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From holenweg@vtx.ch (Pascal Holenweg)
Date Mon, 17 Apr 2000 06:21:39 +0200
Subject globe_l: 16.4 Bulletin de la CSSI


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BULLETIN D'INFORMATION DE LA
COMMISSION SOCIALISTE DE SOLIDARITŠ INTERNATIONALE
GenËve, le 27 Germinal 208 / 16 avril 2000

(Ce bulletin ne paraÓt dÈsormais qu'en fonction du soutien qu'il reÁoit.
Merci donc ý celles et ceux dont le soutien a permis la parution de ce
numÈro. Pour les modalitÈs de ce soutien, voir ci-dessous)

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1. BURKINA FASO : ESCALADE RŠPRESSIVE, APPELS URGENTS

2. COMMENT NOUS SOUTENIR

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1. BURKINA FASO :  HALTE A L'ESCALADE REPRESSIVE - APPELS URGENTS

Du Collectif des Organisations DÈmocratiques de Masse et de Partis Politiques :
 ( AJB -ACAT - AESO - AJPT - Ass. KEBAYINA/FB - ATL-X9  - ABPEC   -ABASS  -
AVOB  - CIJ-TS Collectif/CGT-B - FANIDHO - FTS - GÈnÈration/LS - Groupe du
14 FÈvrier  - LDLP - LIATD- MBDHP  - MBEJUS  - NDH/Burkina  - PNR-JV  -
Promo/ F&D  - RFB  -SATB - SEP  - SYNAJ  - UJA-B  - UGEB ) :

Le rÈgime du Capitaine Blaise CompaorÈ vient de franchir un pas de plus dans
l'escalade rÈpressive.
En effet, le Samedi 8 Avril 2000 ý Ouagadougou, les forces de rÈpression ont
tirÈ sur des manifestants pacifiques lors de la Marche Nationale de
protestation contre l'impunitÈ appelÈe par le Collectif des Organisations
DÈmocratiques de Masses et des Partis Politiques.
La fusillade a ÈtÈ dÈclenchÈe sur le cortËge qui se dirigeait vers la
PrÈsidence pour remettre un message au PrÈsident du Faso, dans lequel il lui
est rappelÈ la volontÈ de dialogue du Collectif autour de sa plate-forme
qu'il n'a jamais voulu examiner.
Bilan provisoire : trente quatre (34) blessÈs et de nombreuses arrestations,
certaines personnes ont ÈtÈ rel’chÈes le lendemain dimanche.
Le Ministre de l'Administration Territoriale a tenu a fÈlicitÈ les forces
qui avaient ouvert le feu sur les manifestants, arguant la transgression par
le cortËge de " zones rouges " fixÈes par le ci devant maire Simon CompaorÈ.
Face ý cette rÈpression fÈroce, et en guise d'avertissement, le Collectif
contre l'impunitÈ a dÈclenchÈ sur l'ensemble du territoire national une
grËve de soixante douze (72) heures du lundi 10 au mercredi 12 Avril et
appelÈ la population a opposÈ partout une rÈsistance active au rÈgime
corrompu et sanguinaire du Capitaine Blaise CompaorÈ.
C'est ainsi que dans la journÈe du 10 avril, on a pu notÈ une effervescence
et de larges mouvements de protestation dans trente cinq (35) des quarante
cinq(45) provinces que compte le pays.
A nouveau, le pouvoir a rÈprimÈ violemment, faisant de nombreux blessÈs dont
deux cas trËs critiques et procÈdÈ ý de nombreuses arrestations.
Cette rÈpression sanglante traduit le dÈsarroi du pouvoir face ý la montÈe
de la mobilisation populaire dans le pays.
Le " Mouvement Trop c'est Trop " (nÈ au lendemain de l'assassinat du
journaliste Norbert Zongo et de ses trois compagnons) gagne en ampleur et
exige avec fermetÈ : VERITE ET JUSTICE.
Ayant ÈchouÈ dans les manúuvres de diversion et de dÈmobilisation du
mouvement populaire, le rÈgime a optÈ pour la violence militaire contre le
peuple.
Face ý cette grave situation, le Collectif de France Affaire Norbert Zongo
(COFANZO)
- dÈnonce cette rÈpression sanglante contre les manifestants du Collectif
contre l'impunitÈ,
- exige la libÈration immÈdiate et inconditionnelle de toutes les personnes
arrÍtÈes,
- le respect des libertÈs d'expression et de manifestations,
- la satisfaction des revendications du Collectif contre l'impunitÈ
- en appelle ý la solidaritÈ de l'opinion dÈmocratique avec la population
burkinabÈ en lutte pour conquÈrir la libertÈ et la justice .

Paris le 11 Avril 2000
Le Bureau du COFANZO


DECLARATION  A PROPOS DU MEETING-MARCHE NATIONAL DU 08 AVRIL 2000

Le 8 Avril 2000, alors que le Collectif des Organisations DÈmocratiques de
Masse et de Partis Politiques, abordait les abords des b’timents de la
Direction GÈnÈrale de la Police Nationale, dans sa marche vers la PrÈsidence
du Faso, les forces de rÈpression ont tirÈ sans sommation sur l'immense et
impressionnante foule qui Ètait sortie pour protester contre les dÈrives
autoritaires et la confiscation du processus dÈmocratique par le capitaine
Blaise COMPAORE et ses diffÈrents gouvernements.

La marche visait ý remettre un message au PrÈsident du Faso, dans lequel il
lui est rappelÈ la volontÈ de dialogue du Collectif autour de sa plate-forme
qu'il n'a jamais voulu examiner.

Aujourd'hui, tant ý l'intÈrieur qu'ý l'extÈrieur, le Burkina Faso, occupe
les rangs des pays marquÈs par une crise structurelle sans prÈcÈdent, qui
portent des institutions dÈficitaires ý tous les niveaux ( justice,
parlement, exÈcutif).

L'impunitÈ, chancre de la dÈmocratie, est ÈrigÈe en mÈthode de gouvernement.
Le meeting-marche national du 08 Avril 2000 avait pour objectif de rappeler
cette situation et de dire non aux tripatouillages tous azimuts des dossiers
de Norbert ZONGO et de David OUEDRAOGO.

Au plan extÈrieur, notre pays, non seulement viole les traitÈs et
conventions qu'il signe comme c'est le cas de la RÈsolution des Nations
Unies sur l'Angola, mais Ègalement, s'associe aux crimes de gÈnocides au
LibÈria, en Sierra Leone. Des tonnes d'armes (68t environ) sont envoyÈes en
Sierra Leone, dans ce pays o˜ les  rebelles du RUF de FodÈ SANKO commettent
les crimes les plus exÈcrables et violent abondamment les droits humains.

Le meeting - marche du 8 Avril 2000 avait pour but de dÈnoncer cette
politique irresponsable pratiquÈe par le capitaine Blaise CompaorÈ et son
Èquipe ý l'extÈrieur.

Le Ministre de l'Administration Territoriale fÈlicite les forces de l'ordre
pour avoir rÈprimÈ les forces populaires, rÈvÈlant ainsi sa complicitÈ de
toujours avec le PrÈsident de la DÈlÈgation SpÈciale qu'il vient
d'introniser ý la suite de la dissolution des Mairies. Il devait plutÙt
fÈliciter les militants du Collectif qui, malgrÈ la rÈpression fÈroce et
sanglante n'ont ni cassÈ, ni bršlÈ dans la ville.

Dans nos rangs, nous comptons une trentaine de blessÈs dont sept (07)
graves, alors que notre marche Ètait pacifique. Nous comptons Ègalement six
(06) arrestations : Madame CONFE Binta, Madame KOANDA Abibou, Mademoiselle
TOE AÔda, Kama Kodjo, Nougtara et Silga. Quatre parmi les six ont ÈtÈ
libÈrÈs tandis que deux (02) sont toujours dÈtenus. Le Collectif met en
garde le MinistËre de l'Administration Territoriale, la DÈlÈgation SpÈciale
qui reÁoivent sans rÈflÈchir leurs instructions de la garde prÈsidentielle,
trempÈe dans les assassinats de Norbert ZONGO et de David OUEDRAOGO.

C'est pourquoi, en guise d'avertissement, le Collectif dÈcide sur l'ensemble
du territoire national, l'organisation d'une rÈsistance active : 

 1. Un dÈbrayage de 72 heures, les Lundi 10, Mardi 11 et Mercredi 12 Avril
2000 ;

2. Durant ces trois (3) jours, les diffÈrents Collectifs Provinciaux devront
trouver toutes les formes de protestations en direction des institutions
(Hauts Commissariats, Mairie, PrÈfectures, AssemblÈe Nationale, PrÈsidence
du Faso Ö).

3. Durant ces 72 heures, les Ècoles, les UniversitÈs, les services, les
marchÈs, doivent Ítre fermÈs sur l'ensemble du territoire national.

Pour le Collectif, la loi est Ègale pour tous. 

Mieux, il faut rappeler que le Collectif a organisÈ plusieurs marches dans
le calme et  la sÈrÈnitÈ ý destination du MinistËre de la Justice, de
l'AssemblÈe Nationale, de la PrÈsidence du Faso (nous Ètions passÈs devant
la grille fermÈ de la PrÈsidence pour Ítre reÁu par le Ministre de
l'Administration Territoriale et de la SÈcuritÈ, mandatÈ par le PrÈsident du
Faso).

Le prÈsident de la dÈlÈgation spÈciale de la ville de Ouagadougou, Simon
Compaore, interdit les marches vers les institutions. Il veut que le
Collectif s'adresse ý qui ?  Le Collectif ne saurait accepter cela.

Peuple du Burkina Faso,

Cette lutte est la tienne. c'est une lutte pour la vie, pour la justice. Une
lutte du bien contre le mal. C'est une lutte citoyenne. Aussi, le Collectif
vous appelle, ÈlËves et Ètudiants, travailleurs et travailleuses des
secteurs public, privÈ et informel, paysans, personnes du 3Ëme ’ge, femmes,
jeunes, le Collectif en appelle ý chacun de vous ; impliquez-vous o˜ que
vous soyez, dans cette lutte glorieuse et salvatrice de notre peuple ;
impliquez-vous davantage pour renforcer le Collectif, symbole de la lutte de
notre peuple.

- Dites non au pouvoir rÈpressif de la IVËme RÈpublique,
- Dites non ý l'opprobre dont les dirigeants de la IVËme RÈpublique veulent
couvrir notre peuple en le plongeant dans les trafics divers, dans la
corruption, dans le vol etc.
- Dites non ý tant de sang versÈ tant au plan national qu'international,
- Dites oui ý la rÈsistance active.

L'IMPUNITE NE PASSERA PAS !
L'INJUSTICE NE PASSERA PAS !

Ouagadougou, le 9 Avril 2000


Message du collectif au meeting-marche du 08 avril 2000

Peuples du Burkina Faso,
Chers compatriotes du pays rÈel

Vous sortez pour la 3Ëme fois au plan national et vous exigez la mise en
úuvre immÈdiate de la plate rÈnovÈe du collectif des organisations
dÈmocratiques de masse et de politiques, crÈe au lendemain du quadruple et
indigne assassinat de sapouy le 13 dÈcembre 1998.
De faÁon plus nette et claire, vous exigez
	-une vÈritable reforme de la justice
- un traitement de choc de l'impunitÈ
- un respect et une garantie des libertÈs civiles et politiques, le respect
des libertÈs acadÈmiques
- une relecture pratique et thÈorique de la constitution, du code Èlectoral
afin de permettre un exercice plein et politique de la dÈmocratie
voilý plus de dix-sept mois que le pouvoir de la 4Ëme rÈpublique de Blaise
CompaorÈ et les diffÈrents gouvernements du Burkina faso jouent au YOYO avec
notre peuple. Quant nous disons reforme de la justice, il se trouve toujours
des ministres pour dire qu'ils travaillent ý cela. Yarga Larba d'abord,
ministre de la crise, perdu ý l'Èpoque entre ses sentiments, ses intÈrÍts
personnels et ses vagues connaissances de la justice a errÈ, tournÈ sans
avoir pu esquisser les grandes lignes de cette reforme alors qu'il avait
tous les atouts compris dans les propositions du collectif des organisations
dÈmocratiques de masse et de partis politiques. Comme les autres ministres,
il fut remercier par Blaise CompaorÈ sans qu'il ne s'en rende compte.
 Paul KiemdÈ, vÈritable valseur, personne caractÈrisÈ par ses hÈsitations
qui s'englua trËs vite dans les intrigues du Palais et qui fšt emporter par
sa lenteur lÈgendaire, sans consistance.
Boureima Badini qui se plaÓt ý rappeler son titre de Magistrat, qui  semble
dÈcouvrir la justice par l'Ètat des prisons et le dÈnuement des Palais. TrËs
vite des Magistrats lui ont rappeler le mal indicible de la justice, maison
qu'il a lui mÍme contribuer ý dÈtruire depuis 1983 et bonjour les "oukases"
menaÁant les Magistrats, les rappels du droit de rÈserve ý respecter par les
magistrats alors que lui mÍme occupe les mÈdias de service pour raconter la
lÈgende d'une justice dÈpendante qu'il s'attache ý mettre au service de
Blaise CompaorÈ et de son frËre FranÁois CompaorÈ. OubliÈs les rËgles de
procÈdure, la dÈontologie, le serment du Magistrat et on donne les
injonctions aux juges, on veut plaire et adorant le jeu du balancier, on
ordonne la clÙture des dossiers, on menace les Magistrats.
Objectifs affichÈs au dÈpartement de la justice: 
- noyer les dossiers David Ouedraogo et Norbert Zongo.
- ProtÈger FranÁois CompaorÈ et les dignitaires et autres hommes et femmes ý
pouvoir Èconomique bizarre
Il faut ici et maintenant reformer la justice et la mettre au travail  face
ý l'impunitÈ, chancre de la dÈmocratie.
Nous disons de garantir et de protÈger les droits humains et les libertÈs
acadÈmiques. Le pouvoir rÈponds en transformant les lycÈes et collËges de
Ouagadougou en casernes, clÙtures et barricades, et pousse le cynisme en
plantant des pointes et autres objets contondant sur ses murs.
Il faudra autre chose pour arrÍter les ÈlËves et Èmousser leur volontÈ.
Nous demandons un amÈnagement de l'espace politique. Blaise CompaorÈ court
et crÈe avec les militants de son parti, des commissions du parti CDP qu'il
baptise commission de reformes politiques et de rÈconciliation nationale.
Vraiment sont - ce  Nabouho Kanidoua, Basile Guissou, Salif Diallo et autres
dÈputÈs obscurs qui vont reformer l'Ètat qu'ils ont construit?
Pourquoi ces commissions se sont contentÈs de balbutier, de mÍme ce sont des
commissions dirigÈes par Yero Boly,  bassolet Djibril et autres qui vont
empÍcher le Burkina Faso de recevoir Savimbi et ses autres mercenaires, qui
vont surveiller l'entrÈe des pierres prÈcieuses au Burkina faso? Autant
donnÈ des chËvres ý garder ý des hyËnes.

Peuples du Burkina Faso, chers compatriotes,

L'Etat BurkinabÈ aujourd'hui n'a plus un caractËre dÈmocratique. 
Nous ne pouvons pas continuer d'acceptez la corruption, les maquillages,
l'insÈcuritÈ des personnes organisÈ par l'Etat lui mÍme, les dÈtournements
de nos maigres moyens au niveau de petites unitÈs privatisÈes de faÁon
cavaliËre et intÈressÈ.
Nous ne pouvons accepter le rËgne des petits prÈsidents comme FranÁois
CompaorÈ et les passe-droits  aux opÈrateurs et opÈratrices Èconomiques.
Nous ne pouvons pas accepter les excavations de nos richesses nationales, la
mise en coupe rÈglÈe et le bradage du moindre mËtre carrÈ de nos sols et
sous-sols.
Nous ne pouvons nous taire devant la dÈnaturation de nos institutions, la
comÈdie et le thÈ’tre dÈmocratique qu'elles jouent.
Nous ne pouvons pas accepter les ventes d'armes par tonnages incalculÈs ý
des pays africains, le trafic de diamants et autres pierres prÈcieuses, des
produits pÈtroliers ý l'Angola de Savimbi, ý la Sierra lÈonne de FodÈ
Sankho, au LibÈria de Charles SomÈ Taylor car tel est son nom au Burkina Faso.

Peules du Burkina faso, chers compatriotes,

Nos forces de sÈcuritÈ sont des forces de l'insÈcuritÈ.
- elles sont passÈes maÓtresses dans la pose et la pratique des tables
d'Ècoutes tÈlÈphoniques. En effet, il n'y a pas un responsable de
l'opposition ou de la sociÈtÈ civile qui ne soit mis sur table d'Ècoute
tÈlÈphonique.
- Des notes d'informations faites par les services secrets du Burkina faso
mettent les citoyens BurkinabÈ en danger ý l'intÈrieur comme ý l'extÈrieur
de notre pays.
Ainsi par exemple le journal Ivoirien "Le libÈral" de sinistre renommÈe
Ècrit et nous citons: " La police BurkinabÈ souligne la collusion entre le
Ministre Ngoran Niamien et Halidou Ouedraogo dans l'affaire dite des 100
millions"
Aujourd'hui que nous allons vers une clarification de ce dossier en faveur
de Halidou Ouedraogo, que vont dire les hommes et les femmes du ministËre de
la sÈcuritÈ, je dirai de l'insÈcuritÈ, de l'administration territoriale qui
se sont livrÈs ý ce sale travail.
Autres  facteurs de l'insÈcuritÈ dans notre pays, les comportements du
rÈgime de Blaise CompaorÈ et de ses protagonistes vis ý vis des pays
voisins, vis ý vis des conventions et traitÈs qu'ils signent et ratifient. 
Vis ý vis de la sociÈtÈ internationale, notre pays est intervenu au LibÈria
dans les annÈes 90 et est associÈ aux tueries de ce pays aux cÙtÈs de
Charles Taylor. Cette situation a crÈe un sentiment d'Ècúurement au niveau
de notre Peuple.
Le message rÈpÈtÈ des anciens du LibÈria donne froid au dos. Que les
responsables rÈsolvent ce problËme. Il en de mÍme des dossiers au niveau du
collËge des sages, au MBDHP et au  niveau des commissions crÈes par Blaise
CompaorÈ.
L'organisation Human Rights Watch dÈnonÁant et dÈcrivant les types de
contrat de commerce, de sociÈtÈs, de manúuvres, de comportements de l'Etat
BurkinabÈ, dÈcrit les tonnages d'armement que notre pays a charriÈ en Sierra
LÈonne ( 67 tours rÈvÈlÈs ). Les immatriculations des avions, autres
prÈcisions confondent le rÈgime de Blaise CompaorÈ.
Le conseil de sÈcuritÈ dans un rapport prÈcis vient de confondre, d'Èpingler
le rÈgime de Blaise CompaorÈ dans sa collusion dans l'affaire des diamants
de la honte et de sang avec Jonas Savimbi de l'Angola.
La violation des rÈsolutions du conseil de sÈcuritÈ de l'ONU dans le cadre
de cette sordide affaire met notre pays ý la portÈe des sanctions. 
Issouf Ouedraogo a du travail entre Ouagadougou et New-York; il doit
expliquer au conseil de sÈcuritÈ, le degrÈ d'implication du Burkina faso
dans ce commerce macabre. Il devrait dans tous les cas changer de langage
car ce qui est dit dans nos petits Ècrans est franchement ridicule.

Quel Etat? Quels dirigeants avons-nous aujourd'hui?

Le fourmillement de nouveaux riches du rÈgime fourbis dans la science et les
messes noires sont autant de dÈfis lancÈs ý notre pays.
		
- un audit de l'administration de Blaise CompaorÈ s'impose dans le cadre du
traitement des dossiers de crimes Èconomiques recensÈs dans le rapport du
collËge des sages.
- Une commission d'enquÍte internationale doit vÈrifier le degrÈ
d'implication du rÈgime de Blaise CompaorÈ dans les affaires de diamants et
autres commerces illicites
- Les sanctions que subiront le Burkina faso devraient Ítre endossÈe par
Blaise CompaorÈ et ses proches.

Peuples du Burkina Faso, chers compatriotes,

Le collectif rappelle qu'il est soudÈ, unis autour de la plate-forme qui
recËle la clef du rËglement de la crise structurelle qui secoue le Burkina
Faso. Il est aujourd'hui politique de demander ý Blaise CompaorÈ et ý son
rÈgime la mise en úuvre de cette plate-forme.
Les arrestations prÈventives de Marcel Kafando et autres Nacoulma Wanpasba
dit Mbayimsga doivent entraÓner l'interpellation de FranÁois CompaorÈ et de
toutes les personnes trempÈs dans les affaires David Ouedraogo et Norbert Zongo.
Le piÈtement dans l'instruction de l'affaire Norbert Zongo et David
Ouedraogo, les falsifications des piËces des dossiers dans ces affaires, le
tripatouillage des PV de la commission d'enquÍte indÈpendante, la
confiscation du traitement de ces dossiers par les magistrats et avocats de
service ont crÈe un sursaut au niveau du palais de Justice.
Le collectif salut haut ces magistrats qui ont dit non ý la mise sous
boisseau de la justice. 
Ces magistrats ont refusÈ les ordres complices et liberticides. 
Aujourd'Hui c'est tout l'Etat qu'il faut revoir et c'est la transparence
qu'il faut imposer comme mÈthode de gestion et de fonctionnement de la citÈ.
Pour cela, le collectif renouvelle son appel ý Blaise CompaorÈ pour une
discussion sur tous ces points cruciaux qui demandent ý Ítre traitÈs pour
une dÈmocratisation rÈelle de notre pays.

Na anlarra an sarra!
Na anlarra an sarra!

Mobilisons nous pour un aboutissement immÈdiat des points de notre plate -forme.

Le PrÈsident du Collectif
Halidou OUEDRAOGO


MESSAGE  DU  PAYS  REELA SON EXCELLENCE  BLAISE COMPAORE, PRESIDENT DU FASO
( Ouagadougou, 08 Avril 2000 )

Monsieur le PrÈsident,

	Comme vous le savez, depuis le 13 DÈcembre 1998, notre pays vit une crise
sans pareille dans toute son histoire. C'est une crise trËs profonde qui
dure dÈjý depuis seize ( 16) mois . Vous le savez aussi peut-Ítre, la crise
est alimentÈe par le raz- le- bol ressenti par notre peuple face aux
nombreux crimes de sang et crimes Èconomiques, le rËgne sans partage,
l'arrogance, des diffÈrents rÈgimes que vous animez depuis 1987. 

Monsieur le PrÈsident,
	Les torts faits ý notre peuple par votre pouvoir sont innombrables et graves :

v La corruption, utilisÈe comme mÈthode de Gouvernement, a gagnÈ tous les
secteurs de la vie nationale et toutes les couches sociales. La corruption
est telle aujourd'hui que, pour de nombreux burkinabË, instruits par les
pratiques de votre pouvoir, l'essentiel, c'est d'accumuler les richesses,
peu importent les moyens. Nous notons ý ce propos que contrairement ý un de
vos serviteurs, le Dr Bognessan qui, sans doute dans un Èclair de  luciditÈ,
avait pu diagnostiquer que " la morale agonise " au Faso, vous vous refusez
ý Èvoquer le fait, prÈfÈrant mettre la dÈnonciation de la corruption sur le
compte de la jalousie ! DËs lors on comprend qu'aprËs avoir cultivÈ la
corruption, vous vous attachiez ý cultiver l'impunitÈ. Ainsi, les vols, les
dÈtournements, les crimes commis par vos proches et par tous ceux qui
agissent dans votre sillage, sont totalement impunis. Pire, leurs auteurs
bÈnÈficient souvent de promotions, d'o˜ leur mÈpris et leur arrogance vis ý
vis de leurs victimes, et des gens honnÍtes.

v   Les violations rÈpÈtÈes de la Constitution ont fait de notre loi
fondamentale une simple suite d'articles sans poids, ni valeur rÈels. Il ne
pouvait en Ítre autrement puisque cette constitution ne bÈnÈficie d'aucune
considÈration de la part de votre pouvoir, comme en tÈmoignent :	- les
tripotages qu'il ne cesse d'opÈrer sur la Constitution dans l'unique souci
de se pÈrenniser, - les violations rÈpÈtÈes des dispositions
constitutionnelles qui font de vous le garant du respect des accords et
autres engagements internationaux signÈs par notre pays. La derniËre en date
c'est la violation des sanctions de l'ONU contre l'UNITA qui risque de faire
encourir ý notre pays des sanctions de la part de la communautÈ
internationale. Les arguments avancÈs par le groupe d'experts du Conseil de
SÈcuritÈ de l'ONU n'ont reÁu de votre part aucune rÈfutation. Le comble
c'est que ces violations ont pour seule motivation les profits que vous
tirez personnellement des divers trafics menÈs au profit du NPFL de Charles
TAYLOR, du RUF de FodÈ SANKO et de L'UNITA de Jonas SAVIMBI et des autres
groupes rebelles, lesquels profits s'Èvaluent en diamants et en dollars,
Dieu seul sait ý quel point ces rebellions que vous avez contribuÈ ý
alimenter ont ruinÈ et meurtri les peuples LibÈrien, Sierra LÈonais, et
Angolais. 
Les nombreuses opÈrations de type mafieux dans lesquelles vous avez engagÈ
notre pays, donnant aujourd'hui de notre pays une image d'un Ètat
mercenaire. Il en rÈsulte que dans de nombreuses contrÈes de la sous-
rÈgion, il n'est ni honorable, ni mÍme prudent de se dÈclarer burkinabË.


Monsieur le PrÈsident,
	s'il est un domaine o˜ votre gestion du Pouvoir a heurtÈ, heurte et rÈvulse
la conscience des burkinabË, c'est celui des Droits Humains, en particulier,
le droit le plus ÈlÈmentaire et en mÍme temps le plus sacrÈ : le droit ý la
vie. 
De tous les rÈgimes qui se sont succÈdÈs dans notre pays, le vÙtre est de
loin, celui qui a le plus attentÈ au droit ý la vie des burkinabË. De faÁon
plus concrËte,
Dans la liste macabre des derniers crimes de sang en date, figurent ceux de
David OUEDRAOGO en Janvier 98, de Norbert ZONGO et de ses trois compagnons
le 13 DÈcembre 1998 ; 
Ces cinq crimes qui sont les dÈtonateurs directs de la crise qui secoue le
pays depuis maintenant seize (16) mois, constituent les dossiers pendants
sur lesquels notre peuple attend et exige que la lumiËre se fasse. Mais
manifestement, votre Pouvoir n'entend pas faire la lumiËre sur ces crimes-
lý. Et pour cause ! En effet, tout est mis en úuvre pour empÍcher la
manifestation de la vÈritÈ sur ces affaires : depuis la mise en place sous
la pression populaire de la CEI jusqu'aujourd'hui, vos hommes, ý tous les
niveaux (armÈe, police, justice, gouvernement, Ö) multiplient les
obstructions au traitement correct des dossiers : faux tÈmoignages,
subornation de tÈmoins, usage de faux, dissimulation de preuves,
provocations, corruption, menaces etc. 

Aujourd'hui, ce sont des Officiers de Police Judiciaire, des gendarmes
assermentÈs qui se livrent ý la fabrication de faux ProcËs- Verbaux, dans le
but de protÈger votre frËre cadet, qui reste le principal responsable de la
mort de David OUEDRAOGO, et qui, rappelez-vous, est accusÈ de " meurtre et
recel de cadavre " sur la personne de quelqu'un qu'il prÈtend avoir
considÈrÈ comme un frËre.

Monsieur le PrÈsident, 
Dans les actions qu'il a dš engager pour faire aboutir sa plate-forme
d'action, le Collectif des Organisations DÈmocratiques de Masse et de Partis
Politiques ý constamment fait preuve de patience, de maturitÈ et de
responsabilitÈ, bref, de foi rÈpublicaine.

Vous auriez tort de vous mÈprendre sur l'interprÈtation d'une telle attitude
qui n'est ni un signe de faiblesse ou de peur, ni la manifestation d'un
manque de dÈtermination . Loin s'en faut !

Monsieur le PrÈsident,
ArrÍtez de vouloir continuer ý ruser avec notre peuple !

Les mÈthodes dilatoires, les tentatives de liquidation du Collectif par tous
les moyens notamment par les agressions contre ses composantes et ses
dirigeants, par les montages grotesques, ne peuvent qu'Ítre vaines car le
Collectif, c'est la pays rÈel, et le pays rÈel ne peut manquer ni
d'intelligence ni de force pour vaincre tous ceux qui se mettent ý dos le
peuple. 

Vous devez vous rendre ý l'Èvidence, 
- Que les dossiers David OUEDRAOGO, et Norbert ZONGO ne peuvent pas et ne
doivent pas Ítre enterrÈs, 
- Que la justice, doit et sera reformÈe en profondeur, 
- Que FranÁois COMPAORE accusÈ de "meurtre et recel de cadavre " ne peut pas
Èchapper ý la justice, il doit Ítre arrÍtÈ et jugÈ, 
- Que les diffÈrents dossiers de crimes impunis doivent Ítre et seront traitÈs. 

Bref, vous devez comprendre, Monsieur le PrÈsident, que la plate-forme
d'action du Collectif et le Collectif lui mÍme sont et demeurent
incontournables, n'en dÈplaise ý ceux qui ne veulent pas entendre cela.


Monsieur le PrÈsident, 
pour terminer, nous voudrions, de faÁon solennelle, interpeller encore une
fois votre conscience ý travers une question et une recommandation.

La question est, " Monsieur le PrÈsident, aimez-vous ce peuple que vous
prÈtendez diriger ? "

Dans l'affirmative et au nom du peuple, nous vous demandons simplement d'en
tirer, toutes les consÈquences d'une part, la responsabilitÈ qui est la
vÙtre dans les maux que connaÓt aujourd'hui le peuple, et d'autre part des
conclusions auxquelles ont abouti les structures que vous avez vous-mÍme et
de faÁon unilatÈrale, mises en place (CollËge de sages, CRN).

Dans la nÈgative, nous ne pouvons que retenir (et vous aussi) que vous aurez
affaire au jugement et ý la poubelle de l'histoire. 

Dans tous les cas, le Collectif tient ý vous assurer qu'il est plus que
jamais dÈterminÈ ý faire aboutir sa plate-forme d'action rÈnovÈe, convaincu
qu'il est de traduire ainsi les sentiments et aspirations profondes du
peuple burkinabË dans toutes ses composantes et mÈmorables du serment qu'il
a renouvelÈ le 13 DÈcembre 99 sur les tombes de Norbert ZONGO et des ses
trois  compagnons.

Quelle que soit l'option qu'il vous conviendra de prendre, le Collectif sera
prÈsent pour vous aider ý emprunter la voie des aspirations populaires ou
alors pour vous empÍcher de continuer ý torturer, ý humilier davantage notre
peuple, ce peuple si humain, si fier, si simple, mais aussi si dÈterminÈ et
surtout si courageux.

	Monsieur le PrÈsident, vous devez Ècouter le Collectif et Èpuiser avec lui
sa plate-forme d'action rÈactualisÈe 

Le collectif veut aujourd'hui des actes concrets sur la justice, la sÈcuritÈ
des personnes et des biens, une vÈritable dÈmocratie, un systËme politique
transparent ý tous les niveaux (Institutionnel, Èconomique, social et culturel).

Veuillez agrÈer monsieur le PrÈsident, l'expression de notre trËs haute
considÈration.


ACTION URGENTE

Awa KonatÈ, Documentaliste, responsable du Centre d'Information et de
Documentation de l'UIDH interpellÈe ý Ouagadougou le 10, 11 et 12 Avril 2000
par la Direction Centrale  d'Intervention Rapide (DCIR), avec 60 autres
personnes, membres et sympathisants du collectif des organisations
dÈmocratiques, de masse et de partis politiques.

Depuis l'assassinat de Norbert Zongo et de ses compagnons le 13 dÈcembre
1998, toutes les couches sociales du Burkina Faso, ý travers des meetings,
des marches et maintes autres actions, rÈclament vÈritÈ et justice et
luttent contre l'impunitÈ.

Un an et demi aprËs l'atroce ÈvÈnement, la justice est sujette ý des
blocages de la part de l'exÈcutif et des dignitaires du rÈgime. C'est dans
ce cadre que le collectif des organisations dÈmocratiques de masse et de
partis politiques ont organisÈ un meeting marche le 08 avril 2000 pour
protester contre cette  situation qui Èquivaut ý un dÈni de justice.
Sauvagement rÈprimÈ par la police, la gendarmerie et la garde
prÈsidentielle, le collectif a organisÈ un dÈbrayage actif qui visait le
dÈsaveu d'un tel comportement.

C'est dans ce cadre que Awa KonatÈ, 7 autres femmes et 30 militants du
collectif, responsables, ont ÈtÈ interpellÈs alors qu'ils Èchangeaient sur
la situation nationale ý la Boutique de Droit du MBDHP. EmmenÈs dans les
locaux de la DCIR, ils ont ÈtÈ rasÈs, humiliÈs et gardÈs ý vus.

Actions demandÈes
Adresser sans dÈlai par fax, Email, tÈlÈphone ou par tous autres moyens des
correspondances aux autoritÈs politiques du Burkina Faso pour :

1. Protester contre ces actes en ce qu'ils constituent des violations de la
DÈclaration Universelle des Droits de l'Homme, de la Charte africaine des
Droits de l'Homme et des Peuples, du pacte relatif aux Droits civils et
politiques, de la Convention contre la torture, et des dispositions des
articles 3, 7 et 8 de la constitution du Burkina Faso.
2. Exiger leur libÈration immÈdiate et sans condition
3. La fin des tracasseries ý l'encontre des militants et sympathisants des
droits humains, du collectif.

S'adresser ý :
Monsieur Blaise COMPAORE
PrÈsident du Faso
Ouagadougou, Burkina Faso
Fax (226) 31 49 26

Monsieur YÈro Bolly
Ministre de l'Administration Territoriale
01 BP 526 Ouagadougou 01
Fax (226) 31 72 00

Nous vous remercions de renvoyer au secrÈtariat de l'UIDH une copie de votre
rÈaction.
Ouagadougou le 12 avril 2000



A Monsieur Blaise CompaorÈ
PrÈsident du Faso,


Monsieur Le PrÈsident,

Le Samedi 8 avril, la manifestation pacifique qui se rendait ý la PrÈsidence
en vue de vous remettre un message de demande de dialogue du Collectif des
Organisations DÈmocratiques de Masse et des Partis Politiques autour des
questions graves qui prÈoccupent tout le pays a ÈtÈ violemment dispersÈ par
vos forces de l'ordre qui ont tirÈ sur la foule, sans sommation. 
Le lundi 10 Avril, votre pouvoir ordonne ý nouveau la rÈpression contre les
nombreuses personnes ayant rÈpondu ý l'appel du Collectif ý une grËve
gÈnÈrale de trois jours (du lundi 10 au mercredi 12 Avril).
Bilan provisoire de cette rÈpression sanglante : une quarantaine de blessÈs
dont deux cas trËs critiques et de nombreuses arrestations ;

Monsieur Le PrÈsident,
 Cette escalade rÈpressive contre ceux qui exigent la vÈritÈ et la justice
sur l'affaire Norbert Zongo et la fin de l'impunitÈ dans votre pays est en
contradiction flagrante avec vos dÈclarations officielles prÙnant " la paix
des cúurs et la rÈconciliation nationale,

C'est pourquoi, soucieux de la restauration de la paix sociale au Burkina Faso,
	Nous dÈnonÁons cette option violente de votre rÈgime et exigeons l'arrÍt
immÈdiat de cette escalade rÈpressive,
	La libÈration sans condition de toutes les personnes arrÍtÈes dans le cadre
des manifestations contre l'impunitÈ,
	La satisfaction effective des recommandations de la Commission d'EnquÍte
IndÈpendante et du CollËge des sages , la prise en compte et la satisfaction
dans les meilleurs dÈlais des revendications du Collectif des Organisations
DÈmocratiques de Masse et des Partis Politiques .


Texte de pÈtition et/ou lettre de protestation ý envoyer 
A Monsieur PrÈsident Blaise CompaorÈ :
PrÈsident du Faso
Ouagadougou
BURKINA FASO
Fax : 00 226 31 49 26

Paris le 11 Avril 2000
Le Bureau du COFANZO

N.B : Bien vouloir nous transmettre une copie des signatures de pÈtition
et/ou de la lettre de protestation.
Merci de dÈvelopper le plus largement possible cette campagne de protestation. 
Le Nƒ3 de Cofanzo-Infos fera l'Ècho des rÈcentes prises de position du
Collectif National contre l'impunitÈ.

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2. CE BULLETIN EST PRŠCAIRE, ET SA PARUTION INCERTAINE ET MENACŠE. Il ne
paraÓtra dÈsormais qu'une fois assurÈ son financement. : 

VOUS POUVEZ LE SOUTENIR ET LA GARANTIR de deux maniËres :

DEPUIS LA SUISSE OU L'ETRANGER, PAR UN SOUTIEN FINANCIER, Èvidemment, en
adressant vos dons 
. par virement sur le compte 42 5.371.347.08, Banque Migros, GenËve
. par chËques (barrÈs) ý l'ordre de Pascal Holenweg, ý l'adresse de la CSSI,
CP 343, CH-1211 GenËve 4

EN SURFANT -ET ÁA VOUS RAPPORTE ˆ VOUS AUSSI LA SOMME (MIRIFIQUE) DE 30
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@   Pascal Holenweg, GenËve (holenweg@vtx.ch)
@    "Ce qui vient au monde pour ne rien troubler 
@   ne mÈrite ni Ègards, ni patience"  (RenÈ Char)
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@   COMMISSION SOCIALISTE DE SOLIDARITŠ INTERNATIONALE
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@   http://www.onelist.com/subscribe.cgi/Forum-socialiste
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