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From Pedro <pedrito@samizdat.net>
Date Thu, 27 Apr 2000 08:19:12 +0200
Subject globe_l: Bolivie : la crise sociale s'accentue et le gouvernement estoblige de demissionner

Bolivie : la crise sociale s'accentue et le gouvernement est oblige de
demissionner

Le gouvernement bolivien a presente sa demission en bloc lundi, plongeant le
pays dans un nouvelle crise politique. La demission des 15 membres du
cabinet du president Hugo Banzer a ete annoncee par le ministre des affaires
etrangeres Javier Murill, deux semaines apres la greve generale et
d'importants troubles sociaux qui ont ete reprime violemment par la police.
"Nous avons decide de laisser au president la liberte la plus large de
choisir ses collaborateurs", a dit le ministre qui etait le chef du
gouvernement. La demission du cabinet met fin a des speculations et a des
appels de l'opposition a un retrait du ministre de l'interieur Walter
Guiteras, un proche du president Banzer. "Nous avons besoin d'un climat de
paix pour impulser la relance de l'economie", a declare M. Guiteras.
C'est-a-dire la mise en lace des reformes decidees par les marches
internationaux. Le president Banzer avait annonce jeudi la levee de l'etat
de siege qui avait ete initialement decrete pour trois mois. Les troubles
violents qui avaient eclate les 8 et 9 avril, faisant 6 morts, 76 blesses,
avaient ete declenches a la suite d'une greve dans la region de Cochabamba
(centre) contre un projet de privatisation de la distribution de l'eau. Les
grevistes avaient recu le soutien de la Confederation des syndicats unis des
travailleurs agricoles de Bolivie (CSUTCB) qui avait decide un blocage des
routes dans la region andine. 94 personnes avaient ete arretees et 22
detenus deportes en Amazonie. Comme s'il voulait faire oublier son passe de
putschiste, le "president Banzer" a garde profil bas tout au long des
troubles sociaux, n'intervenant publiquement qu'une seule fois apres qu'il
eut decrete l'etat de siege. "Je n'exagere pas en disant qu'il y a un
processus seditieux en marche", avait-il declare, ne voyant dans l'agitation
sociale que le fruit d'une conspiration. Les crises revolutionnaires sont
toujours des conspirations aux yeux des dictateurs.

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