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From "contracorriente" <vallseca@arrakis.es>
Date Wed, 15 Mar 2000 18:44:44 +0100
Subject globe_l: elections en Espagne

La grande victoire du PP franquiste.

Au fil des resultats des elections générales espagnoles du 2000.

Les resultats électoraux du 12 mars ont été un fidèle reflexe politique des vents de prospérité économique qui soufflent pour la bourguoisie impérialiste espagnole et ses fidèles serviteurs.

La vieille droite espagnole qui a dirigé le processus de privatisations et de fusions de grandes entreprises transnationales qui a accéléré la grande speculation de la bourse; qui a poussé la grande pénétration impérialista espagnole par tous les continents et très particulièrement en Amérique Latine où ils ont investi dans l’année 99 plus de 25.000 milions de dolars, plus que les USA pour la deuxième année consécutive; qui a mené à des limites insuportables pour la classe ouvrière et les autres asalariés la politique de la flexibilité laborale par des licencements, des contrats ordures, mobilité dans le travail, bas salaires pour les nouveaux employés et coupures sociales, etc.; qui développe la surexploitation des ouvriers émigrants et encourage les pogroms fascistes contre eux;... qui, en définitive a bien conduit les affaires du capital en obtenant le maximum de bénéfices pour la bourgeoisie.

De son côté la nouvelle bourgeoisie espagnole représentée politiquement par la coalition PSOE avec PCE-IU a recolté ce qu’elle a semé, son échec a été total. Ces partis d’origine ouvrière ont trahit tout au long de son histoire,les uns avant er les autres après, les intérêts de classe du prolétariat, et ses directives et quadres intermédiaries de composition bourgeoise la majorité, défendent aujourd’hui les intérêts economiques et politiques du capitalisme espagnol dans son étape impérialiste. Aucun d¡entre eux n’a défendu honnêtement, sérieusement et éficacement les intérêts des travailleurs. Ils ont pataugé dans la corruption et dans le crime d’état. Rien d’étrange donc que trois milions de votants des elections du 96, dans son immense majorité ouvriers, leur ait tourné le dos dans ces elections en s’abstenant de voter cette coalition PSOE-PCE-IU et en augmentant jusqu’à 10 milions l’abstention générale majoritairement de travailleurs. En définitive en tant que coalition elle a souffert une grande défaite électorale, mais en tant que bourgeois oo serviteurs de la burgeoisie ils ont assuré non seulement son bon statut de vie mais aussi la participation politique et economique dans les projects impérialistes de la grande bourgeoisie.

Le retour au gouvernement de la vieille et rance bourgeoisie fasciste, cette fois-ci avec la majorité absolue, supposera une plus grande offensive du capital contre la classe ouvrière et les masses exploités et opprimées et en même temps nous assisterons à une fascistisation chaque fois plus dure et large de la vie politique espagnole. Et la bourgeoisie impérialiste espagnole a le chemin libre pour organiser sa grande revanche contre la Catalogne et Euskal Herria en particulier. La menace de reformer la loi électorale se convertira maintenant en réalité pour rogner la représentation politique de ces deux nations dans le parlament espagnol et commencer la reconquête culturelle, politique et economique révée de la Catalogne et Euskal Herria, avec la participation active de la coalition de la nouvelle droite espagnole PSOE-PCE-IU.

Avec le résultat électoral du 12 mars de nouveau la longue nuit fasciste tombe sur l’Espagne l’Espagnea impériale. Voici la politique de l’impérialisme: démocratie pour les impérialistes, fascisme pour le prolétariat, les masses travailleuses et exploitées, les marginalisés et les nations dominées.

La clase ouvrière commence à offrir une résistence fermée à l’offensive du capital. Ces jours-ci il y a une grande lutte ouvrière qui mérite être remarquée et par sa grande combativité et par les objectifs de classe pour lesquels elle lutte: à Gijón (Asturies) les travailleurs du chantier naval de NAGISA sont retournés à la grève et ont occupé le chantier en se défendant avec toute sorte d’engins fabriqués par eux-mêmes, des brutales charges et agressions des force répressives envoyées par le gouvernement et la patronat our les déloger. La lutte de ces ouvriers c’est en solidarité avec une centaine de jeunes travailleurs des chantiers que l’entreprise embauche temporairement et les licencie quant il veut. Ces luttes ont atteint leur apogée en pleine campagne électorale et pas un seul des partis qui se réclament encore de la classe ouvrière ont bougé un doigt wt ils n’ont pas non plus levé la voie pour dénoncer ces agressions sauvages ou bien pour appeler à la solidarité aux autres travailleurs. NAGISA est un exemple pour tous les travailleurs. NAGISA est le chemin à suivre pourque de nouveau et tout au long d’une dure lutte, le prolétariat industriel face irruption de nouveau dans la scène politique non seulement avec ses revendications immédiates de classe mais aussi avec ses clairs et nets objectifs de revolution sociale pour l’émancipation de tous les travailleurs et de tous les opprimés et exploités. Ici se trouve le vrai camp de bataille du proletariat et des grandes masses travailleuses et exploitées et non pas dans le cirque électoral monté par la bourgeoisie impérialiste et ses laquais. Ainsi des détachements importants du prolétariat commencent à comprendre. La lutte de classes reprend de nouveau.

COMUNISTES de CATALUNYA

14 mars 2000


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