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From holenweg@vtx.ch (Pascal Holenweg)
Date Thu, 4 May 2000 03:13:09 +0200
Subject globe_l: 3.5 Bulletin de la CSSI


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BULLETIN D'INFORMATION DE LA
COMMISSION SOCIALISTE DE SOLIDARITŠ INTERNATIONALE
GenËve, le 14 FlorÈal 208 / 3 mai 2000

(Ce bulletin ne paraÓt dÈsormais qu'en fonction du soutien qu'il reÁoit.
Merci donc ý celles et ceux dont le soutien a permis la parution de ce
numÈro. Pour les modalitÈs de ce soutien, voir en fin de bulletin)

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1. RESOLUTION DE LA COMMISSION DES DROITS DE L'HOMME DE L'ONU, SUR LA
PROTECTION DE DEFENSEURS DES DROITS DE L'HOMME

2. TORTURES EN MAURITANIE

3. TUNISIE : JOSEPH DEISS RENTRE EN SUISSE, TAOUFIK BEN BRIK CONTINUE SA
GR»VE DE LA FAIM, SON FR»RE RESTE EN PRISON...

4. JOURNALISTES EN PRISON EN AFRIQUE DU NORD ET AU MOYEN-ORIENT

5. FRANCE : POUR LE DROIT DE VOTE DES RŠSIDENTS ŠTRANGERS ˆ TOUTES LES
ŠLECTIONS (communiquÈs de RESISTER, du MRAP et de la FÈdÈration LÈo-Lagrange)

6. COMMENT NOUS SOUTENIR

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1. RESOLUTION DE LA COMMISSION DES DROITS DE L'HOMME DE L'ONU, SUR LA
PROTECTION DE DEFENSEURS DES DROITS DE L'HOMME

17 avril 2000
Original: ANGLAIS


COMMISSION DES DROITS DE L'HOMME
Cinquante-sixiËme session
Point 17 b) de l'ordre du jour

PROMOTION ET PROTECTION DES DROITS DE  L'HOMME, DŠFENSEURS DES DROITS DE L'HOMME

    2000/... DÈfenseurs des droits de l'homme

    La Commission des droits de l'homme,

Rappelant la rÈsolution 53/144 de l'AssemblÈe gÈnÈrale, en date du 9
dÈcembre 1998, par laquelle l'AssemblÈe a adoptÈ par  consensus la
DÈclaration sur le droit et la responsabilitÈ des  individus, groupes et
organes de la sociÈtÈ de promouvoir et de 
protÈger les droits de l'homme et les libertÈs fondamentales
universellement reconnus,

RÈaffirmant l'importance de cette DÈclaration, de sa promotion et  de sa
mise en oeuvre,

Soulignant le rÙle important que les individus, les organisations  non
gouvernementales et les groupes ont ý jouer dans la promotion et la
protection de tous les droits  de l'homme et libertÈs fondamentales,

Notant avec une profonde prÈoccupation que, dans de nombreux  pays, les
personnes et organisations qui s'emploient ý promouvoir et  dÈfendre les
droits de l'homme et les libertÈs fondamentales s'exposent  souvent ý des
menaces, au harcËlement, ý l'insÈcuritÈ, ý des dÈtentions  arbitraires et ý
des exÈcutions extrajudiciaires,

1	Accueille favorablement le rapport du SecrÈtaire gÈnÈral  (E/CN.4/2000/95)
sur les moyens d'assurer la promotion et la mise en  oeuvre effectives de la
DÈclaration, prÈsentÈ conformÈment ý la  rÈsolution 1999/66 de la
Commission, en date du 28 avril 1999;

2.	Invite tous les Štats ý promouvoir et mettre en oeuvre la  DÈclaration;

3.	Prie le SecrÈtaire gÈnÈral de nommer pour une pÈriode de  trois ans un
reprÈsentant spÈcial qui fera rapport sur la situation des  dÈfenseurs des
droits de l'homme et sur les moyens qui pourraient Ítre  mis en oeuvre pour
renforcer leur protection; les principales attributions  du reprÈsentant
spÈcial seront les suivantes :

a)	Solliciter, recevoir, examiner les informations concernant la  situation
et les droits de toute personne, et intervenir, seul ou avec  d'autres, pour
promouvoir et protÈger les droits de l'homme et les libertÈs  fondamentales;

b)	Instituer une coopÈration et entretenir un dialogue avec les
gouvernements et d'autres acteurs intÈressÈs s'agissant de la promotion  et
de la mise en oeuvre effectives de la DÈclaration;

c)	Recommander des stratÈgies efficaces pour mieux protÈger  les dÈfenseurs
des droits de l'homme et donner suite ý ces recommandations;

4.	Invite instamment tous les gouvernements ý coopÈrer avec  le reprÈsentant
spÈcial et ý l'aider dans l'accomplissement de ses t’ches ainsi qu'ý
communiquer  tous les renseignements demandÈs;

5.	Prie le SecrÈtaire gÈnÈral de prÍter au reprÈsentant spÈcial  tout le
concours qui lui sera utile, en lui fournissant notamment le  personnel et
les ressources jugÈs nÈcessaires pour qu'il puisse  s'acquitter de son mandat;

6.	Prie le reprÈsentant du SecrÈtaire gÈnÈral de prÈsenter tous les ans un
rapport sur ses activitÈs ý la Commission des droits de  l'homme et ý
l'AssemblÈe gÈnÈrale, et de faire toutes suggestions et recommandations
susceptibles de lui permettre de mieux 
s'acquitter de ses t’ches et activitÈs;

7.	DÈcide d'examiner la question ý sa cinquante-septiËme session au titre du
point de l'ordre du jour intitulÈ "Promotion et  protection des droits de
l'homme";

8.	Recommande au Conseil Èconomique et social d'adopter le  projet de
dÈcision suivant	 :

    Le Conseil Èconomique et social, prenant note de la rÈsolution 
    2000/... de la  Commission des droits de l'homme, en date du .. avril 2000, 
    entÈrine la dÈcision prise par la Commission de prier le 
    SecrÈtaire gÈnÈral de nommer, pour une pÈriode de trois ans, 
    un reprÈsentant spÈcial qui fera rapport sur la situation des 
    dÈfenseurs des droits de l'homme dans toutes les rÈgions du 
    monde et sur les moyens qui pourraient permettre de renforcer 
    leur protection; les principales attributions du reprÈsentant 
    spÈcial seront les suivantes :

    a)	Solliciter, recevoir, examiner les informations 
    concernant la situation et les droits de toute personne, et 
    intervenir, seul ou avec d'autres, pour promouvoir et protÈger 
    les droits de l'homme et les libertÈs fondamentales;

    b)	Instituer une coopÈration et entretenir un dialogue 
    avec les gouvernements et d'autres acteurs intÈressÈs 
    s'agissant de la promotion et de la mise en oeuvre effectives 
    de la DÈclaration;

    c)	Recommander des stratÈgies efficaces pour mieux 
    protÈger les dÈfenseurs des droits de l'homme et donner suite 
    ý ces recommandations.


* ConformÈment au paragraphe 3 de l'article 69 du rËglement 
intÈrieur des commissions techniques du Conseil Èconomique et 
social.

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2. TORTURES EN MAURITANIE

http://membres.tripod.fr/faas/JournalRefus.html! ! 
La Radio Libre de Mauritanie : 
http://www.respublica.fr/radio_libre_rim

Actions Urgentes!
Tortures en Mauritanie.

Lettre de Protestation ý l'Organisation   Mondiale Contre la Torture (OMCT) 

Copie :

 -Mme Mary Robinson, Haut commissaire des Nations unies aux droits de l'homme.
 -M.Burns, PrÈsident du ComitÈ contre la torture.


Madame, Messieurs, 

 La Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels,
inhumains ou dÈgradants  stipule que les Etats parties interdiront la
torture et autres traitements inhumains dans leur  lÈgislation nationale. 

 Elle dispose qu'aucune circonstance exceptionnelle ni aucun ordre d'un
supÈrieur ou d'une  autoritÈ publique ne peuvent Ítre invoquÈs pour
justifier des actes de torture.

 Elle prÈvoit l'extradition des coupables d'actes de torture afin qu'ils
soient jugÈs dans le pays de  leurs crimes ou dans n'importe quel Štat
partie ý la Convention.

 La Mauritanie, sous le regne du dictateur Ould taya s'est illustrÈe par la
pratique de la torture  sous toutes ses formes et a mÍme innover en crÈeant
sa propre machine de torture connue sous  le nom de "Jaguar", methode
rapportÈe dans les differents rapports d'Amnesty International et  Agir
Ensemble pour les Droits de l'Homme.

 Aujourd'hui, nous vous transmettons des photos de tortures exercÈes sur
MaÓtre Mohamed  Mahmoud Ould Lemmat avocat a la cour, responsable au sein de
la FÈdÈration de l'UFD/EN ý  Nouadhibou sauvagement battu et torturÈ par les
forces de rÈpression du rÈgime de Ould Taya  devant le siËge du Parti et
dans les locaux de la police ý Nouadhibou le 27/04/2000.

 De mÍme Monsieur Yedali Ould Cheikh, SecrÈtaire FÈdÈral de l'UFD/EN ý
Nouadhibou,
 ancien Ministre de la Justice ainsi que Madame Fatimetou Mint Haydala
militante de l'UFD/EN  ont subi le mÍme sort. Ces actes inhumains, d'un
autre age et qui montrent, encore une fois, le  rÈgime sous son vrai visage,
ont ÈtÈ ordonnÈ par et exÈcutÈ devant le Commissaire Mohamed  Abdallahi Ould
Adda chef de la police ý Nouadhibou.

 A ce titre, nous tenons par la prÈsente ý porter plainte contre le
commissaire Mohamed
 Abdallahi Ould Adda chef de police ý Nouadhibou pour crimes de tortures,
ainsi qu'ý ses
 superieurs et en premier chef, le responsable de tous les crimes de
tortures et de sang, le  PrÈsident Maaouiya Ould Sid'Ahmed Ould Taya chef de
l'Etat mauritanien.

 Nous vous prions de prendre les mesures qui s'imposent devant ses graves
violations des Droits  de l'Homme.

 Dans cette attente, recevez , Madame, Messieurs, l'expression de nos
sentiments distinguÈs.

 FRONT ARABO - AFRICAIN DE SALUT (FAAS)

 MAURITANIE REFLEXION CHANGEMENT (MRC)

 L'ALLIANCE DES FORCES DE REFUS ( AFR)

 Copies:

 -Amnesty International

 -FIDH

 -Agir Ensemble pour les Droits de l'Homme

 -Presse Internationale

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3. TUNISIE : JOSEPH DEISS RENTRE EN SUISSE, TAOUFIK BEN BRIK CONTINUE SA
GR»VE DE LA FAIM, SON FR»RE RESTE EN PRISON...

A.APPEL DU CENTRE POUR LA LIBERTŠ DES MEDIA

B. POURSUITE DE LA GR»VE DE LA FAIM DE TAOUFIK BEN BRIK, DE SES FR»RES ET DE
SES SOEURS,  POURSUITE DE L'EMPRISONNEMENT DE JELAL BEN BRICK

C. CONDAMNATIONS INTERNATIONALES

D. FIN DE LA VISITE DU MINISTRE SUISSE DES AFFAIRES ETRANG»RES ˆ TUNIS

E. REPRESSION

F. MANIFESTATION ˆ GEN»VE LE 10 MAI

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A.APPEL DU CENTRE POUR LA LIBERTŠ DES MEDIA

Centre for Media Freedom
Middle East and North Africa
Leroy House 1J
436 Essex Road, London N1 3QP  UK
Tel: + 44 (0) 20 7354 2484  
Fax: + 44 (0) 20 7354 2572
E-mail: info@cmfmena.org 
Website: www.cmfmena.org

Journalists in Distress
Act Now

A regular briefing about journalists in Middle Eastern and North African
countries who are suffering from censorship, harassment, intimidation,
arrest or imprisonment by governments or private pressure groups.

1 May 2000

Name: Taoufik Ben Brick	Country: Tunisia


Tunisian journalist Taoufik Ben Brick has been on a hunger strike since 3
April. As his health deteriorated, he was admitted to hospital. Last week
His action is in protest at the steady harassment and violence to which he
has been subjected. His passport being seized, his phone and fax lines cut.
In addition Ben Brick has suffered physical attacks and his home is under
constant police surveillance. He has been targeted because of his
journalistic work with the French daily "La Croix" and the "Info-Sud" and"
Syfia" news agencies.

In a moving open letter entitled "I am an arch", translated from French by
CMF MENA on page 2, Ben Brick begins by giving the reasons for his hunger
strike:

 "Because my family has been taken hostage;
  Because I am banned from writing in my country;
  Because I am banned from moving freely;
  Because I am banned from receiving my mail and telephone calls;
  I am going on a hunger strike as from 3 April".

Ben Brick is one of the last local few challenging voices left in Tunisian
media. "How could I have kept out of the way when Tunisians are coming out
of their lethargy?". He went on to say that "the creation of the National
Council for Liberties in December 98, the students uprising in November 98,
the intifada of Gafsa college students in February 99, the riots of February
2000"ÖAll these events represented a" blessed bread". "I was not prepared to
let the opportunity slip by. In fact I was a simple drum, a road companion
to the real actors ". 

In recent months the authorities stepped up their campaign of intimidation
against him, which culminated when he was charged in early April of
"publishing false information and offending public institutions." The
accusations stemmed from articles written by Ben Brick for the European
newspapers "Tribune de GenËve" and "Le Courier" about human rights
violations in Tunisia. If convicted, he could be jailed for up to nine years.

Despite the fact that Ben Brick wants the world to know that he does not
have "the soul of a victim"Ö "The physical aggressions, the ransacking of my
belongings, the illegal entry to my home, the summons to the Dakhilia
[Ministry of Interior], the ban on leaving the country, the ban on
publishing in local newspapers, the police surveillance, do not affect me.
They are occupational hazards. My war wounds somehow".  

Ben Brick is a journalist but also a human rights activist, the founder of
the National Council for Liberties in Tunisia, an active human rights
organisation which the Tunisian government is still denying the right to
legal status.

In a country where freedom of speech is a daily challenge for journalists,
the action of Ben Brick is not an isolated incident. It is a part of a long
struggle to put an end to numerous acts of harassment and intimidation to
which journalists are subjected in Tunisia. 

By challenging the government on such sensitive issues such as freedom of
speech and human rights, Ben Brick has angered Tunisian officials who argue
that he was tarnishing their country's image abroad.   

Significantly Ben Brick admitted that he had drawn inspiration throughout
his ordeal from the author of  "Letters to GrÈco", Nikos Kazantzaki, who is
quoted in the letter as saying "I am an arch in your hand, my Lord, stretch
me, otherwise I will become rotten Ö Stretch me for as long as you want, my
Lord, never mind if I get broken".

Ben Brick identifies himself with an arch and describes with poignant
details all the incidents involving harassment, violence, intimidation and
threats, that led up to his decision to go on a hunger strike: 
 
"-On the 22 January 1990, I was sacked from "Assahafa" newspaper following
the publication of a press investigation about the absence of press freedom.

-On the 26 January 1992, the French daily "Liberation" published my article
"artists'
perception over the imposture of Tunisian democracy". A week later I was
summoned to the Ministry of Interior and told not to write about humans anymore.
 
-On 13 September 1993, I was summoned to the headquarters of the State
police over an article on the slaughter of the Fauna by Saudi princes
published by Syfia agency.

I was then ordered not to write anymore about animals!

-The March 1994 issue of  "Jeune Afrique Economie" magazine was banned (in
Tunisia) because of my article: "Wholesale market: fiddling and bribes". I
was then told not to write anymore about vegetables!

-The article: "The dry land is rapidly gaining ground" published in April
1995 by Syfia and reproduced by the Moroccan press led the authorities to
denounce what they called a plot. They summoned one of the interviewee to
force him to deny what he stated before. Under the threat of losing his
livelihood, the young civil servant denied any meeting with me or being an
acquaintance of mine, although we have been friends since 1986 as we were
roommates at the University campus.     

-Following the publishing in July 1996 of an article about "the demise of
the profession of Journalist in Tunisia" in the Swiss daily "La Croix", the
authorities refused to renew my passport. It was only after an international
campaign that they decided in October 1997 to give me back my passport.

-Up to June 1998 there was a real war on freedom of expression. All foreign
newspapers where my articles were published have been seized (LibÈration,
Jeune Afrique Economique, Terre sauvage, etcÖ). This led the editors of
these newspapers to keep their distance from me: I became a heavy burden to
them so they decided to put an end to my contributions. Since 1991,
following the downfall of the weekly "Le Maghreb" and the imprisonment of
its editor, Omar S'habou, I have been banned from publishing my articles in
Tunisia.

-On 18 June 1998 I was arrested at home, following an article published on
12 June by the French daily "La Croix" about "les Mudahamat"(police swoop
operations)ÖI was then strongly advised to change my profession and to come
up with a project for a new activity within three days.

-But in July 1998 I offended again by publishing an inquiry on police round
up operations in Tunisia. My telephone line was then cut, my house put under
high surveillance and my friends spied upon.

In January 1999, following the publishing in the Swiss press (through
Info-Sud agency) of a series of articles on students' movement,
plain-clothes policemen vandalised my wife's car under the watchful eyes of
my neighbours. It was a public punishment somehow.

-Following the publishing by Info-Sud on 28 April 1999 of an article:
"Tunisia in a rage", they prevented me from joining my Swiss colleagues at
the Media Nord-Sud Festival by tearing up page 28 of my passport.

-On 3 May 1999, as the world was commemorating Press Freedom day, I was
interrogated by the infamous torturer in Tunisia, Mohamed Naceur.

-On 4 May 1999 police ransacked my wife's car while my children Ali (2 year
old) and Khadija (6 month old) were inside the vehicle. This made Khadija
the youngest victim of Ben Ali (Tunisian President).

-On 20 May following the publishing of an article on KhmaÔs Ksila, the
vice-President of the Tunisian league for human rights in "Le temps Suisse"
on 10 May 1999, I was savagely assaulted on the street by three security
agents armed with bicycle chains and clubs.

-Following the publishing of a testimony (Chronicle of an announced death)
on 24 May, more than 50 policemen invaded my house and terrorised my wife
Azza Zarrad, my brother Najib Zoghlami and my children who were still in
bed. Since they did not find me, they went on to search a neighbour's house
(Ezzedine Haloui, an academic), they then went to the houses of two
sociologist friends, Salah Hamzaoui and Mohsen Zaiem, before arresting me at
my brother's house, Jalal Zoghlami.

-Following the publishing by the Swiss daily "Le Courier" of an article
about the trial of Radhia Nasraoui, I virtually started living behind prison
bars. They stare at you with an inquisitorial, shameless, contemptuous
lookÖThey make a pass at your wife, harass your children, and subject you to
verbal abuseÖThey spy on your friends, check their identity. They vandalise
visitors' cars (puncturing tyres, breaking into the vehicles, blocking their
wayÖ).

-Following the publishing of an article entitled " the wake up of the civil
society" in the French weekly "Courier International" in early October 1998,
the authorities decided this time to target my relatives, and to take my
friends hostages. On Monday 11 October 1999 and following a series of
provocation without any apparent reason, my brother-in-law, KhamaÎs Mejri
was aggressed and my sister Saida, along with her two daughters Rim(12 year
old) and Nour (7 year old) were verbally abused and brutalised  publicly by
their neighbour  who shouted  at them :"Go and complain to Taoufik Ben Brick". 

Khamais reported the incident but the local police refused to take notice of
his complaint. The same day, late at night, my brother Jalal Zoghlami was
arrested few days only before the end of the prescribed time for his jail
sentence (as he was condemned in February 1992 to 20 months in prison for
being a member of a non authorised organisation, OCR, a Trotskyst movement).
He has been living underground for 8 years. On 13 October the police phoned
me to tell me that my brother was under arrest. They later released him in
my presence at the police district of Bab B'har. An invaluable giftÖ which
needs to be put in context. As the election campaign was in full swing, they
wanted me to hang up my pen. They were mistaken because I never worked as
much as I did during that period.

-In February 2000, the French academic FranÁois Poirier was expelled because
he accompanied me to the Golf of GabËs as I was inquiring about the popular
riots that swept the area.

-Following the publishing on 23 February 2000 by the French newspaper
"L'HumanitÈ"of an interview with Hamma Hammami, the most wanted man in
Tunisia, I was subjected to a mock kidnapping by" the police politique".

-Following an invitation I received to attend the North-South Media Festival
(Switzerland), I sent a letter to the Ministry of interior (Abdallah Kallal)
on 24 March 2000, asking for the restitution of my passport which was
confiscated on 28 April 1999. As a response, my telephone line was cut on 28
March 2000."   
       
Act Now
After suffering all these incidents, Taoufik Ben Brick needs your support.
You can make a difference by writing to the Tunisian President, Zine
Al-Abidine Ben Ali calling on him to allow Taoufik Ben Brick to work and
travel freely without harassment and intimidation. You can send your letter
to the following address:


Please send appeals to:	
Son Excellence Zine Al-Abidine Ben Ali
PrÈsident de la RÈpublique de Tunisie,
PrÈsidence de la RÈpublique
Tunis - Tunisie 

For further details please contact
CMF MENA
Leroy House 1J
436 Essex Road, London N1 3QP  UK
Tel: + 44 (0) 20 7354 2484  
Fax: + 44 (0) 20 7354 2572
E-mail: info@cmfmena.org 
Website: www.cmfmena.org

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B. POURSUITE DE LA GR»VE DE LA FAIM DE TAOUFIK BEN BRIK, DE SES FR»RES ET DE
SES SOEURS.  POURSUITE DE L'EMPRISONNEMENT DE JELAL BEN BRICK.

Taoufik Ben Brik poursuit, pour la cinquiËme semaine, sa grËve de la faim,
malgrÈ la restitution de son passeport et le rÈtablissement temporaire de sa
ligne tÈlÈphonique, ý nouveau coupÈe le 3 mai.  Cinq de ses frËres et soeurs
l'ont rejoint dans son ješne le 1er mai, ainsi que son frËre Jelal,
emprisonnÈ : "ce n'est pas pour un passeport ou le rÈtablissement de ma
ligne tÈlÈphonique que je vais cesser ma grËve de la faim. Je veux que mon
frËre soit libÈrÈ". TBB demande Ègalement la rÈouverture de la maison
d'Èdition AloËs, fermÈe le 10 avril, et la prise en charge par les autoritÈs
des frais mÈdicaux de plusieurs militants des droits de l'homme battus par
la police pour avoir manifestÈ leur solidaritÈ avec lui. 

Jelal Ben Brick n'a pas ÈtÈ libÈrÈ, mais au contraire maintenu en prison par
le Tribunal correctionnel de Tunis, le 3 mai. 

Dans un message lu par sa soeur Najet au siËge de Reporters sans frontiËres,
le 1er mai, TBB accuse Jacques Chirac d'avoir ÈtÈ longtemps "le plus fidËle
soutien du rÈgime ignominieux de Ben Ali".

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C. CONDAMNATIONS INTERNATIONALES

Le ministre franÁais de la CoopÈration, Charles Josselin, a ÈvoquÈ la
"mauvaise image" que l'affaire Ben Brick donnait de la Tunisie. Un
collaborateur de Jacques Chirac a reÁu la soeur de TBB ý l'ElysÈe. La veuve
de Pierre MendËs-France, Marie-Claire MendËs-France, a ÈtÈ reÁue ý Carthage
par des collaborateurs du prÈsident Ben Ali, qui l'ont accusÈe d'Ítre
"manipulÈe". Le ministre des Affaires ÈtrangËres Hubert VÈdrine a demander
aux autoritÈs tunisiennes de "trouver une fin humaine, rapide, ý cette
affaire dÈplorable". 

Le 3 mai, la photo de TBB a ÈtÈ placardÈe dans les rues de Paris ý plusieurs
milliers d'exemplaires par Reporters sans frontiËres, ý l'occasion de la
JournÈe mondiale pour la libertÈ de la presse.

Le 5 mai ý 16 heures (Salon du Livre, Palexpo, GenËve, stand de Reporters
sans frontiËres et de la TÈlÈvision suisse romande), Taoufik Ben Brick
recevra le Prix "Courrier" des droits de l'Homme

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D. FIN DE LA VISITE DU MINISTRE SUISSE DES AFFAIRES ETRANG»RES ˆ TUNIS

Le ministre suisse des Affaires ÈtrangËres, le Conseiller fÈdÈral Joseph
Deiss, s'est entretenu le 2 mai avec son homologue tunisien, Habib Ben
Yahia. Le ministre suisse n'a finalement pas rencontrÈ le prÈsident Ben Ali
au terme de sa visite en Tunisie, probablement parce qu'il a ÈvoquÈ le cas
de Taoufik Ben Brick (et les problËmes des droits de l'homme en gÈnÈral),
alors que ses dÈclarations initiales, au dÈbut de son voyage, laissaient
craindre qu'il n'y fasse pas allusion dans ses discussions avec le
gouvernement tunisien. 

Joseph Deiss a rappelÈ ý son homologue tunisien l'attachement de la Suisse
aux "principes de la libertÈ de la presse et d'opinion", et lui a remis un
mÈmoire concernant Taoufik Ben Brick, contenant "des recommandations pour
que le cas (de TBB) puisse Ítre rÈglÈ au plus tÙt". Le ministre suisse a
toutefois estimÈ qu'il fallait "souligner les acquis" de la Tunisie en
matiËre de "droits des femmes et de droits sociaux".

Joseph Deiss a reÁu l'avocat de TBB, Chawki Tebib. 

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E. REPRESSION

Coupables d'avoir critiquÈ l'attitude du pouvoir, une dizaine de
responsables des forces de sÈcuritÈ tunisiennes ont ÈtÈ arrÍtÈs et mis en
dÈtention dans un quartier de haute sÈcuritÈ de la prison de Tunis.

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F. MANIFESTATION ˆ GEN»VE LE 10 MAI

Attac-genËve a convoquÈ une manifestation devant
Airtunis, 5 rue du Mt-blanc. le 10 mai ý partir de 12h. 

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4. JOURNALISTES EN PRISON EN AFRIQUE DU NORD ET AU MOYEN-ORIENT

Date: Tue, 02 May 2000 18:05:16 +0100
Subject:  [maghreb-ddh] International Press Freedom Day, CMF MENA
	Communiqu=?ISO-8859-1?B?6Q==?=
From: BENANI Ahmed <ahmed_benani@urbanet.ch>


Press Release 

Centre for Media Freedom
Middle East and North Africa
Inquiries to: SaÔd Essoulami

Tel: +44 (0) 20 7354 2484
Fax: +44 (0) 20 7354 2572                   
E-mail: saidsoul@easynet.co.uk

 
CMF MENA calls on governments to release jailed journalists

International Press Freedom Day is celebrated every 3 May by the
international community. This year, CMF MENA wants to take the opportunity
to remind the international community of the existence of scores of female
and male journalists who have been sentenced to prison in the Middle East
and North Africa, some for long periods, for exercising their rights to
freedom of expression.

Said Essoulami, executive director of CMF MENA says,
"We have records of 21 journalists in prison in different countries in the
region. We consider all of them prisoners of conscience who, according to
international human rights standards, must be freed immediately and
unconditionally."
CMF MENA¼s records contain, among others, the names of five journalists
detained for life in a Kuwaiti prison for "collaborating" with the Iraqi
occupation forces, despite them being coerced by the Iraqi military
authorities to work for the occupation newspaper al-Nida¼ (The Call).
Tunisian authorities are detaining two journalists who were sentenced in
1992 to 16 and 11 years respectively for belonging to a banned political
party. Syria has the largest number of journalists in prison followed by
Kuwait. 

" It is unacceptable, by any human rights standards, to jail journalists for
the expression of their opinions or the publication of information. Respect
for freedom of the press and the guarantee of the safety of journalists is
recognised by international human rights law as the yardstick by which
democratic progress can be measured. Unfortunately most countries of the
region still regard the press as a propaganda tool and journalists as their
servants. This situation must end." said Mr Essoulami.

CMF MENA calls on governments who detain journalists to release them
immediately and to guarantee to all journalists their fundamental right to
freedom of expression and access to information as proclaimed in Article 19
of the Universal Declaration of Human Rights and by the 1996 Sana¼a
Declaration which calls on Arab states to create the legal, and other,
conditions for the protection of journalist against intimidation,
harassment, and detention.


List of Journalists in prison


Algeria 

Djamel Fahassi, Alger Radio Channel 3, detained on May 7, 1995

Aziz Bouabdallah, al-Alam al-Siyassi (Political World) , detained on April
12, 1997 

Kadour Bousalham, Afaq, disappeared since 29 October, 1994


Egypt 

Magdi Hussein, Editor in Chief of al-Saab newspaper, 2 years imprisonment

Salah Badaoui, al-Shaab correspondent, 2 years imprisonment.

Issam Hanafi, Cartoonist, al-Shaab newspaper, 2 years imprisonment.


Iran 

Abdellah Nouri, Director of the daily newspaper Kodad, was sentenced to five
years imprisonment in 27 November 1999.

Muhssein Kadivar, sentenced to 18 months imprisonment in 28 February 1999.


Kuwait 

All five were sentenced in July 1991 to life imprisonment for working with
the Iraqi occupation

newspaper al-Nida¼ 

Ibtisam Berto Sulaiman al-Dakhil

Abd al-Rahman Muhammad Asad al-Husseini

Fawwaz Muhammad al-Awadi Bessisso

Ahmad Abd Mustafa 

Usamah Suhail Abdallah Hussein


Israeli Occupied South Lebanon

Cosette Ibrahim, was kidnapped by the Israeli soldiers in September 1999.


Syria 

Qaiss Darwish, al-Ka'eda (The Base), imprisoned on August 1984.

Faisal Allush, imprisoned in 1985.

Samir al-Hassan, Fatah al-Intifada, imprisoned in April 1986.

Anwar Bader, Syrian Radio and Television, imprisoned in December 1986.

Marwan Mohammed, al-Baath, imprisoned: October 18, 1987.

Salama George Kila, imprisoned in March 1992.

Nu'man Abdo, al-Tariq (The Path), imprisoned in 1992.


Tunisia 

Hamadi Jebali, Editor of al-Fajr, imprisoned in January 1991.

Abdellah Zouari, al-Fajr, imprisoned in February 1991.

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5. FRANCE : POUR LE DROIT DE VOTE DES RŠSIDENTS ŠTRANGERS ˆ TOUTES LES
ŠLECTIONS (communiquÈs de RESISTER, du MRAP et de la FÈdÈration LÈo-Lagrange)

Date: Mon, 1 May 2000 22:43:02 +0200 (CEST)
From: <mresister@yahoo.fr>
Subject: CommuniquÈ de presse


RESISTER!
Pour changer les rËgles du jeu!

COMMUNIQUŠ DE PRESSE

POUR LE DROIT DE VOTE DES RESIDENTS ETRANGERS 
A TOUTES LES ELECTIONS

Comme il en a ÈtÈ longtemps le cas pour le Droit des
femmes, contrairement ý ce quíil prÈtend, notre pays
est ý la traÓne concernant le Droit des Ètrangers.
Depuis quelques semaines cependant, le vote des
rÈsidents Ètrangers aux Èlections locales est ý
nouveau ý líordre du jour.
Une campagne a ÈtÈ lancÈe par un collectif de
nombreuses associations, syndicats et partis
politiques sur le thËme : ìMÍme sol, MÍme Droits, MÍme
Voixî.
ìRÈsister!î a adhÈrÈ ý ce collectif et soutient cette
campagne.
Cette initiative a, díailleurs, dÈjý eu quelques
effets puisque les partis de la gauche
gouvernementale, jusquíici si discrets sur un
engagement Èlectoral datant de ...1981 se sont
brusquement cru obligÈs de dÈposer, chacun, un projet
de loi. Mieux mÍme, dirons les optimistes, líun
díentre eux, celui des ìVertsî, va, dans les prochains
jours, Ítre examinÈ par líAssemblÈe nationale.
Or, dËs le dÈbut de son examen ce projet a dÈjý ÈtÈ
amendÈ dans un sens restrictif : limitation du vote
aux Èlections municipales (et non Ègalement aux
Èlections cantonales et rÈgionales), impossibilitÈ
pour un rÈsident Ètranger díÍtre Èlu Maire ou
Maire-adjoint, de participer ý líÈlection des
sÈnateurs...
De plus, le calendrier et les procÈdures
parlementaires, les problËmes institutionnels sont
tels quíil y a bien peu de chance pour que líexamen
aille jusquíý son terme avant 2001, mÍme sous une
forme ÈdulcorÈe.
En fait, ce que font les partis de la gauche
gouvernementale, chacun dans son style, compte tenu de
leur propre ìclientËleî, cíest donner le change. Faire
croire aux militants associatifs quíil prennent enfin
le problËme ý bras le corps pour líenterrer aussitÙt.
Le courage politique níest pas la plus grande vertu de
nos hommes politiques.
La lutte pour la reconnaissance complËte du Droit des
Ètrangers restera donc encore pendant longtemps
díactualitÈ et passera obligatoirement par un
affrontement avec les partis de la gauche
gouvernementale.
Cíest pourquoi, il ne faut en aucun cas, abaisser
nous-mÍme le niveau de ces revendications ÈlÈmentaires
sous prÈtexte de les rendre plus ìacceptablesî par les
parlementaires de gauche ou de droite. Ils síen
chargeront bien eux-mÍmes.
Il níy aucune raison ni politique, ni
institutionnelle, de limiter, par exemple le Droit de
vote des rÈsidents Ètrangers aux Èlections locales.
Tout rÈsident Ètranger en France est soumis aux mÍmes
lois et rËglements, paye les mÍmes impÙts, il a les
mÍmes devoirs, il doit avoir les mÍmes droits dans
leur intÈgralitÈ. Cíest une question de justice et de
dignitÈ. Il doit pourvoir voter et avoir le droit
díÍtre Èlu ý toutes les Èlections : municipales,
cantonales, rÈgionales, prÈsidentielles et
europÈennes.
Díailleurs la RÈvolution franÁaise, il y a deux cents
ans avait reconnu ce droit en faisant de tout rÈsident
Ètranger un citoyen ý part entiËre.
Quel recul!

Alain CASTAN							Porte-parole
Contact 04 42 89 09 57
							
RÈsister!  
 2 rue de líEgalitÈ 13140 Miramas  
Tel./Fax 04 42 03 88 88 
E. mail : mresisrer@yahoo.fr

@@@@@@@@@@

From: "Philippe Moreau" <pmoreau001@cybercable.fr>
Date: Tue, 2 May 2000 21:08:25 +0200
Subject: [ldh-rezo] Droit de vote des etrangers : un premier pas (MRAP)


CommuniquÈ du MRAP et de la FÈdÈration LÈo Lagrange :
"Droit de vote des Ètrangers aux Èlections locales: Un premier pas

Pour la premiËre fois ce droit est venu en dÈbat devant la reprÈsentation
nationale ce matin : le MRAP et la FÈdÈration nationale LÈo Lagrange, au nom
du Collectif " MÍme sol : mÍmes droits, mÍme voix ", saluent cette premiËre
Ètape importante dans l'Èlargissement des droits et de la dÈmocratie locale
et participative.

Cela gr’ce ý l'initiative du Collectif " MÍme sol : mÍmes droits, mÍme
voix ", qui a recueilli 700 signatures d'Èlus de tous mandats et de toutes
tendances. C'est une premiËre victoire de la mobilisation citoyenne.

Nous dÈplorons cependant que la Droite, en dÈpit de certaines de ses
personnalitÈs de premier plan comme MM. Barre, Borloo et De Robien, qui se
sont clairement prononcÈes pour cette mesure de justice, ce soient
arc-boutÈe ý l'AssemblÈe ý des positions archaÔques, faisant montre ainsi de
son dÈcalage avec la sociÈtÈ d'aujourd'hui. En effet, un premier essai a ÈtÈ
marquÈ par ce dÈbat : il doit Ítre transformÈ jusqu'ý l'aboutissement d'une
loi pour les Municipales de 2001 reconnaissant ce droit, si l'on ne veut pas
assister au maintien d'une discrimination flagrante, inacceptable, entre
citoyens franÁais et europÈens, disposant du droit de vote local, et les
autres rÈsidents, qui en sont ÈcartÈs.

C'est pourquoi tous les collectifs appellent ý la plus vaste mobilisation,
dont le prolongement sera la grande manifestation organisÈe par " MÍme sol :
mÍmes droits, mÍme voix ", le 27 mai prochain ý Paris.

Paris, le 2 mai 2000

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6. CE BULLETIN EST PRŠCAIRE, ET SA PARUTION INCERTAINE ET MENACŠE. Il ne
paraÓtra dÈsormais qu'une fois assurÈ son financement. : 

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DEPUIS LA SUISSE OU L'ETRANGER, PAR UN SOUTIEN FINANCIER, Èvidemment, en
adressant vos dons 
. par virement sur le compte 42 5.371.347.08, Banque Migros, GenËve
. par chËques (barrÈs) ý l'ordre de Pascal Holenweg, ý l'adresse de la CSSI,
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@   Pascal Holenweg, GenËve (holenweg@vtx.ch)
@    "Ce qui vient au monde pour ne rien troubler 
@   ne mÈrite ni Ègards, ni patience"  (RenÈ Char)
@
@   COMMISSION SOCIALISTE DE SOLIDARITŠ INTERNATIONALE
@    CP 343 CH-1211 GenËve 4   
@    Tel. (78) 639.80.86     Fax (78) 670.42.57
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@    www.multimania.com/troubles/                  www.home.ch/~spaw1265/
@                         www.le-village.com/kiosque/Troubles/
@
@   Liste de dÈbat et d'information :  
@   http://www.onelist.com/subscribe.cgi/Forum-socialiste
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