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From | "contracorriente" <vallseca@arrakis.es> |
Date | Sun, 13 Aug 2000 19:54:07 +0200 |
Subject | globe_l: ENCORE UN EXEMPLE DE NON DROIT EN BELGIQUE: |
Bruxelles, le 11 aošt 2000
ENCORE UN EXEMPLE DE NON DROIT EN BELGIQUE:
LA DETENTION DE FEHRðYE CONTINUE
Cela fait des mois que la Belgique commet le non droit en sÈrie dans le cadre du procËs de Fehriye Erdal. Nous en avions fait Ètat dans nombre de communiquÈs. Dans un cas, on prÈtexte la propre sÈcuritÈ de Fehriye, dans díautres, líordre public et la sÈcuritÈ nationale de la Belgique ou díautres aberrations comme le tournoi de líEuro 2000. ìDangereuse terroristeî, ìles juges ont reÁu des menacesî, líopinion publique est sous les feux de ces raisons absurdes et fallacieuses.
VOICI CE QUI SíEST REELLEMENT PASSE:
LíÈtat turc et ses bandes díassassins fascistes font du chantage ou parfois agitent la carotte des enjeux Èconomiques de sorte quíils manipulent la Belgique.
Les organes judiciaires et le gouvernement sont unanimes pour ne pas extrader Fehriye vers la Turquie. A líinverse, le ministËre de líintÈrieur est prÍt ý la livrer.
En effet, líencre de la premiËre dÈcision nía pas encore sÈchÈ quíil reformule sa dÈcision: dÈsormais, elle restera en dÈtention.
DÈclarant les motivations du ministËre de líintÈrieur non fondÈes, le Conseil díEtat a dÈcidÈ la suspension du refus de sÈjour et líordre de quitter le territoire. Or le ministËre de líintÈrieur peut ne pas respecter les dÈcision figurant dans líarrÍt. Par consÈquent, on constate que les normes que requiert le droit et le titre díÈtat de droit ne sont quíapparence puisque Fehriye reste maintenue en dÈtention.
POURQUOI LE MINISTRE DE LíINTERIEUR DUQUESNE EN A-T-IL AUTANT CONTRE FEHRIYE? QUEL INTERET PEUT-IL AVOIR A NE PAS LIBERER FEHRIYE?
Depuis plusieurs mois, chaque acte arbitraire relevÈ est frappÈ de la signature de M. Duquesne. Le rÈgime fasciste de la Turquie nía pas besoin de reprÈsentants mais Duquesne remplit sa mission avec zËle. Le rÈgime fasciste de la Turquie menace la Belgique et líassaille de directives. Il dÈclare clairement ìMÍme si Fehriye est rel’chÈe, nous suivrons sa trace. Si la Belgique líextrade vers un pays tiers, nous saurons aller la chercher lý o˜ elle iraì.
Ou alors, comme le disent les services secrets belges, îla Turquie va enlever un diplomate pour pouvoir le troquer ý Fehriyeî.
QUELLE EST CETTE PUSILLANIMITE, QUEL EST CET OPPROBRE
La Turquie menace, la Belgique accepte servilement. Cette mÍme Belgique se permet de mener des campagnes contre Haider ou Pinochet. Qui croient-ils duper ainsi? Le droit et la justice. SíÈmouvoir pour de telles causes ne peut occulter leur impuissance ý traiter le cas de Fehriye. Líattitude observÈe dans notre situation est líacceptation díun opprobre national. Nous líavons rappelÈ ý maintes reprises: la population belge ne mÈrite pas cette honte. Et les menaces du fascisme ne doivent permettre que líon puisse ainsi fouler aux pieds sa dignitÈ nationale. La peur nía jamais ÈtÈ une mesure contre le fascisme. La Belgique sous líoccupation nazie en est un tÈmoin criant.
NE COURBEZ PAS LíECHINE FACE AUX PROVOCATION ET AUX METHODES DE LA MAFIA
Nous avons appris par la presse que le ministËre des affaires ÈtrangËres aurait reÁu des menaces. Alors que líorigine de ces menaces qui datent díun certain temps, est toujours incertaine, quoique líon penche pour líhypothËse de líextrÍme droite, il est fort curieux que líon annonce ce fait la veille de líaudience de Fehriye.
En outre, la volontÈ díamalgamer cet ÈvÈnement au procËs de Fehriye est manifeste parce que la Chambre du Conseil síest rÈunie, non pas au tribunal de Bruges mais ý la prison mÍme de Bruges.
Cette comparaison sent manifestement la provocation de la gendarmerie Le pendant turc de cette provocation ne sont autres que les autoritÈs et Sabanci, pour lesquels la provocation est un moyen politique courant. La provocation est une mÈthode qui les caractÈrise. Ce sont des mÈthodes pÈrimÈes. Cíest la preuve de líesprit maffieux du rÈgime en Turquie et de la dynastie Sabanci.
Cependant, la Belgique ne doit pas se soumettre ý ces menaces. Car ce serait rester silencieux devant la disparition de la justice, du droit et de la dÈmocratie.
La Belgique doit faire preuve de sÈrieux en tant quíÈtat et dÈsormais exprimer une attitude nette.
ALORS QUE LE DROIT EST VIOLE, QUE PEUT FAIRE LE JUGE PAUL DOUW?
Le procËs de Fehriye nía rien de juridique. Aucun des tribunaux prÈcÈdemment citÈs níest susceptible díobtenir líabrogation de la dÈcision de Duquesne. Aucun mÈcanisme judiciaire ne peut contredire líarbitraire de líexÈcutif. De plus, Duquesne fait fi de sa propre volontÈ puisquíil change subitement de dÈcision.
Dans ces conditions, on ne peut vraiment pas attendre un acte quelconque de bravoure de la part de Paul DOUW. Ce quíon attendait de lui et ce quíil fit effectivement cíest la maintenir en dÈtention, îen respect de la loiî, elle qui est en grËve de la faim depuis 29 jours.
Il nía pas eu le courage de cautionner sa libÈration.
Belle illustration de líindÈpendance et de líimpartialitÈ de la justice.
FEHRIYE CONTINUE SA RESISTANCE
Le 14 juillet dernier, elle a entamÈ une grËve de la faim au finish contre líarbitraire et la privation de libertÈ dont elle fait líobjet pour des raisons politiques. Cette action constitue la seule arme dont elle dispose pour se dÈfendre.
Le moindre trouble de sa santÈ qui surviendra des suites de la grËve de la faim au finish sera ý attribuer au ministre Duquesne, aux instances judiciaires et aux magistrats qui entravent ý sa libertÈ, ainsi quíý líÈtat belge.
La dÈgradation progressive de sa santÈ poussera les autoritÈs ý interroger leur bonne conscience et leur humanitÈ. LE NON DROIT DOIT PRENDRE FIN, LA JUSTICE DOIT ETRE RENDUE
LIBERTE IMMEDIATE ET INCONDITIONNELLE POUR FEHRIYE ERDAL
DEVRðMCð HALK KURTULUÞ CEPHESð
FRONT REVOLUTIONNAIRE DE LIBERATION DU PEUPLE - TURQUIE -
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