Yann Galut pour le Groupe ATTAC ý l'AssemblÈe nationale
groupe.assemblee.nationale@attac.org

Voir aussi communiquÈ ATTAC
http://attac.org/fra/asso/doc/doc15.htm

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3. TUNISIE : LE PARTI DE BEN ALI ENCORE MEMBRE DE L'INTERNATIONALE SOCIALISTE ?

DeÝ: "Pierre-Yves Lambert" <pyl.lambert@skynet.be>
RÈpondre ýÝ: "Pierre-Yves Lambert" <pyl.lambert@skynet.be>
DateÝ: Thu, 20 Apr 2000 09:03:06 +0200
ObjetÝ: [maghreb-ddh] TUNISIE: APPEL AUX SOCIALISTES DE BELGIQUE


Bruxelles, le 20 avril 2000

L'appel reproduit ci-dessous avait ÈtÈ lancÈ en septembre 1999, entretemps
la situation des droits de la personne, du droit ý la libre expression s'est
encore dÈtÈriorÈe en Tunisie (voir le site http/www.cnlt98.org pour plus
d'informations), il devient donc de plus en plus difficile ý comprendre
pourquoi le "parti" du gÈnÈral-dictateur Ben Ali, le "Rassemblement
Constitutionnel dÈmocratique", reste membre ý part entiËre de
l'Internationale Socialiste: cela ne gÍne-t-il pas Messieurs Elio Di Rupo et
Patrick Janssens de siÈger ý cÙtÈ de gens dont l'idÈologie et les pratiques
se rattachent bien plus aux traditions totalitaires qu'ý celles du
socialisme dÈmocratique ? La Belgique a ÈtÈ ý l'avant-plan de la lutte
internationale contre le retour de Pinochet au Chili, ainsi que pour la mise
ý l'Ècart de l'Autriche pour cause de contamination haiderienne, bref contre
l'impunitÈ de crimes passÈs et pour la prÈvention de crimes futurs. Ne
serait-il pas plus urgent d'agir avec fermetÈ pour faire cesser des crimes
en train d'Ítre perpÈtrÈs ? Etant donnÈ la difficultÈ d'expulser
immÈdiatement le RCD de l'Internationale, une dÈclaration commune du Parti
Socialiste et du Socialistische Partij condamnant fermement les violations
des droits de la personne et les atteintes ý la libertÈ de la presse en
Tunisie, et annonÁant le gel de toute relation inter-partis avec le RCD
constituerait d'ores et dÈjý un signe fort, en attendant que des
parlementaires proposent aux diffÈrent gouvernements fÈdÈral, rÈgionaux et
communautaires des mesures plus concrËtes.
 
Salutations fraternelles,
 
Pierre-Yves Lambert
(affiliÈ ý la CGSP-ALR et aux MutualitÈs Socialistes)
23 rue du Sonnet 1080 Bruxelles
pyl.lambert@skynet.be
http://users.skynet.be/suffrage-universel/
http://homestead.deja.com/user.le_kgb/index.html



Septembre 1999

¿ PROPOS DE LA TUNISIE,
APPEL ¿ L'INTERNATIONALE SOCIALISTE

       Il est pÈnible pour tous les amis de la Tunisie et du peuple tunisien
de constater ý quel point la situation des droits ÈlÈmentaires et de la
dignitÈ humaine s'est dÈgradÈe. La pratique de la torture comme politique
d'Štat a ÈtÈ attestÈe par le ComitÈ contre la Torture en novembre 1998. Les
dÈfenseurs des Droits de l'Homme sont b’illonnÈs sans merci. KhÈmaÔs KSILA,
vice-prÈsident de la Ligue tunisienne des Droits de l'Homme (LTDH), est
dÈtenu depuis septembre 1997 pour avoir protestÈ pacifiquement contre
l'arbitraire d'Štat dont lui-mÍme et le pays tout entier sont victimes.
       Ce cas est emblÈmatique de la situation : ni l'intervention de Mme
Mary ROBINSON, ni l'avis du Groupe de travail des Nations-Unies dÈclarant la
dÈtention de M. KSILA arbitraire, ni les interventions venues du monde
entier 
n'ont entamÈ l'obstination du gouvernement ý persÈcuter la victime. ¿
l'instar de M. KSILA, tous les Tunisiens sont privÈs de leur droit ý la
libertÈ d'expression et d'association. Nulle autre presse que celle du
gouvernement ou la presse commerciale servile n'a droit de citÈ. Les gens
sont contrÙlÈs dans leurs faits et gestes par une multitude de structures, y
compris non officielles, qui quadrillent Ètroitement tout le pays. Les
prisons sont surpeuplÈes et les conditions d'existence y sont dÈplorables.
De  nombreux dÈtenus en sont morts. Depuis 1992, le PrÈsident du ComitÈ
International de la Croix-Rouge (CICR) attend une rÈponse ý une demande
qu'il  avait officiellement et directement faite au gÈnÈral Ben Ali en vue
d'obtenir  la permission de visiter les prisons tunisiennes.

       Il faut souligner que la Tunisie a ratifiÈ la plupart des traitÈs
internationaux, mais ils n'ont jamais ÈtÈ autant bafouÈs que lors des dix
derniËres annÈes. Ce fait a ÈtÈ constatÈ en 1994 par le ComitÈ des Droits de
l'Homme et en 1998 par le ComitÈ contre la Torture. Sur le plan politique,
la  scËne est tellement verrouillÈe qu'il n'est laissÈ d'autre issue aux
Tunisiens que de s'aligner ou de se taire; ý moins qu'ils ne consentent ý
payer de leur libertÈ ou de leur vie.

       L'ordonnateur de cette politique qui amËne son lot de tragÈdies et
qui menace l'avenir du pays est le Rassemblement Constitutionnel
DÈmocratique  (RCD au pouvoir depuis 1956 sous diverses appellations). Or,
ce que beaucoup ignorent et aussi incroyable que cela puisse paraÓtre, ce
parti ý structure
stalinienne au service exclusif de la personne de son PrÈsident -qui est
lui-mÍme le chef de l'Štat- est membre ý part entiËre de l'Internationale
Socialiste et siËge donc et s'affiche aux cÙtÈs des plus prestigieux partis
dÈmocratiques. 

       Il y a lý une insupportable aberration politique et morale ý laquelle
nous incitons vivement l'Internationale Socialiste ý remÈdier. Il y va de
son  prestige et de la crÈdibilitÈ des valeurs dont elle se rÈclame.

                   SIGNATAIRES:

       * Jean COSMOS, scÈnariste
       * Mgr. Jacques GAILLOT, ŠvËque de PartÈnia
       * FranÁois G»ZE, Èditeur
       * Pr. Albert JACQUARD, universitaire
       * Gilles PERRAULT, Ècrivain
       * Pr. LÈon SCHWARZENBERG, cancÈrologue
       * Bertrand TAVERNIER, cinÈaste
*************
Contact : Gilles PERRAULT, 50480 Sainte-Marie-du-Mont.
TÈl.: 02 33 71 58 13 Fax: 02 33 71 01 46

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4. TUNISIE (bis) . LA RŠPRESSION S'EN PREND ˆ AMNESTY INTERNATIONAL

Amnesty International
Section Tunisienne 67
Rue Um Kalthoum
1000 Tunis
Tunisie
Tel: +216 1 353 417
Fax: + 216 1 352 671
E-Mail: admin-tn@amnesty.org


COMMUNIQUŠ

Pour la deuxiËme fois consÈcutive, la Section tunisienne d'Amnesty
International s'est vue interdire une activitÈ qu'elle projetait d'organiser
dans son local ý Tunis le vendredi 21 avril 2000, activitÈ qui a trait aux
violations des droits humains en Arabie Saoudite, sans avoir ÈtÈ notifiÈe
officiellement de la dÈcision du MinistËre de l'IntÈrieur. 
Une quinzaine d'agents de la police mobilisÈs ý cette fin, ont usÈ de la
violence physique et verbale pour disperser nos membres et nos invitÈs. 

MaÓtre Hachemi Jegham, ancien PrÈsident de notre section a ÈtÈ conduit de
force jusqu'ý la sortie de l'immeuble abritant notre siËge par une demi
douzaine d'agents.  Des propos indÈcents ont ÈtÈ utilisÈs par des agents de
l'ordre ý l'encontre M. Mahmoud Ben Romdhane, PrÈsident du ComitÈ ExÈcutif
de notre mouvement.

De mÍme, des brutalitÈs ont ÈtÈ commises ý l'encontre de nos membres et
invitÈs, en particulier Nora Borsali, Ilhem Abdelkefi, WiÁal Jeidi et aussi
Khedija ChÈrif, membre du Bureau ExÈcutif de l'Association Tunisienne des
Femmes DÈmocrates (ATFD).  Ces personnes et beaucoup d'autres ont ÈtÈ
poursuivies et intimidÈes par les agents de l'ordre en pleine rue.

Le professeur HichËm Moussa de la FacultÈ de Droit de Tunis a ÈtÈ molestÈ en
pleine rue devant le local de notre Section en prÈsence des reprÈsentants du
corps diplomatique Ètranger alors qu'il Ètait en train de discuter avec le
reprÈsentants de l'Ambassade de France ý Tunis et avec le PrÈsident de la
Section Tunisienne d'Amnesty International.

Le Bureau ExÈcutif de la Section Tunisienne d'Amnesty International dÈplore
cette mesure d'interdiction et les brutalitÈs utilisÈes par les agents de
l'ordre.  Il exprime sa sympathie ý toutes les personnes qui ont ÈtÈ
agressÈes sous quelque forme que ce soit et qui Ètaient venues pour
contribuer ý la promotion et ý la dÈfense des droits humains dans le monde.

Notre Section exprime son profond regret face tous les obstacles qui
entravent sa libertÈs d'expression et d'action et ý tous nos invitÈ pour
n'avoir pu les informer de l'interdiction, le PrÈsident de la Section ayant
lui-mÍme ÈtÈ empÍche de les accueillir ý l'entrÈe de l'immeuble abritant
notre local.

Pour le ComitÈ ExÈcutif
Le PrÈsident: Mohamed Bechri

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5. BURKINA FASO : CONTRE L'IMPUNITŠ, SOLIDARITŠ !

Le Burkina Faso vit, depuis le 8 avril dernier, une brusque montÈe de la
tension socio-politique, liÈe ý l'affaire Norbert Zongo et autres crimes
impunis. A l'appel du Collectif de France Affaire Norbert Zongo (Cofanzo),
une trentaine de personnes et d'organisations se sont rÈunies le 17 avril
2000 ý Paris pour faire le point de ces journÈes chaudes et prendre de
nouvelles initiatives pour faire connaÓtre et soutenir les luttes en cours
contre l'impunitÈ dans ce pays. Revenant sur le film des ÈvÈnements, le
Cofanzo a soulignÈ les faits suivants :
- Comme il le fait depuis plus de 16 mois, le Collectif des organisations
dÈmocratiques de masse et des partis politiques conduisait dans le calme et
la discipline une manifestation pacifique devant remettre au prÈsident
Blaise CompaorÈ un message d'ouverture concernant les graves questions qui
sont ý l'origine de la crise actuelle.
- Le rÈgime a rÈpondu en faisant tirer ý balles rÈelles sur la foule et en
gazant les manifestants ý l'aide de grenades lacrymogËnes de fabrication
franÁaise.
- Face ý cette violente rÈaction du pouvoir de Blaise CompaorÈ, le Collectif
dÈcide une grËve gÈnÈrale de 72 heures sur toute l'Ètendue du territoire.
Cette grËve sera suivie par la population, ponctuÈe ý certains endroits
(notamment ý Ouagadougou et ý Koudougou) par des actes traduisant le
ras-le-bol et la colËre populaires. Dans de nombreuses localitÈs, des
b’timents administratifs ont ÈtÈ saccagÈs. 
- C'est le dÈbut de l'escalade rÈpressive. Les forces de rÈpression (parmi
lesquelles figuraient en bonne place les commandos de la garde
prÈsidentielle) occupent les principaux lieux de regroupement des
militant(e)s du Collectif, quadrillent la ville, investissent l'universitÈ
de Ouagadougou et les bourses du travail de Ouaga et des villes de province,
pourchassent et emprisonnent ý tour de bras.
- Le 13 avril 2000, au petit matin, les premiers responsables du Collectif
contre l'ImpunitÈ sont interpellÈs et ont la tÍte immÈdiatement rasÈe sous
la menace d'une arme dans l'intention manifeste de les humilier. Halidou
Ouedraogo, prÈsident du Mouvement BurkinabÈ des Droits de l'Homme et des
Peuples (MBDHP) et du Collectif, TolÈ Sagnon, secrÈtaire gÈnÈral de la CGT-B
et vice-prÈsident du Collectif, Norbert TiendrÈbÈogo du Groupe du 14 fÈvrier
et vice prÈsident du Collectif, MaÓtre BÈnÈwendÈ Sankara, rapporteur du
Collectif, seront dÈtenus pendant 72 heures dans des conditions avilissantes.
- Pendant ce temps, les mobilisations populaires s'amplifient. Par deux
fois, les 12 et 15 avril, des rassemblements du Collectif seront interdits.
- Le gouvernement - remaniÈ ý la h’te il y a quelques mois, avec pour
mission principale la rÈsolution de la crise - prend aussitÙt une sÈrie de
mesures contre les manifestations : fermeture des deux universitÈs et de
tous les Ètablissements scolaires du pays, sanctions contre les
fonctionnaires ayant suivi les mots d'ordre de grËve du Collectif, mÍme
quand celui-ci prend soin d'organiser ses marches-meetings le week-end, etc.
- Le 15 avril, sous la pression de l'opinion nationale et internationale, le
pouvoir est contraint de rel’cher les dirigeants du Collectif, aprËs avoir
vainement tentÈ de marchander leur capitulation.

DËs l'annonce de ces ÈvÈnements, le Cofanzo ý Paris et ses diffÈrentes
structures dans les principales villes de province ont pris diverses
initiatives pour dÈvelopper une campagne nationale et internationale de
protestation (communiquÈs de presse, rÈunions d'information, lettres de
protestation, pÈtitions....).

- Partant du constat du faible Ècho donnÈ par les mÈdias franÁais (notamment
la presse Ècrite) ý la rÈcente rÈpression du rÈgime de Blaise CompaorÈ ý
l'encontre du Collectif contre l'ImpunitÈ et contre le mouvement populaire,
- Au regard du mutisme persistant de la classe politique franÁaise sur ce
qui se passe au Burkina Faso,
- Et considÈrant que l'opinion franÁaise a son mot ý dire compte tenu des
nombreux liens passÈs et actuels entre la France et le Burkina Faso,
le Cofanzo et les organisations signataires ont pris les dÈcisions suivantes :
	- dÈcupler leurs efforts pour informer l'opinion publique sur l'Èvolution
de la situation au Burkina Faso dans le cadre de diverses manifestations
culturelles et politiques, ainsi qu'au travers de son bulletin* et de son
site Internet ;
	- interpeller la classe politique franÁaise et l'Ambassadeur du Burkina
Faso en France sur la crise burkinabÈ, une crise qui peut basculer ý tout
moment dans une dÈrive violente aux consÈquences meurtriËres incalculables ;
	- poursuivre et intensifier la campagne de lettres de protestation et de
signatures de pÈtitions.

Le Cofanzo et les organisations signataires entendent poursuivre leur
engagement aux cÙtÈs du peuple burkinabÈ en lutte pour la libertÈ, la
justice et la dÈmocratie et rÈaffirment leur soutien au Collectif des
organisations dÈmocratiques de masse et des partis politiques et ý ses
dirigeants dans leur combat pour la rÈsolution effective de leurs justes
revendications.

Paris le 18 avril 2000


* L'Èdition du bulletin et son envoi ý quelque 200 personnes et
organisations reprÈsente un effort financier important pour le Collectif qui
ne compte que sur le soutien de ses adhÈrents. Toute personne ou
organisation dÈsirant apporter son soutien au bulletin et au Collectif peut
envoyer sa contribution ý travers le MBDHB-SF.

Organisations adhÈrentes au Cofanzo :
Afrique Debout Unis en Marche (ADUM), Association des Etudiants BurkinabÈ en
France (AEBF), Association des RÈsidents de la Maison des Etudiants des
Etats d'Afrique de l'Ouest (MEEAO), Association Survie, Club UNESCO des
Etudiants de Paris, ComitÈ d'Action DÈmocratique BurkinabÈ (CADB),
ConfÈdÈration GÈnÈrale des Travailleurs CGT (UL Massy), Coordination des
groupes de femmes EgalitÈ, Centre Humaniste des Cultures, Mouvement
BurkinabÈ des Droits de l'Homme et des Peuples (MBDHP), Parti Humaniste de
France, Internationale Humaniste, Association Oser Inventer l'Avenir/ Thomas
Sankara - OIA/TS, Parti Communiste des Ouvriers de France (PCOF), TÈmoins du
Monde, Association Festival Plein Sud (Cozes), Association DÈmocratique des
Travailleurs de Turquie (ADTT), ComitÈ Culturel pour la DÈmocratie au BÈnin
(CCDB)

avec le soutien de : 
Association FranÁaise d'AmitiÈ et de SolidaritÈ avec les Peuples d'Afrique
(AFASPA), Collectif de SolidaritÈ avec les Luttes du Peuple Colombien,
ComitÈ Togolais pour la RÈsistance, Organisation pour la SolidaritÈ des
Etudiants d'Origine Africaine et Diaspora (OSEA), Parti pour la Renaissance
Nationale au Mali (PARENA)


Pour tout contact :

COLLECTIF DE FRANCE AFFAIRE NORBERT ZONGO 
COFANZO c/o MBDHP-SF
28 Avenue de Beffroy, 78700 Conflans Ste Honorine
TÈl-Fax-RÈpondeur : 01 43 32 92 62- E-mail: cofanzo@aol.com
Site Internet: www.multimania.com/zongo

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7. FRANCE : APPEL POUR LA RŠGULARISATION DES ŠTRANGERS ¿ L'UNIVERSITŠ

From: cerinsi <cerinsi@samizdat.net>
Subject: [infozone_l] Appel pour la regularisation des etrangers a l'universite
Date: Sat, 22 Apr 2000 04:01:33 -0700

I    N    F    O    Z    O    N    E
 s a m i z d a t . n e t
   european counter network
   bureaucratie : samizdat@samizdat.net
   message sur la liste :
   infozone_l@topica.com
   (envois restreints aux abonnes)
   http://www.samizdat.net/infos

SOLIDARITŠ AVEC LES ŠTUDIANTS SANS PAPIERS

Le jeudi 13 avril 2000

     NOUS, enseignants de l'Universite francaise, nous avons toujours pense
que le savoir etait fait pour etre partage sans distinction de nationalite.
Nous pensons que les etudiants inscrits dans nos universites doivent
pouvoir etudier sans discrimination. Nous refusons d'etre transformes en
auxiliaires de la prefecture de police verifiant si nos etudiants sont en
possession de carte de sejour ou non. Nous refusons que face aux problemes
des etudiants sans papiers, la reponse de nos institutions soit l'appel aux
forces de l'ordre. Face a cette situation, la seule solution raisonnable
est la regularisation de tous les etudiants trangers inscrits dans nos
universites, sur les seuls criteres possibles qui sont d'ordre pedagogique.

Pour notre part, nous continuerons a recevoir dans nos cours les etudiants
sans distinction et a faire tout ce qui est en notre pouvoir pour aider les
etudiants victimes d'une discrimination fragilisant ainsi leurs etudes.
Nous affirmons que la seule maniere conforme a la tradition universitaire
de regler les problemes des tudiants sans papiers est la regularisation de
tous les tudiants inscrits dans nos universites.

-----------------------------------
Parmi les 250 premiers signataires:

Jean Azema (Toulouse-Le Mirail, lettres modernes), Etienne Balibar
(Paris-X, philosophie), Fayssal Benkhaldou (Insa, Rouen), Daniel BensaÔd
(Paris-VIII, philosophie), Wilma Boisnard (Nantes, anglais), Marc Bru
(Toulouse-Le Mirail), Francois Castaing (Paris-VIII, economie), Bernard
Charlot (Paris-VIII, sciences de l'education), Sonia Combe (BDIC), Philippe
Corcuff (IEP de Lyon), Jean-Luc Gautero (Nice-Sophia-Antipolis), Christian
Le Moenne (Rennes-II), Henri Maler (Paris-VIII, sciences-po), Evelyne
Pisier, Francois Pommier (Montpellier-III), Jean-Henri Roger (Paris-VIII,
cinema), Jacques Roubaud (Ehess Paris), Pierre-Gregoire Saint (Toulon,
physique), Isabelle Saint-Saens (CNRS, Paris), Catherine Samary (Paris-IX,
economie), Jacques Sapir (Ehess Paris), Rene Scherer (Paris-VIII,
philosophie), Emmanuel Terray (Ehess Paris), Pierre Vidal-Naquet (Ehess,
histoire).

Contact: fcastaing@univ-paris8.fr
fax: 01 48 70 26 82.

Paru dans Liberation du 13 avril 2000.
        .
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6. CE BULLETIN EST PRŠCAIRE, ET SA PARUTION INCERTAINE ET MENACŠE. Il ne
paraÓtra dÈsormais qu'une fois assurÈ son financement. : 

VOUS POUVEZ LE SOUTENIR ET LA GARANTIR de deux maniËres :

DEPUIS LA SUISSE OU L'ETRANGER, PAR UN SOUTIEN FINANCIER, Èvidemment, en
adressant vos dons 
. par virement sur le compte 42 5.371.347.08, Banque Migros, GenËve
. par chËques (barrÈs) ý l'ordre de Pascal Holenweg, ý l'adresse de la CSSI,
CP 343, CH-1211 GenËve 4

EN SURFANT -ET ÁA VOUS RAPPORTE ˆ VOUS AUSSI LA SOMME (MIRIFIQUE) DE 30
FRANCS (franÁais, hÈlas...) PAR HEURE DE CONNEXION
en vous inscrivant sur http://www.mediabarre.com/cgi-bin/mba?130858

MERCI DE VOTRE SOUTIEN -IL NOUS EST DŠSORMAIS INDISPENSABLE...

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@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@
@   Pascal Holenweg, GenËve (holenweg@vtx.ch)
@    "Ce qui vient au monde pour ne rien troubler 
@   ne mÈrite ni Ègards, ni patience"  (RenÈ Char)
@
@   COMMISSION SOCIALISTE DE SOLIDARITŠ INTERNATIONALE
@    CP 343 CH-1211 GenËve 4   
@    Tel. (78) 639.80.86     Fax (78) 670.42.57
@
@    www.multimania.com/troubles/                  www.home.ch/~spaw1265/
@                         www.le-village.com/kiosque/Troubles/
@
@   Liste de dÈbat et d'information :  
@   http://www.onelist.com/subscribe.cgi/Forum-socialiste
@
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G            L            O            B           E

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