From
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Pascal Holenweg <holenweg@vtx.ch>
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Date
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Fri, 13 Apr 2001 22:16:19 +0200
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Subject
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globe_l: 13.4 TROUBLES Bulletin d'information de la CSSI
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TROUBLES
Bulletin d'informations de la Commission Socialiste de SolidaritÈ
Internationale
GenËve, le 24 Germinal 209
Ce bulletin paraÓt en fonction du soutien qu'il reÁoit. Merci ý celles et
ceux dont le soutien a permis la parution de ce numÈro. Pour les modalitÈs
du soutien, voir en fin de bulletin
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SOMMAIRE
1. QUELQUES RENDEZ-VOUS
2. LA TORTURE EN EUROPE : AUTRICHE
3. AFRIQUE DE L'OUEST : HARC»LEMENT SYSTŠMATIQUE DES DŠFENSEURS DES DROITS
HUMAINS
4. USA : COMMENT LES TERRES INDIENNES SONT EN TRAIN DE DEVENIR LES
POUBELLES DE L'AMŠRIQUE
5. TUNISIE : APPEL DU COMITE INTERNATIONAL POUR LA LIBERATION DE NAJIB HOSNI
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LA CITATION DU JOUR
"Un esprit libre prend des libertÈs mÍme ý l'Ègard de la libertÈ"
(Francis Picabia)
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BOYCOTTONS DANONE !
La multinationale DANONE (3Ëme rang europÈen dans le secteur alimentaire,
4,7 milliards de FF de bÈnÈfices en 2000, soit une progression de 17 %, une
rentabilitÈ de 7,9 % dans la branche de la biscuiterie) a annoncÈ le 29
mars une "restructuration de sa branche biscuits" entraÓnant suppression de
la moitiÈ de ses postes de travail en France et la fermeture de deux
usines. Aucune nÈcessitÈ Èconomique ne justifie cette mesure, par laquelle
Danone ne cherche qu'ý complaire ý ses actionnaires (le "marchÈ" a apprÈciÈ
: les actions du licencieur ont grimpÈ ý l'annonce des licenciements...).
Les salariÈs de Danone, plusieurs municipalitÈs franÁaise et ATTAC
appellent au boycott des produits de la marque. Nous nous y associons et
vous invitons ý vous y associer, et ý faire en sorte que d'autres, y
compris des collectivitÈs locales, franÁaises ou non, s'y associent.
Les produits et marques ý boycotter sont, notamment, les suivants (selon la
liste produite par ATTAC) :
- Danone: Taillefine, Fjord, Danone et Fruits, Gervita, Charles Gervais,
Yoghourt Nature de Danone, CrËme de yaourt, Danone Kid, Jockey, Danette,
Actimel, VeloutÈ, Bio, Gervais aux fruits, Petit Suisse Gervais, Danone Snac
- LU: PÈpito, Barquettes, Petit Ecolier, Belin, Les Secrets de Pauline,
Napolitain, Pim's, Captain Choc, Chipster, Hello, Prince, Ourson, Tuc,
Ressources blÈ, Ressources fruits
- Evian, Salvetat, Volvic, Badoit, Talians, Arvie
- Galabani
- Heudebert
- Bledina
Le site du boycott : <www.jeboycottedanone.com>
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1. QUELQUES RENDEZ-VOUS
VENDREDI 20 AVRIL, GENEVE
18:00 - 19h30, Salle Eckenstein, IUED, 24, rue Rothschild, GenËve : DÈbat
sur " LA BIRMANIE et LA COMMISSION DES DROITS DE L'HOMME "
avec Dr Sein Win, Premier Ministre du Gouvernement en exil de la Birmanie,
Dr Thaung Htun, representant des democrates birmans a New York, M. David
Arnott, ONG Burma Peace Foundation, et al. Informations : Ernst Decsey,
E-mail DECSEY@unhcr.ch.
VENDREDI 20 AVRIL, BRUXELLES
Gouvernement d'alternance et Droits de l'homme au Maroc
confÈrence dÈbat
ý 19h30 Salle des Huit heures (Maison syndicale CGSP)
Place Fontainas - 1000 - Bruxelles (MÈtro Anneessens)
avec la participation de
Patrick BAUDOUIN (PrÈsident de la FIDH - Paris)
Driss BENZEKRI (PrÈsident du Forum pour la VÈritÈ et la Justice - Maroc)
Mohamed HAFID (PrÈsident de la Jeunesse Ittihadia - USFP - Maroc)
Un reprÈsentant de la CDT (Maroc)
Un reprÈsentant de l'USFP (Maroc)
Organisation :
A. M. B. D. H. (Association des Marocains de Belgique pour la DÈfense des
Droits de l'Homme)
Mouvement des Jeunes Socialistes
Avec le soutien du SETCa B. H. V- FGTB-Bruxelles - CNCD - OXFAM-SolidaritÈ
- CGRI - SolidaritÈ Socialiste - Femmes PrÈvoyantes Socialistes - RÈso-J
JEUDI 26 AVRIL, GENEVE
20h30, Palais de l'AthÈnÈe, GenËve: ConfÈrence-dÈbat avec M. Jean-Claude
Favez, anc. Recteur (UniversitÈ de GenËve), sur "Le Rapport Bergier, et
aprËs?", suivie d'une seconde confÈrence-dÈbat avec Mme JoÎlle Droux sur
"Les RÈfugiÈs juifs pendant la seconde guerre mondiale; les filiËres de
passage ý la frontiËre genevoise". OrganisÈe par la SociÈtÈ d'histoire et
d'archÈologie de GenËve. Participation gratuite, pas d'inscription.
Informations: M. Jean Terrier, PrÈsident de la SociÈtÈ, 4, rue du Puits
Saint Pierre, 1204 GenËve, tÈl. 022 319 24 86.
MERCREDI 9 MAI, GENEVE
19h30-21h., Galerie L'Olivier, 5, rue de Fribourg. GenËve :
ConfÈrence-dÈbat sur " La Cause palestinienne ", organisÈe par le Cercle
Condorcet de GenËve. Informations : tÈlÈphone et fax 022 797 28 07
MERCREDI 9 MAI, JEUDI 10 MAI, VENDREDI 11 MAI PARIS
COLLOQUE INTERNATIONAL SUR LES DISPARITIONS
("L'Èpoque de la disparition")
CollËge de la recherche (UniversitÈ Paris VIII) - CollËge international de
philosophie -
Le mercredi 9 mai, Maison de l'AmÈrique latine, 217 bd Saint Germain) de 9
ý 17h30
PrÈsentation
G.PÈriËs (UniversitÈ d'Evry) : La doctrine de sÈcuritÈ nationale,
laboratoire de la politique de disparition.
O.Razac (chercheur, Paris VIII) : les dispositifs de disparition.
O.Lecour Grandmaison (UniversitÈ d'Evry) : Le 17 octobre 1961 ý Paris. Une
journÈe disparue.
M. Rollinde (Institut Maghreb/Europe, Paris VIII) : Le dossier des disparus
au Maroc et en AlgÈrie : refus de l'oubli et lutte pour l'impunitÈ.
Martine Hovanessian (Paris VIII) : Le gÈnocide des ArmÈniens et la question
du dÈni.
Jochen Gerz (artiste) : Information et disparition.
Le jeudi 10 mai (dÈpartement de philosophie, Paris VIII, MÈtro Saint-Denis
UniversitÈ, Salle A 028) de 9 ý 18h.
Mme Nora Rofman : le cinÈma argentin et la disparition.
M.Ly Heng Khun (professeur de franÁais) : L'engloutissement au Cambodge.
M.P.Tevanian (philosophe) : Le gÈnocide armÈnien et l'enjeu de sa
qualification.
Mme E.Rude Antoine ( Paris VIII) : Le recours juridique ý l'habeas corpus.`
M.J.P.Curnier (revue Lignes, Ècrivain) : Traces et constitution du disparu.
M.P.D.Huyghe (philosophe, Paris I) : Politique et sensibilitÈ.
Le vendredi 11 mai (Maison de l'AmÈrique latine) de 9 ý 18h.
Mme S.Rollet (UniversitÈ Paris III, cinÈma) : Le cinÈma d'Angelopoulos :
une construction filmique dÈdiÈe ý la mÈmoire des ´ sans-nom ª.
M.Ch.Corre (Paris VIII, musicologue) : Un certain silence.
M.Alain Brossat (philosophe, Paris VIII) : Exposition de la masse et
disparition.
Mme Lucrecia Escudero Chauvel : Les mÈdia argentins et les disparus.
Mme Johanne Villeneuve (UniversitÈ de MontrÈal, littÈrature) : le cinÈma de
Ch.Marker.
M.J.L.DÈotte (philosophe, Paris VIII) : L'esthÈtique et la politique au
risque de la disparition (Lyotard, RanciËre).
LUNDI 21 MAI, FERNEY-VOLTAIRE
19 h., Novotel de Ferney-Voltaire : DÓner-confÈrence-dÈbat avec Mme Aline
DÈdeyan, Membre du Forum suisse, sur " La Cause armÈnienne ". OrganisÈ par
le Cercle Condorcet de Ferney-Voltaire. S'inscrire. Informations :
tÈlÈphone 00 33 4 50 42 89 02.
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2. LA TORTURE EN EUROPE : AUTRICHE
AMNESTY INTERNATIONAL ŠFAI
Index AI : EUR 01/004/00
DOCUMENT PUBLIC
Londres, novembre 2000
Motifs de prÈoccupation rÈcents
Dans un document de mars 2000, Amnesty International indiquait qu'elle
continue ý recevoir des informations en provenance d'Autriche, qui font
Ètat de mauvais traitements infligÈs ý des dÈtenus par des agents de
police, dans bien des cas lors de leur arrestation. La grande majoritÈ de
ces allÈgations Èmanent de ressortissants autrichiens ou Ètrangers
d'origine non europÈenne. La plupart signalent qu'ils ont ÈtÈ rouÈs de
coups de pied, de poing et de genou ý plusieurs reprises, battus avec des
matraques et aspergÈs de gaz poivre aprËs avoir ÈtÈ immobilisÈs. Dans de
nombreux cas, les allÈgations de mauvais traitements ont ÈtÈ confirmÈes par
des certificats mÈdicaux. Par ailleurs, au cours de leur garde ý vue
initiale, certaines personnes ont ÈtÈ conduites par les policiers qui les
avaient arrÍtÈes dans un centre mÈdical, pour y recevoir des soins. Dans
certains cas, les fonctionnaires de police auraient Ègalement tenu des
propos racistes. Dans son rapport, Amnesty International se dÈclarait
prÈoccupÈe par le fait que, lorsque des plaintes ont ÈtÈ dšment dÈposÈes et
que des enquÍtes ont ÈtÈ ouvertes sur des allÈgations de brutalitÈs
policiËres, ces investigations se sont rÈvÈlÈes, ý la connaissance de
l'organisation, lentes, incomplËtes et souvent infructueuses.
Face ý la persistance des allÈgations de mauvais traitements par la police,
le ComitÈ des Nations unies contre la torture, aprËs avoir examinÈ le
deuxiËme rapport pÈriodique de l'Autriche en novembre 1999, a fait la
recommandation suivante :
" Des instructions claires doivent Ítre donnÈes ý la police par les
autoritÈs compÈtentes, afin d'Èviter tout mauvais traitement par les
fonctionnaires de police. Il faudrait dans ces instructions souligner que
les mauvais traitements de la part des responsables de l'application de la
loi ne seront pas tolÈrÈs, feront sans dÈlai l'objet d'une enquÍte et
seront rÈprimÈs, si une violation est Ètablie, en application de la loi. "
¿ la suite de sa visite de 1990 en Autriche, le ComitÈ europÈen pour la
prÈvention de la torture (CPT) avait rendu public un rapport o˜ il
adressait des recommandations et des demandes d'information aux autoritÈs
autrichiennes au sujet des enquÍtes sur les allÈgations de brutalitÈs
policiËres. Le CPT s'Ètait montrÈ critique ý l'Ègard de la procÈdure
disciplinaire appliquÈe par la police en cas de mauvais traitements et
avait estimÈ qu'il fallait chercher ý savoir si le niveau des sanctions -
tant celles qui sont prÈvues que celles qui sont rÈellement infligÈes -
suffisait ý dÈcourager les policiers d'avoir recours ý un usage excessif de
la force. Le CPT avait Ègalement indiquÈ qu'il convenait d'envisager la
participation d'une personne indÈpendante ý la procÈdure disciplinaire,
afin d'amÈliorer la qualitÈ intrinsËque de cette derniËre et de renforcer
la confiance du public dans son ÈquitÈ.
Dans un rapport ultÈrieur au gouvernement autrichien, rendu public en
octobre 1996, le CPT a fait un certain nombre d'observations analogues
concernant les enquÍtes sur les allÈgations de mauvais traitements par la
police. Le ComitÈ a souhaitÈ que les autoritÈs autrichiennes lui
transmettent leurs commentaires sur l'attitude apparemment indulgente du
ministËre de l'IntÈrieur dans le prononcÈ de sanctions contre des
fonctionnaires de police coupables d'atteintes graves aux droits
fondamentaux d'une personne. Le CPT a estimÈ souhaitable que des personnes
extÈrieures aux forces de la police, bÈnÈficiant des qualifications et
compÈtences appropriÈes, mËnent les enquÍtes sur les plaintes pour mauvais
traitements formulÈes ý l'encontre de fonctionnaires de police, et il a
demandÈ aux autoritÈs autrichiennes de lui faire part de leurs observations
ý ce sujet.
Le CPT a soulignÈ l'importance, pour le personnel d'encadrement des forces
de l'ordre, de faire clairement savoir ý leurs subordonnÈs que les mauvais
traitements ý l'encontre de personnes privÈes de libertÈ sont inacceptables
et qu'ils seront sÈvËrement sanctionnÈs. Le ComitÈ a Ègalement insistÈ sur
le caractËre crucial de la sensibilisation aux droits humains et de la
formation au sein de la police, et a recommandÈ qu'une trËs haute prioritÈ
continue d'Ítre accordÈe ý l'Èducation poussÈe aux droits humains et ý la
formation aux techniques modernes d'investigation.
Ces derniËres annÈes, Amnesty International a dÈplorÈ ý plusieurs reprises
le fait que, lorsque des plaintes ont ÈtÈ dšment dÈposÈes et que des
enquÍtes ont ÈtÈ ouvertes sur des allÈgations de brutalitÈs policiËres, ces
investigations se sont rÈvÈlÈes, ý la connaissance de l'organisation,
lentes, incomplËtes et souvent infructueuses. L'impartialitÈ d'un certain
nombre d'informations judiciaires concernant des allÈgations de mauvais
traitements a Ègalement ÈtÈ mise en doute. Le ministËre public considËre
assez souvent semble-t-il que les ÈlÈments favorables au policier soupÁonnÈ
sont plus crÈdibles que ceux produits en faveur de la victime. Selon
Amnesty International, trËs peu d'enquÍtes judiciaires sur des allÈgations
de mauvais traitements ont abouti ý des poursuites contre des
fonctionnaires de police. De plus, dans un certain nombre de cas portÈs ý
la connaissance de l'organisation, dans lesquels des policiers ont ÈtÈ
reconnus coupables de mauvais traitements sur des dÈtenus, les peines
prononcÈes ý l'encontre de ces policiers Ètaient purement symboliques.
Amnesty International est aussi prÈoccupÈe par la persistance du faible
taux de poursuites par rapport au nombre de plaintes dÈposÈes contre des
agents de police qui auraient maltraitÈ des prisonniers. En rÈponse ý une
question posÈe au Parlement en juillet 1999, le ministre de l'IntÈrieur
Karl Schl–gl aurait reconnu qu'en 1997 les 343 plaintes pour mauvais
traitements dÈposÈes contre des policiers et des gendarmes n'ont donnÈ lieu
ý aucune poursuite, tandis qu'en 1998 les 356 plaintes enregistrÈes n'ont
abouti qu'ý une seule poursuite (un trËs petit nombre d'affaires Ètaient
toujours en instance de jugement).
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3. AFRIQUE DE L'OUEST : HARC»LEMENT SYSTŠMATIQUE DES DŠFENSEURS DES DROITS
HUMAINS
AMNESTY iNTERNATIONAL
Section suisse
Centre rÈgional
Rue de la Grotte 6 1003 Lausanne
Tel: 021/312 54 31
Fax: 021/ 312 59 44
E-mail: centre.amnesty.lausanne@worldcom.ch
9 avril 2001
AFRIQUE DE L'OUEST
HarcËlement systÈmatique des dÈfenseurs des droits humains : Amnesty
International lance une campagne de soutien qui durera six mois
Londres/Lausanne, le 9 avril 2001. Dans de nombreux pays ouest-africains,
les dÈfenseurs des droits humains sont persÈcutÈs, victimes de harcËlement,
de placements en dÈtention, d'actes de torture ou de " disparitions ". Ils
peuvent Ègalement Ítre contraints de s'exiler ou Ítre tuÈs en raison de
leur engagement. C'est ce que rÈvËle aujourd'hui Amnesty International dans
un rapport intitulÈ " Gare ý vous, vous parlez trop ! - Les dÈfenseurs des
droits humains attaquÈs ". Face ý ce constat alarmant, Amnesty
International lance depuis Dakar une campagne destinÈe ý soutenir les
dÈfenseurs des droits humains en Afrique de l'Ouest et qui durera six mois.
Amnesty International a exprimÈ aujourd'hui sa profonde prÈoccupation face
aux persÈcutions dont les dÈfenseurs des droits humains continuent de faire
l'objet en Afrique de l'Ouest, et a appelÈ la communautÈ internationale ý
prendre toutes les mesures nÈcessaires en vue d'assurer leur protection.
Dans de nombreux pays de cette rÈgion, les dÈfenseurs des droits humains
sont victimes de manúuvres de harcËlement, de placements en dÈtention,
d'actes de torture ou de "disparition". Ils peuvent Ègalement Ítre
contraints de s'exiler ou Ítre tuÈs en raison de leurs activitÈs , rÈvËle
Amnesty International dans un nouveau rapport intitulÈ " Gare ý vous, vous
parlez trop " - Les dÈfenseurs des droits humains attaquÈs ", prÈparÈ pour
le lancement d'une campagne de six mois destinÈe ý soutenir les dÈfenseurs
des droits humains en Afrique de l'Ouest et ý laquelle participeront
plusieurs d'entre eux.
L'objectif de cette campagne, dont le lancement aura lieu le 11 avril 2001
ý Dakar (SÈnÈgal), est d'attirer l'attention de la communautÈ
internationale sur les risques courus par les personnes qui dÈfendent les
droits fondamentaux, ainsi que d'obtenir des gouvernements ouest-africains
et de la communautÈ internationale qu'ils s'engagent ý protÈger ces
dÈfenseurs.
Le lancement de la campagne se fera en prÈsence de Hina Jilani,
reprÈsentante spÈciale du secrÈtaire gÈnÈral des Nations unies sur la
situation des dÈfenseurs des droits de l'homme, et en prÈsence Ègalement de
militants des droits humains venus de toute l'Afrique de l'Ouest.
Le rapport d'Amnesty International expose l'Èventail des mÈthodes de
rÈpression utilisÈes par les gouvernements de la rÈgion pour punir les
dÈfenseurs des droits humains ou les dissuader d'agir. MÍme lorsque les
gouvernements s'efforcent de dÈmontrer ý la communautÈ internationale
qu'ils ne considËrent pas le militantisme en faveur des droits fondamentaux
comme une activitÈ dÈlictueuse, Amnesty International a pu constater qu'il
utilisent souvent le systËme judiciaire pour poursuivre les dÈfenseurs des
droits humains et les rÈduire au silence, et non pour garantir le respect
de leurs droits.
Au vu des dangers et des difficultÈs auxquels font face les dÈfenseurs des
droits humains en Afrique de l'Ouest, Amnesty International estime qu'il
est urgent que les gouvernements et la communautÈ internationale adoptent
des mesures afin de garantir la libertÈ et la sÈcuritÈ de ces personnes.
L'organisation exhorte en particulier les gouvernements ouest-africains :
- ý s'engager de faÁon explicite et publique ý promouvoir le respect des
droits humains et ý protÈger les dÈfenseurs des droits humains ;
- ý traduire en justice les fonctionnaires qui utilisent de faÁon abusive
le systËme judiciaire afin de harceler les dÈfenseurs des droits humains
menant des activitÈs lÈgitimes en faveur des droits humains ;
- ý veiller ý ce que les fonctionnaires respectent la lÈgitimitÈ de
l'action des dÈfenseurs des droits humains et laissent ces derniers faire
leur travail librement ;
- ý intÈgrer en totalitÈ dans leur lÈgislation nationale les principes
ÈnoncÈs dans la DÈclaration des Nations unies sur le droit et la
responsabilitÈ des individus, groupes et organes de la sociÈtÈ de
promouvoir et protÈger les droits de l'homme et les libertÈs fondamentales
universellement reconnus.
ComplÈment d'information
La campagne consacrÈe aux dÈfenseurs des droits humains en Afrique de
l'Ouest fait suite ý une sÈrie d'ateliers locaux ou rÈgionaux ayant rÈuni
des personnes travaillant dans le domaine des droits de l'Ítre humain,
notamment ý la ConfÈrence panafricaine des dÈfenseurs des droits humains
qui s'est tenue ý Johannesburg en novembre 1998.
¿ l'occasion du lancement de la campagne, ý Dakar, Amnesty International
publiera un rapport d'une cinquantaine de pages portant sur la situation
des dÈfenseurs des droits humains en Afrique de l'Ouest, ainsi qu'un guide
intitulÈ Ukweli, dont le but est d'aider les dÈfenseurs ý surveiller et ý
recenser les atteintes aux droits humains.
AprËs le lancement, un atelier rÈunissant des organisations non
gouvernementales sera consacrÈ ý la protection des personnes travaillant
dans le domaine des droits humains en Afrique, et au rÙle que peuvent jouer
les dÈfenseurs de ces droits afin de renforcer la dÈmocratie sur le
continent africain. l
Vous pouvez obtenir des documents sur le lancement de la campagne ý Dakar
en prenant contact avec l'attachÈ de presse de la structure sÈnÈgalaise
d'Amnesty International par courrier Èlectronique (aisenegal@sentoo.sn),
par tÈlÈphone (+221 823 8939) ou par tÈlÈcopie (+221 882 0533).
Pour de plus amples informations, nous vous remercions de prendre contact
avec le Service de presse de la Section suisse d'Amnesty International, tÈl
021/312 54 31, e-mail : amnesty@worldcom.ch
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4. USA : COMMENT LES TERRES INDIENNES SONT EN TRAIN DE DEVENIR LES
POUBELLES DE L'AMŠRIQUE
Date: Thu, 12 Apr 2001 00:49:09 +0200
From: LPSG-France <lpsg-france@bigfoot.com>
Subject: globe_l: Terres indiennes en pÈril aux USA (et partout ailleurs...)
(Traduction d'un texte rÈdigÈ le mois dernier par Carter Camp, Indien Ponca
originaire de l'Oklahoma et leader depuis le dÈbut des annÈes 70 de l'AIM
-American Indian Movement).
Il dÈcrit une rÈalitÈ Èconomique bien ÈloignÈe du clichÈ de tribus
indiennes prospÈrant
aux Etats-Unis gr’ce aux casinos.
La situation qu'il dÈnonce n'est pas nouvelle et n'est pas non plus limitÈe
ý la communautÈ de Rosebud. Ni mÍme aux Etats-Unis.
Dans l'Ètat de l'Arizona, les Dineh (Navajo) continuent d'assister au
saccage de leur communautÈ et de leur territoire par des extractions
d'uranium et des mines de charbon ý ciel ouvert.
Dans l'Utah, la petite tribu Goshute de Skull Valley risque d'ouvrir son
territoire au stockage de quelques 40,000 tonnes de rÈsidus hautement
radioactifs.
Il y a bien d'autres communautÈs indiennes qui sont ý la merci du chantage
Èconomique des grosses corporations et des risques de corruption de leurs
conseils tribaux.
Deux jours avant la fusillade du 26 juin 1975 sur la rÈserve de Pine Ridge,
ý l'issue de laquelle un jeune membre de l'AIM et deux agents du FBI ont
perdu la vie, Dick Wilson, le prÈsident du conseil tribal, a nÈgociÈ dans
le plus grand secret ý Washington le transfert d'une portion importante du
territoire de la rÈserve au gouvernement fÈdÈral. Un territoire riche en
uranium et en minerais. La fusillade est considÈrÈe par beaucoup comme un
"incident" dÈclenchÈ par les fÈdÈraux pour faire diversion tout en
rÈprimant brutalement l'opposition au rÈgime de terreur de Wilson. Leonard
Peltier ne sert pas seulement de bouc Èmissaire pour le FBI. Il est aussi
et surtout l'otage d'un systËme qui protËge les intÈrÍts des grosses
corporations au dÈtriment de tout le reste.
Comment les terres indiennes sont en passe de devenir les dÈpotoirs de
l'AmÈrique
par Carter Camp, Nation Ponca (Oklahoma)
Mars 2001
Beaucoup de circonstances propres aux contrÈes indiennes conduisent nos
terres ý devenir les cibles des pourvoyeurs des dÈchets de l'AmÈrique. Dans
ma tribu Ponca, nous avons dš nous opposer ý des projets d'implantation
d'un rÈservoir souterrain de stockage de produits par injection, de
plusieurs incinÈrateurs de dÈchets toxiques, de sites de stockage de
rÈsidus radioactifs de faible intensitÈ et de dÈcharges de dÈtritus. Mais
notre tribu et son territoire sont petits, les principales cibles Ètant de
vastes rÈserves telles Rosebud (Dakota du Sud) avec une superficie
permettant d'y enfouir de tels sites afin d'Èpargner leur toxicitÈ aux
citadins des mÈgapoles, ces amÈricains qui exigent des biens de
consommation au rabais sans accepter que leurs dÈchets soient entreposÈs ý
deux pas de chez eux. Rosebud est le territoire de la nation indienne
Sicangu Lakota qui hÈberge ý contrecoeur une gigantesque porcherie. Suite ý
l'action en justice perdue par la tribu et l'agence de protection de
l'environnement, il est envisagÈ que cet Èlevage en batterie se dÈveloppe
jusqu'ý devenir le plus important de la planËte! Ce qui entraÓnera le
dÈversement d'immondices aux substances toxiques dans quelques 33 lacs
souterrains couvrant plusieurs centaines d'hectares de terre vierge.
Le principal facteur qui fait de nous des cibles avantageuses est la
situation d'extrÍme pauvretÈ et de chÙmage sÈvissant sur nos rÈserves. La
pauvretÈ entraÓne dans la communautÈ une quÍte dÈsespÈrÈe d'emplois qui
trouve un Ècho auprËs des leaders tribaux. AprËs une campagne Èlectorale
assortie d'une plateforme pour le dÈveloppement Èconomique, ces Èlus
prennent conscience rapidement de la quasi-impossibilitÈ de crÈer un nombre
substantiel d'emplois sur les rÈserves. Nos peuples ont jadis ÈtÈ confinÈs
ý vivre dans des rÈgions les plus ÈloignÈes possible et en marge du reste
de la population amÈricaine et nous avons ÈtÈ traitÈs comme des "pupilles
du gouvernement" jusqu'ý l'Ëre moderne. Du jour au lendemain, nos leaders
tribaux se voient confiÈs la responsabilitÈ de crÈer des emplois pour la
communautÈ en l'absence de toute structure de financement ou de systËme de
collecte de fonds. De surcroÓt, les membres de leur propre famille
connaissent le dÈnuement, ce qui engendre une vulnÈrabilitÈ que les
entreprises s'empressent d'exploiter pour le traitement de leurs dÈchets.
L'attrait de nos territoires est un autre facteur dÈterminant auprËs des
sociÈtÈs de traitement des dÈchets. Pourtant, nos rÈserves sont
gÈnÈralement la derniËre option pour l'implantation d'un site de stockage,
les choix se portant en prioritÈ sur des emplacements ý proximitÈ de la
production des dÈchets. Mais les sociÈtÈs ont ÈtÈ contraintes par les
manifestations d'opposition des AmÈricains ý renoncer et ý tenter de
s'implanter en terre indienne. La conjoncture de ces compagnies en quÍte de
sites et d'Èlus tribaux en quÍte de "dÈveloppement Èconomique" met nos
terres en pÈril.
AprËs que nos tribus se soient battues pour obtenir la souverainetÈ limitÈe
qu'elles ont aujourd'hui, le Bureau des Affaires Indiennes (BIA) s'est
trouvÈ dÈpossÈdÈ de son pouvoir d'intendance qu'il exerÁait jusque lý avec
une poigne de fer sur les instances tribales. Dans un acte de reprÈsaille
terroriste ou par l'ironie du sort, ce BIA agonisant a reconnu les
gouvernements tribaux issus de la Loi sur la RÈorganisation Indienne (IRA)
de 1934 comme les entitÈs gouvernementales lÈgitimes de nos nations. Ces
prÈtendus gouvernements ne sont en aucune maniËre les instances
gouvernantes de quelque tribu indienne que ce soit. Ils ont ÈtÈ conÁus par
des bureaucrates blancs en poste au BIA pour servir d'instruments chargÈs
d'exÈcuter les politiques d'assimilation-dÈplacement-anÈantissement qu'ils
ont dÈveloppÈes de 1930 ý 1970. Les constitutions fantoches issues de l'IRA
remettent tous les pouvoirs du gouvernement sur un conseil tribal constituÈ
de 4 ý 20 membres. Un tel pouvoir reprÈsente une charge colossale investie
sur un aussi petit groupe d'Èlus. Quels amÈricains, au nombre de quatre,
seraient les plus aptes ý diriger convenablement l'AmÈrique une fois
investis des mÍmes pouvoirs opaques semblables ý ceux qui ont ÈtÈ attribuÈs
par l'IRA aux conseils tribaux? La situation de corruption et d'abus de
pouvoir endÈmiques, inhÈrente au systËme instaurÈ par l'IRA, est
inÈvitable. C'est une brËche que les compagnies de traitement de dÈchets
savent exploiter. Des nÈgociations conclues gr’ce ý des faveurs
personnelles sont monnaie courante en terre indienne et n'assurent aucune
protection ý la tribu sur le plan financier, ni sur ceux de la santÈ et de
l'environnement.
Les derniers et pires pourvoyeurs d'immondices ont lancÈ leur assaut sur
nos terres. Des porcheries!!! Sur la rÈserve de Rosebud, un gigantesque
Èlevage en batterie est maintenant opÈrationnel. Tous les facteurs que j'ai
mentionnÈs prÈcÈdemment ont ÈtÈ dÈterminants dans l'implantation de cet
Èlevage porcin gÈnÈrateur de merde en territoire indien. Le fait qu'un
habile escroc ait ÈtÈ autorisÈ ý nÈgocier un arrangement dont la tribu
devra faire les frais est dÈjý assez dÈplorable, mais ce type de business
viole de plus tout ce qui est sacrÈ dans notre culture. Nous, Indiens, nous
sommes toujours tournÈs vers certaines valeurs qui diffÈrencient nos
sociÈtÈs de celles des Wasicus(1). Notre conception de la Terre MËre comme
une entitÈ vivante qui doit Ítre respectÈe, notre perception de l'eau comme
Ètant sacrÈe pour tous les Ítres vivants et la marque de notre respect ý
l'Ègard de tout ce qui vit sur cette terre et ý quoi nous sommes liÈs, sont
toutes des valeurs tribales profanÈes par cet assaut rÈpugnant.
Les cochons sont des Ítres intelligents et les amis de longue date des
EuropÈens, comme Shunka (le chien) l'est pour notre communautÈ. Dans ces
Èlevages intensifs, les porcs sont parquÈs et confinÈs ý rester nuit et
jour au mÍme endroit pour Ítre gavÈs d'Ènormes quantitÈs de p’ture,
d'hormones et d'antibiotiques. Ils ne voient jamais le soleil, ne sentent
jamais l'herbe et ne sont jamais effleurÈs par le vent. Ils vivent de
courtes existences faites d'interminables tortures. Des milliers de porcs,
placÈs cÙte ý cÙte dans des rangÈes de stalles individuelles, produisent
une Ènorme quantitÈ de lisier qui est ÈvacuÈe par des volumes importants
d'eau pure (fournie gr’cieusement par la tribu!) vers des champs d'Èpandage
ouverts, des fosses de vidange o˜ les fluides soit s'Èvaporent, s'Ècoulent
en aval ou s'inflitrent jusqu'ý la nappe phrÈatique. La puanteur, qui est
dÈjý intolÈrable sur plusieurs kilomËtres ý la ronde, est sur le point de
devenir 30 fois plus incommodante. Les porcs gavÈs d'hormones et
d'antibiotiques sont dÈbarquÈs puis emportÈs sans discontinuer, ne laissant
que leurs ordures non naturelles sur le territoire.
Maintenant, un juge fÈdÈral a accordÈ le droit d'expansion ý cette usine
d'immondices! Ils sont mÍme autorisÈs ý doubler ou tripler son volume
jusqu'ý la transformer en la plus immense porcherie des Etats-Unis! La
tribu (qui s'oppose dÈsormais ý cet Èlevage en batterie et fait face ý des
obligations d'indemnisation exorbitante qu'une rupture du contrat risque
d'entraÓner) ne parvient pas ý dÈterminer comment et mÍme si elle doit
s'engager dans cette voie. Leur souci majeur est que l'administration
tribale prÈcÈdente a "renoncÈ" au droit souverain de la tribu ý son
immunitÈ dans le cas de poursuites en justice. Avec l'arrivÈe du printemps,
l'Èlevage en batterie va rapidement entrer dans sa seconde phase consistant
ý doubler sa capacitÈ !
Ce n'est que par l'organisation populaire et l'activisme que ce projet
insensÈ pourra Ítre entravÈ dans son dÈveloppement. La communautÈ Sicangu
Lakota a dÈmontrÈ par le biais d'un rÈfÈrendum qu'elle souhaite
l'interruption de ce projet. L'agence de protection de l'environnement et
le bureau des affaires indiennes ont tentÈ tardivement et d'une maniËre
inefficace d'apporter leur assistance pour enrayer l'impact des dÈchets et
jusqu'ý maintenant, ils ont ÈchouÈ. Plusieurs organisations et un grand
nombre de personnes se sentant interpelÈes ont exprimÈ leur opposition ý
cet Èlevage et leur dÈsir d'y mettre un terme. Nous disposons maintenant
des ÈlÈments essentiels ý l'organisation d'une forte cohÈsion populaire
pour arrÍter cette abomination.
Durant l'hiver, cette affaire Ètait dÈbattue dans une cour de justice et
l'importance de son enjeu semble avoir ÈtÈ laissÈe de cÙtÈ par un grand
nombre d'entre nous. Mais avec le printemps arrive le dÈgel et on peut Ítre
sšr que la direction de l'usine porcine se tient prÍte dans ses plans
d'expansion. Il est temps que la communautÈ indienne fasse front commun
pour protÈger cette terre, son eau et nos futures gÈnÈrations.
(traduction : LPSG-France)
==========
Notes :
(1) Le terme lakota " wasicu " dÈsigne les Blancs.
==========
Groupe de Soutien ý Leonard Peltier - LPSG-France
c/o CSIA
B.P 372 - 75526 Paris Cedex 11 - France
TÈl: 01.43.73.05.80
Fax: 01.43.72.15.77 (attn CSIA)
Email: lpsg-france@bigfoot.com
Lien: http://www.cosimapp-mumia.org/peltier.htm
Contact USA :
Leonard Peltier Defense Committee - LPDC
P.O Box 583,
Lawrence, KS 66044, USA
TÈl: +001 (785) 842-5774
Fax: +001 (785) 842-5796
Site : http://www.freepeltier.org
Email: lpdc@idir.net
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5. TUNISIE : APPEL DU COMITE INTERNATIONAL POUR LA LIBERATION DE NAJIB HOSNI
From: <maghreb-ddh-l-request@ras.eu.org>
Date: Thu, 12 Apr 2001 07:40:32 -0400
Subject: [maghreb-ddh] Appel du comite international pour Najib Hosni A
tous les Juristes.
APPEL DU COMITE INTERNATIONAL POUR LA LIBERATION DE L'AVOCAT TUNISIEN NAJIB
HOSNI
A TOUS LES JURISTES, A TOUS LES MEMBRES ET ORGANISATIONS DES PROFESSIONS
JURIDIQUES
7 avril 2001
Chers confrËres,
Vous savez peut-Ítre que notre confrËre tunisien Najib HOSNI est ý nouveau
incarcÈrÈ. Des membres du Conseil National pour les libertÈs en Tunisie
(CNLT), (organisation dont il est membre fondateur), nous ont en effet
informÈs au dÈbut du mois de janvier quils sÈtaient rendus dans la ville
dEl Kef pour lattendre ý la sortie de la prison o˜ il purgeait depuis le
21 dÈcembre 2000 une peine de 15 jours demprisonnement pour exercice
illÈgal de la profession davocat. Il leur a ÈtÈ rÈpondu que Me HOSNI
devait purger le solde de la peine de 8 ans demprisonnement ý laquelle il
avait ÈtÈ condamnÈ le 3 janvier 1996 pour une affaire de faux montÈe de
toutes piËces.
Me HOSNI ayant dÈjý purgÈ deux ans et demi demprisonnement avant dÍtre
libÈrÈ conditionnellement le 14 dÈcembre 1996, il lui reste cinq ans et
demi ý accomplir.
Nous voudrions vous rappeler que le ComitÈ international que nous avions
formÈ ý lÈpoque de sa premiËre incarcÈration na jamais ÈtÈ dissout. Nous
avions convenu quil ne le serait que lorsque notre confrËre serait libÈrÈ
et rÈtabli dans tous ses droits.
Aujourdhui, Najib HOSNI nous adresse un appel pressant : la prison sera
loccasion pour le pouvoir tunisien de poursuivre une persÈcution quil
avait ÈtÈ contraint dinterrompre en 1996. Si notre confrËre reste
emprisonnÈ, il nen sortira pas indemne.
Nous vous appelons donc ý rÈactiver notre ComitÈ et ý repartir ý nouveau au
secours de Najib HOSNI, victime dun Etat o˜ le droit est bafouÈ et la
magistrature soumise ý lexÈcutif.
Si vous souhaitez manifester votre solidaritÈ avec ce confrËre dÈjý
beaucoup ÈprouvÈ, nous vous remercions de nous retourner le prÈsent appel
dšment complÈtÈ.
La situation est inquiÈtante et le temps nous est comptÈ. Seule notre union
autour de sa juste cause nous permettra de ramener Me Najib HOSNI ý la
libertÈ.
Avec nos salutations confraternelles.
Hans GAASBEEK Bertrand FAVREAU
Avocats europÈens dÈmocrates (Hollande) PrÈsident de l'IDHB-Bordeaux (France)
Fax : (31 23) 532 45 22 Fax : (33 5) 56 44 33 12
E-mail : gaasadv@wxs.nl E-mail : idhbb@idhbb.org
Laurence MORISSET (France)
FÈdÈration nationale des Unions de Jeunes Avocats (FNUJA-France)
Fax : (33 5) 53 49 63 68
E-mail : Laurence.MORISSET@WANADOO.fr
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