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From holenweg@vtx.ch (Pascal Holenweg)
Date Mon, 15 May 2000 20:57:47 +0200
Subject globe_l: 15.5 TROUBLES (Bulletin de la CSSI)


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TROUBLES

BULLETIN D'INFORMATION DE LA
COMMISSION SOCIALISTE DE SOLIDARITŠ INTERNATIONALE
GenËve, le 26 FlorÈal 208 / 15 mai 2000

(Ce bulletin ne paraÓt dÈsormais qu'en fonction du soutien qu'il reÁoit.
Merci donc ý celles et ceux dont le soutien a permis la parution de ce
numÈro. Pour les modalitÈs de ce soutien, voir en fin de bulletin)

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1. TUNISIE : NOUVELLES DES FRONTS

2. ETATS-UNIS : AMNESTY CONDAMNE LE RECOURS GŠNŠRALISŠ ˆ DES TRAITEMENTS
CRUELS CONTRE LES PRISONNIERS

3. SERBIE : FLORA BROVINA, EMPRISONNŠE DEPUIS UN AN

4. L'AUTRE BENBRIK : DISPARU EN ALGŠRIE

5. DEUX NOUVELLES ADRESSES SUR LE RŠSEAU

6. COMMENT NOUS SOUTENIR

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1. TUNISIE : NOUVELLES DES FRONTS

A. LibÈration des membres  de l'association RAID ( ATTAC Tunisie) et
maintien des poursuites judiciaires ý leur encontre

B. Lettre ouverte aux dÈputÈs europÈens

C. Manifestation le 16 mai ý Paris

D. Campagne pour le droit au passeport

E. Taoufik Ben Brik piÈgÈ dans l'axe Alger-Tunis

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A. LibÈration des membres  de l'association RAID ( ATTAC Tunisie) et
maintien des poursuites judiciaires ý leur encontre

C.R.L.D.H.  Tunisie
ComitÈ pour le Respect des LibertÈs et des Droits de l'Homme en Tunisie
21 ter rue Voltaire 75011  Paris- France
fax : (33) 0169058961 	E-Mail : crldht@aol..com 
http ://  www.maghreb-ddh.sgdg.org
membre du RÈseau Euro-mÈditerranÈen des Droits de l'Homme 

CommuniquÈ

LibÈration des membres  de l'association RAID ( ATTAC Tunisie) et maintien
des poursuites judiciaires ý leur encontre

Le 8 mai 2000 vers 21 heures, Fathi Chamkhi, prÈsident du Rassemblement pour
une alternative internationale de dÈveloppement (RAID) (association
appartenant au rÈseau ATTAC),  Mohamed Chourabi, un membre actif de la mÍme
association et de Iheb El Hani, le gÈrant de l'unitÈ de reprographie o˜
l'interpellation des deux militants du RAID a eu lieu le 8 avril 2000, ont
ÈtÈ libÈrÈ.
Rappelons que Fathi Chamkhi et ses deux camarades ont ÈtÈ inculpÈs par le
juge d'instruction le 15/4/2000 pour " diffusion de fausses nouvelles de
nature ý troubler l'ordre public ", "diffamation de l'ordre public ", "
appel ý violer les lois du pays" et " appartenance ý une association non
reconnue " selon les articles 44,49, 50 et 51 du Code de la presse et les
articles 3, 4, 5 et 30 de la loi sur les associations .
Le juge d'instruction avait refusÈ leur mise en libertÈ provisoire. Leurs
conditions d'incarcÈration ý la prison de Mornag Ètaient dures.
L'Èlargissement des trois personnes n'annule pas les inculpations qui pËsent
sur eux. En effet, Fathi Chamkhi et Mohamed Chourabi restent inculpÈs de "
maintien d'une association non reconnue " et de " diffusion de fausses
nouvelles " et Ihed El Hani de " diffusion de fausses nouvelles ".
Ces chefs d'inculpation constituent une violation du droit ý l'organisation
et ý l'expression reconnu par l'article 8 de la Constitution tunisienne et
les conventions internationales en la matiËre ratifiÈes par le gouvernement
tunisien. Le RAID a agi conformÈment ý la loi du pays en dÈposant un dossier
annonÁant sa constitution auprËs du gouvernorat de Tunis le 9 septembre
1999. Il n'a pu, malgrÈ ses multiples dÈmarches, obtenir aucun rÈcÈpissÈ.
Trois mois aprËs le dÈpÙt du dossier, en l'absence d'une rÈponse nÈgative du
ministre de l'IntÈrieur et conformÈment ý la loi sur les associations, le
RAID aurait dš pouvoir Ítre enregistrÈ comme association au Journal officiel
de la RÈpublique tunisienne (JORT). NÈanmoins, les services du JORT ont
refusÈ l'enregistrement en l'absence du rÈcÈpissÈ que le gouvernerat de
Tunis aurait dš remettre ý Fathi Chamkhi comme la loi le stipule.
Le RAID a donc tout au long de sa dÈmarche respectÈ la loi.
L'Èlargissement de Fathi Chamkhi et Mohamed Chourabi ne met pas fin ý leur
poursuite judiciaire, ni au harcËlement des militants de cette association.
Jallel Zoghlami, membre du RAID, condamnÈ ý trois mois de prison ferme, est
toujours, incarcÈrÈ ý la Prison du 9 avril suite ý une mascarade judiciaire.
Le RAID est toujours considÈrÈ comme une association hors la loi.
Le ComitÈ pour le respect des libertÈs et des droits de l'homme en Tunisie
se rÈjouit de la libÈration de Fathi, Mohamed et Iheb qui fait suite ý une
large campagne de mobilisation impliquant le rÈseau ATTAC international, la
presse, les organisations internationales et arabes des droits de l'homme,
les mÈdias. La mobilisation doit se poursuivre afin d'obtenir la libÈration
de Jallel, l'abandon des poursuites ý l'encontre des trois personnes
libÈrÈes, l'octroi du rÈcÈpissÈ ý RAID pour que cette association puisse se
faire enregistrer au JORT ainsi que l'arrÍt de toutes les formes de
harcËlement ý l'Ègard de ses adhÈrents.
Paris, le 12 mai 2000

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B. Lettre ouverte aux dÈputÈs europÈens

Tunisie: le Parlement europÈen doit agir!
Lettre ouverte aux dÈputÈs europÈens


Human Rights Watch, Amnesty International, la FÈdÈration Internationale des
ligues des Droits de l'Homme (FIDH), le RÈseau euro-mÈditerranÈen des droits
de l'Homme et Reporters Sans FrontiËres (RSF) ont appelÈ les institutions
europÈennes ý condamner fermement les actes d'intimidation et le harcËlement
systÈmatique ý l'encontre des dÈfenseurs des droits de l'Homme et de leur
famille ainsi que des organisations non-gouvernementales indÈpendantes en
Tunisie.

Les droits de l'Homme et les principes dÈmocratiques constituant un ÈlÈment
essentiel de l'Accord d'association liant l'UE et la Tunisie, il est
fondamental que les institutions europÈennes Èlaborent des critËres clairs
permettant d'amener les parties ý l'Accord ý respecter les standards
internationaux et ý dÈnoncer avec fermetÈ les violations de ces standards. 

Nous appelons le Parlement europÈen ý dÈbattre de la situation des droits de
l'Homme en Tunisie et ý adopter une rÈsolution sur cette question lors de sa
session plÈniËre de la semaine prochaine, ý Strasbourg. Le Parlement n'a pas
adoptÈ de rÈsolution concernant la Tunisie depuis 1996, en dÈpit de la
dÈtÈrioration de la situation des droits de l'Homme. Le Parlement doit agir
maintenant s'il veut se conformer ý son engagement en faveur des droits de
l'Homme et de la dÈmocratie. 

Les conclusions du Rapporteur spÈcial sur la libertÈ d'expression et
d'opinion de la Commission des droits de l'Homme des Nations Unies de mars
2000 constate que la situation des droits de l'Homme en Tunisie s'est
sÈrieusement dÈgradÈe.

Nous sommes consternÈs par la dÈcision prise par la ConfÈrence des
PrÈsidents du Parlement europÈen de ne pas traiter de la Tunisie la semaine
prochaine. Les grands groupes politiques se sont une fois de plus laissÈ
inflÈchir par la pression exercÈe par les autoritÈs tunisiennes.

En restant silencieux la semaine prochaine, le Parlement europÈen perdrait
une opportunitÈ de tÈmoigner sa solidaritÈ avec les dÈfenseurs des droits de
l'Homme tunisiens et les organisations non-gouvernementales indÈpendantes.
Sa crÈdibilitÈ au regard du rÙle de dÈfense des droits de l'Homme et de la
dÈmocratie dans le monde qu'il prÈtend jouer en serait sÈrieusement affectÈe.

Nous avons Ègalement appelÈ le Parlement europÈen ý appuyer notre demande au
Conseil des Ministres de rÈunir une session extraordinaire du Conseil
d'association UE/Tunisie, ce que l'UE est en mesure de faire puisqu'elle
prÈside actuellement cet organe. Une telle rÈunion extraordinaire serait
essentiellement consacrÈe aux droits de l'Homme et ý la dÈmocratie.

C'est pourquoi nous vous demandons de mettre tout en úuvre pour que la
Tunisie soit incluse dans la liste des thËmes des rÈsolutions urgentes lundi
15 mai.

Bruxelles - Paris - Copenhague, 12 mai 2000.

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C. MANIFESTATION MARDI 16 MAI A PARIS

From: albator <albator@ecn.org>
Subject: [infozone_l] Tunisie [ Appel ý Manif ] 
Date: Fri, 12 May 2000 12:15:36 -0700

 Un collectif national de soutien au membres du Rassemblement pour une
 Alternative de DÈveloppement International (RAID-ATTAC Tunisie), regroupant
 une douzaine d'associations, organisations politiques ou syndicales,
appelle  ý manifester

 EN SOUTIEN AU MEMBRES DU RAID-ATTAC POURSUIVI PAR LE POUVOIR TUNISIEN

 POUR LA LIBERATION DES PRISONNIERS D'OPINION INCARCERES ET LE RESPECT DES
LIBERTES DEMOCRATIQUES EN TUNISIE.

 Rendez-vous ý 18H DEVANT L'AMBASSADE DE TUNISIE, 25 r Barbet de Jouy,75007,
 Paris

 membres du collectif :
 Attac, SNESup, Droits Devant, Groupe des 10, Sud Etudiant, ComitÈ de
 Ssoutien aux Luttes Civiles et Politiques en Tunisie (CSLCPT), JCR-RED,
 ComitÈ pour le Respect des LibertÈs et des Droits de l'Homme en Tunisie
 (CRLDHT), Groupe de Travail sue la Tunisie (GTT) PCF, FSU, LCR

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D. CAMPAGNE POUR LE DROIT AU PASSEPORT

From: CRLDHT@aol.com
Date: Fri, 12 May 2000 08:44:08 EDT
Subject: [ldh-rezo] Tunisie: campagne de l'ATFD pour le droit au passeport


C.R.L.D.H.  Tunisie
Comite pour le Respect des Libertes et des Droits de l Homme en Tunisie
21 ter rue Voltaire 75011  Paris- France fax : (33) 0169058961  E-Mail : 
crldht@aol..com http ://  www.maghreb-ddh.sgdg.org
membre du Reseau Euro-mediterraneen des Droits de l Homme 
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´ Le droit au passeport est un droit pour toute citoyenne et tout citoyen ª

L Association Tunisienne des Femmes Democrates ( ATFD) lance une campagne  
intitule ´  le droit au passeport est un droit  pour toute citoyenne et tout 
citoyen ª dont le support est une carte postale  adressee a  monsieur le 
President de la Republique Tunisienne - palais de Carthage - Tunis, portant 
les photos  de Ouseyma Hammami (10 ans), Sarah Hammami (1 ans), Nadia Hammami 
(15 ans), Sihem Ben Sedrine et Fatma Ksila et mentionnant le texte suivant :
***************************************
A Monsieur le President,
Je vous prie d intervenir  pour que Nadia HAMMAMI, Sarra HAMMAMI, Ouseyma 
HAMMAI, Sihem BEN SEDRINE et Fatma KSILA aient droits a leurs passeports
prenom (s), nom, adresse, signature 
****************************************
Cette campagne qui a debute le samedi  6 mai 2000 par une journee d action 
dans les locaux de l ATFD  (6 rue de Liban 1000 Tunis tel : 2161 794131 - fax 
: 799225) a deja obtenu un resultat puisque Fatma Ksila vient de recuperer 
son passeport le lundi 8 mai 2000.

Le CRLDHT appelle les organisations franÁaises, arabes et internationales  a 
relayer la campagne de l ATFD 
… en assurant la duplication, la diffusion et la signature de la carte postale
… en adressant des messages de soutien, de sympathie et de solidarite aussi 
bien a l ATFD qu individuellement a chacune des personnes  visees par la 
campagne.
… en envoyant le texte de la carte postale a Mr le President de la Republique 
… intervenir aupres des autorites consulaires et diplomatiques tunisiennes 
dans leurs pays respectifs pour exiger la restitution des passeports .
en informant de retour le CRLDHT des differentes demarches faites .

Paris ; le 12 mai 2000

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E. TAOUFIK BEN BRIK PIŠGŠ DANS L'AXE ALGER-TUNIS

(AP, Reuters 11.5, El Watan 14.5) Taoufik Ben Brik a dÈcidÈ de poursuivre sa
grËve de la faim aprËs s'Ítre vu interdire le 11 mai, sur instructions
d'Alger,  d'embarquer ý Paris ý bord d'un avion pour Alger. Les proches du
journalistes ont expliquÈ l'attitude des autoritÈs algÈriennes par la
crainte du prÈsident Bouteflika de voir la presse algÈrienne Èpouser plus
encore le combat de Taoufik Ben Brik pour la libertÈ d'expression. Le
directeur d'"El Watan", qui accompagnait Taoufik Ben Brik, a rappelÈ que
celui-ci menait un combat qui "dÈpasse le simple cadre de la Tunisie", qu'il
Ètait "devenu pour nous, journalistes du monde arabe, un symbole" et que les
autoritÈs algÈriennes craignaient que son arrivÈe ý Alger "ne permette aux
journalistes algÈriens de soulever le problËme de la libertÈ d'expression".
Omar Belhouchet considËre que la dÈcision des autoritÈs algÈriennes, qu'il
qualifie de "coup tordu" et de "grossiËre et maladroite",  replonge
l'AlgÈrie "dans le statut d'une nation fermÈe, peu soucieuse du respect des
principes les plus ÈlÈmentaires de la vie"En outre, Abdelaziz Bouteflika
doit se rendre le 15 mai en visite en Tunisie. Le journaliste tunisien
devrait Ítre rÈhospitalisÈ ý l'hÙpital de la PitiÈ-SalpÍtriËre ý Paris. En
AlgÈrie, de nombreuses associations et des partis politiques ont tÈmoignÈ de
leur soutien ý "TBB" et protestÈ contre l'interdiction de sÈjour de fait qui
lui a ÈtÈ signifiÈe en AlgÈrie

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2. ETATS-UNIS : AMNESTY CONDAMNE LE RECOURS GŠNŠRALISŠ ˆ DES TRAITEMENTS
CRUELS CONTRE LES PRISONNIERS

Date: Fri, 12 May 2000 08:29:17 +0100
From: "B.Bec" <b-bec@imaginet.fr>


COMMUNIQUE DE PRESSE
Amnesty International Belgique francophone
Contact: MARIE NOEL, mnoel@aibf.be
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Štats-Unis
Le ComitÈ des Nations unies contre la torture doit condamner le recours
gÈnÈralisÈ ý des traitements cruels
Index AI : AMR 51/068/00
9 mai 2000

" Le recours ý la cruautÈ ý l1Ègard des dÈtenus et des prisonniers tend ý
devenir la norme sur tout le territoire amÈricain ", a dÈclarÈ Amnesty
International aujourd1hui (9 mai 2000), alors que les autoritÈs de
Washington s1apprÍtent ý se prÈsenter demain, pour la premiËre fois, devant
le ComitÈ des Nations unies contre la torture ý GenËve.
Depuis que les Štats-Unis ont ratifiÈ la Convention contre la torture en
octobre 1994, le choix d1une politique de plus en plus rÈpressive ý l1Ègard
des dÈlinquants et criminels entraÓne le dÈveloppement de pratiques qui
favorisent la torture et d1autres formes de mauvais traitements, pourtant
interdits par les normes internationales.
L1augmentation spectaculaire de la population carcÈrale, qui a atteint
rÈcemment le chiffre sans prÈcÈdent de deux millions de personnes, et les
pressions auxquelles sont soumis de ce fait les Ètablissements
pÈnitentiaires ont contribuÈ ý multiplier les mauvais traitements envers les
hommes, les femmes et les enfants en dÈtention. Les brutalitÈs policiËres
sont endÈmiques dans certaines rÈgions et dirigÈes de maniËre
disproportionnÈe contre les minoritÈs ethniques et raciales.
" Isolement prolongÈ dans les quartiers de trËs haute sÈcuritÈ, emploi
frÈquent d1aÈrosols de produits chimiques destinÈs ý neutraliser les
suspects et les prisonniers, incarcÈration des demandeurs d1asile dans des
conditions cruelles et dÈgradantes, utilisation d1armes envoyant des
dÈcharges Èlectriques dans les maisons d1arrÍt et les salles d1audienceS les
Štats-Unis disposent de toute une panoplie de mÈthodes rÈpressives, qui ont
tendance ý se banaliser alors qu1elles sont contraires ý l1esprit de la
Convention : abolir la torture et les mauvais traitements infligÈs par les
Štats aux quatre coins du globe ", a soulignÈ Amnesty International.
Parmi les informations rÈcentes faisant Ètat du recours ý la torture ou ý
d1autres formes de mauvais traitements aux Štats-Unis, citons notamment les
cas suivants :
_ Ronnie Hawkins, contraint de porter une ceinture neutralisante
tÈlÈcommandÈe pendant une audience publique, a ÈtÈ soumis ý une dÈcharge
Èlectrique de 50 000 volts pendant huit secondes sur ordre du juge, qui
voulait le punir de ses interventions. Au cours de la derniËre dÈcennie, une
centaine de juridictions au niveau fÈdÈral, Ètatique et local ont acquis ce
type de ceinture.
_En Virginie, des dÈtenus incarcÈrÈs dans deux Ètablissements de haute
sÈcuritÈ ont ÈtÈ soumis de maniËre arbitraire ý des dÈcharges Èlectriques
envoyÈes par des pistolets incapacitants ý aiguillons.
_ Perry Conner, qui a ÈtÈ frappÈ au niveau des parties gÈnitales et soumis
de maniËre rÈpÈtÈe ý des dÈcharges Èlectriques jusqu1ý ce qu1il perde le
contrÙle de ses intestins, a ÈtÈ privÈ de douche pendant six jours.
_ Le recours gÈnÈralisÈ au placement ý l1isolement ý titre de sanction et
l1utilisation abusive d1entraves, de menottes et de dispositifs ý quatre
points d1attache ont ÈtÈ signalÈs dans un Ètablissement pour mineurs du
Dakota du Sud.
_ James Earl Livingston, atteint de troubles mentaux, est mort aprËs avoir
ÈtÈ aspergÈ de gaz poivre et attachÈ ý une chaise d1immobilisation.
Plusieurs dÈcËs sont survenus aprËs l1utilisation de ce moyen de contrainte.
_ Du gaz poivre ý l1Ètat liquide a ÈtÈ appliquÈ directement dans les
yeux de
manifestants pacifiques qui protestaient contre l1abattage des arbres ;
cette technique aurait ÈtÈ de nouveau utilisÈe contre les contestataires du
sommet de l1OMC en 1999.
Dans un rapport faisant part de ses motifs de prÈoccupation au ComitÈ contre
la torture, Amnesty International constate la mauvaise volontÈ dont fait
preuve le gouvernement amÈricain lorsqu1il s1agit de respecter le droit
international en matiËre de droits humains et de s1imposer ý lui-mÍme les
normes de conduite qu1il exige si souvent des autres pays.
" De mÍme que pour d1autres traitÈs internationaux relatifs aux droits
humains, le respect des Štats-Unis pour la Convention contre la torture
devient mitigÈ lorsqu'il s1agit de ce pays lui--mÍme ", a fait observer
Amnesty International, en rappelant que les autoritÈs amÈricaines ne se sont
laissÈes lier par le traitÈ que de faÁon partielle, en formulant plusieurs
rÈserves. Les Štats-Unis n1ont ainsi acceptÈ l1interdiction des traitements
cruels, inhumains ou dÈgradants que dans la mesure o˜ celle-ci est conforme
ý l1interdiction des peines cruelles et exceptionnelles figurant dans la
Constitution amÈricaine.
" Si tous les pays se comportaient ainsi, le systËme international de
protection des droits fondamentaux de l1Ítre humain s1effondrerait
rapidement, s1est inquiÈtÈe l1Organisation.
" Le gouvernement amÈricain, qui se prÈsente si souvent comme le champion
des droits humains, doit prendre des mesures Ènergiques pour garantir que
les normes internationales en la matiËre seront respectÈes sur
l1ensemble de
son territoire ", a ajoutÈ Amnesty International.
Si le systËme amÈricain offre des voies de recours aux victimes de torture
et de mauvais traitements, beaucoup reste encore ý faire pour lutter contre
ce type de sÈvices et vaincre le climat d1impunitÈ qui rËgne dans certaines
rÈgions.
Les Štats-Unis devraient Ègalement, et de toute urgence, revoir les
pratiques qui, tout en Ètant officiellement sanctionnÈes par les autoritÈs,
n1en sont pas moins contraires aux normes internationales prÈvoyant de
traiter chaque individu avec humanitÈ. Devraient ainsi Ítre interdits le
placement ý l1isolement pendant des pÈriodes prolongÈes dans des conditions
de stimulation sensorielle rÈduite, ainsi que les mÈthodes de contrainte
cruelles, notamment les ceintures neutralisantes ÈlectrifiÈes.
Amnesty International demande instamment au ComitÈ contre la torture de
condamner de telles mÈthodes et invite le gouvernement amÈricain ý
mettre en
oeuvre des mesures efficaces pour que cessent ces violences quotidiennes aux
Štats-Unis.

site web: http://www.aibf.be

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3. SERBIE : FLORA BROVINA, EMPRISONNŠE DEPUIS UN AN

Alternativna informativna mreza (AIM)
2 mai 2000 Podgorica
(traduit par Emmanuelle Riviere)

Anniversaire de l'arrestation de Flora Brovina

UNE INNOCENTE EMPRISONNEE

Parmi les dictatures du monde entier, qu'elles soient africaines, asiatiques ou
europeennes, la Serbie peut se vanter de detenir la prisonniere politique la
plus celebre du monde. Aujourd'hui, plus d'un an s'est ecoule depuis son
arrestation, et pres de six mois sont passes depuis son incarceration.
Pediatre, elle defendait avec passion les droits humains (notamment feminins)
et elle s'opposait fermement a la repression du regime serbe contre les
Albanais du Kosovo. Elle ecrivait aussi des poemes. Les syndicats d'ecrivains
et de medecins du monde entier, de Paris a Washington, demandent sa liberation.

Par Vladimir Milovanovic a Belgrade

A 50 ans, cette femme se distingue du lot d'Albanais du Kosovo arrete et
incarcere a la veille, pendant et apres les bombardements de l'Organisation du
traite de l'Atlantique nord (OTAN) contre la Yougoslavie de par la peine
draconienne qu'on lui a infligee: 12 annees de prison.

L'affaire de la docteure Flora Brovina, arretee le 20 avril 1999 devant chez
elle a Pristina, est arrivee a la Cour supreme de Serbie, qui pourrait decider
de liberer Flora Brovina a sa session du 16 mai.

Mme Biljana Kovacevic-Vuco, presidente du Comite yougoslave des avocats des
droits humains, estime que la soi-disant culpabilite de Mme Brovina ne repose
sur aucune preuve. Pourtant elle explique: "il n'y a pratiquement aucune chance
pour que la Cour se libere du joug politique sous lequel elle se trouve, et
qu'elle agisse comme de droit: c'est a dire qu'elle delibere et conclue que
Flora Brovina est innocente."

Officiellement, Flora Brovina a ete condamnee a 12 annees de prison pour avoir
"commis l'acte criminel d'"association de malfaiteur" en lien avec l'acte
criminel de "terrorisme" a un moment o˜ pesait une menace directe de guerre sur
le pays, ainsi que pendant la guerre" - faute passible d'un minimum de 10 ans
de prison.

Mais l'avocate Kovacavic-Vuco voit d'un tout autre oil l'arrestation et la
condamnation de Flora Brovina: "Brovina a ete condamnee pour rien. Elle etait
l'ennemie du regime serbe parce qu'elle militait dans une ONG humanitaire et
parce qu'elle ecrivait des poemes. Elle detruisait ainsi le stereotype fixant
dans les esprits les Albanais comme une "race inferieure", ce dont un grand
nombre de Serbes est persuade."

Lorsque sa condamnation fut enterinee au tribunal de Nis, Flora Brovina
prononÁa ces derniers mots: "Je suis l'une des militantes des droits humains
originaires du Kosovo les plus connues au monde. J'ai sacrifie ma propre sante
pour venir en aide a des femmes et des enfants. Et si aujourd'hui on me
liberait, j'aurais encore beaucoup a faire, j'aiderais ceux qui sont
actuellement menaces." Poete et pediatre, elle est egalement fondatrice de la
Ligue des femmes albanaises.

Lors d'une rencontre organisee fin avril par le Centre pour la decontamination
culturelle de Belgrade, Vojin Dimitrijevic, president du Centre de Belgrade
pour les droits humains, a declare que si Mme Brovina etait libre et se
trouvait actuellement au Kosovo, elle "eleverait la voix contre les Albanais,
membres de son propre groupe ethnique, pour denoncer la violence commise contre
les Serbes et autres non Albanais de la province serbe du sud."

Or les tribunaux serbes ont considere les activites de Flora Brovina tout a
fait differemment. Dr. Brovina a ete accusee d'avoir fonde la Ligue des femmes
albanaises avec une trentaine d'autres femmes "qui s'etaient donne pour t’che
d'organiser des manifestations hostiles, de recolter des medicaments et de la
nourriture pour alimenter les separatistes de l'Armee de liberation du Kosovo
(UCK) et de preparer des actions terroristes". Elle est egalement inculpee pour
avoir ete ministre de la Sante dans le gouvernement parallele des Albanais du
Kosovo,et accusee d'avoir maintenu des contacts permanents avec le haut
commandement de l'UCK.

Lors de son proces, Flora Brovina avait ecoute toutes ces accusations avec
attention. Elle n'avait fait preuve d'aucun acces d'emotion, meme lorsque les
pleurs etouffees de ses sours avaient retenti dans la salle d'audience du
tribunal. La police s'etait promptement emparee de l'accusee, lui interdisant
un dernier contact avec son mari, ses sours et ses amis presents dans la salle
d'audience.

Le proces de Flora Brovina fut repousse par deux fois. Depuis son arrestation,
l'etat de sante de Mme Brovina n'a cesse de se deteriorer, ce qui aurait dš
suffire pour que les autorites comprennent qu'il ne fallait pas la transferer
constamment d'une prison a l'autre.

Dr. Brovina fut pourtant incarceree tout d'abord a Lipljan, d'o˜ elle fut
evacuee le 10 juin, avec d'autres prisonniers, lors du retrait des forces de
securite yougoslaves du territoire kosovar. Elle arriva a la prison de
Prozarevac dans un etat de sante deplorable. Elle souffre d'une angine de
poitrine chronique qui menaÁait alors de s'aggraver serieusement faute de
traitement medical approprie - et par manque de medicaments. Flora Brovina
etait paralysee du cote droit, elle en perdit meme la faculte de parler pendant
quelque temps. Aujourd'hui, sa sante est un peu meilleure parce que les
autorites finirent par autoriser ses avocats et son mari a lui rendre visite
dans la prison de Prozarevac pour lui apporter des medicaments. Au moment de
son proces, sa sante etait plus ou moins stabilisee. Cependant, depuis
Prozarevac on l'a transferee a la prison de Nis o˜ elle se trouve depuis le 10
novembre dernier, suite a la decision du tribunal regional de Nis de traiter
les proces incombant autrefois au district de Pristina. Lorsque la juge Marina
Milanovic, egalement originaire du Kosovo, a demande a Mme Brovina si elle
avait des critiques a apporter concernant le traitement reÁu en prison, Flora
Brovina a repondu: "On me traite correctement, on ne m'a frappee a la tete
qu'une seule fois."

Gradimir Nalic, du Comite des avocats des droits humains, considere que Flora
Brovina est maltraitee en prison. Selon lui, elle a ete interrogee 18 fois,
mais pas toujours en prison. Apres ces interrogatoires epuisants, souvent
conduits sans permission de manger ou de boire, "Brovina a dit elle-meme
qu'elle finissait par avouer tout ce qu'on voulait lui faire dire, elle aurait
meme jure qu'elle s'etait transformee en girafe."

Au debut de son incarceration, a Lipljan, elle avait signe une declaration sans
l'avoir ne serait-ce que lue auparavant, selon son avocate Husnija Bitic.
D'ailleurs personne ne l'aurait lue. " Ils lui ont ordonne de signer sa
declaration. Brovina etait persuadee de signer une feuille reproduisant ses
propres mots."

Elle ne s'imaginait pas etre en train de signer sa propre condamnation;
pourtant ce papier fut utilise par l'accusation comme l'une des principales
pieces a conviction de sa condamnation. De plus, on utilisa une simple
photocopie, papier qui ne peut en aucun cas constituer une preuve valable au
tribunal. L'accusation insista pour lire la declaration de Flora Brovina au
tribunal, ses avocats s'y opposerent, mais elle acceda elle-meme a la demande.
Des le debut de la lecture, Brovina secoua la tete et interrompit le procureur:
"Je n'ai jamais dit Áa, ces paroles ne sont pas les miennes."

Pour repondre aux accusations mettant en cause la clinique polyvalente qu'elle
avait fondee - on y soignait "des terroristes, des membres de l'UCK" - et lui
reprochant d'avoir fourni des vetements a ces memes terroristes, Brovina
repondit que pendant les bombardements de l'OTAN, elle etait gravement malade.
Une de ses mains etait paralysee et elle ne travaillait pas, meme dans sa
propre clinique privee. Pour prouver que la Ligue de Brovina avait tricote des
pulls pour les combattants de l'UCK, de la laine confisquee dans un atelier de
Pristina fut exhibee. Brovina expliqua que son ONG avait reÁu la laine d'une
organisation humanitaire anglaise nommee Oxfam. "Cela faisait partie d'un
projet au cours duquel les femmes, traumatisees par le conflit du Kosovo, se
mettraient a tricoter - une sorte de traitement therapeutique par le travail
manuel", expliqua l'avocat Bitic. "La moitie des echeveaux etait offerte aux
femmes, et l'autre moitie etait rendue a Oxfam, sous forme de vetements, pour
etre distribuee en tant qu'aide humanitaire. Brovina avait deja participe a de
tels projets avec d'autres ONG similaires a Pristina", explique Bitic.

A l'heure ou le regime de Belgrade et les tribunaux liberent, sans doute sous
l'effet d'un accord secret, un certain nombre de prisonniers albanais, les
defenseurs des droits humains agissant au Kosovo sont plutot pessimistes quant
au cas de Flora Brovina. On s'inquiete aussi parce que la plupart des partis
d'opposition et meme des organisations non gouvernementales passent sous
silence et son arrestation et sa condamnation scandaleuses. Les seuls groupes
ayant eleve la voix sont le Comite Helsinki des droits humains, le Fond pour la
loi humanitaire, et un certain nombre d'avocats rassembles autour du Comite des
avocats des droits humains et du Syndicat parallele des ecrivains de Serbie. La
Chambre des medecins et le Syndicat officiel des ecrivains de Serbie n'ont rien
dit.

Biljana Kovacevic-Vuco explique que l'opposition et les partis democratiques de
Serbie ont estime qu'il n'etait pas politiquement opportun de se battre pour
Brovina, et sont donc restes cois - honte sur eux. Actuellement des petitions
reclamant sa liberation sont signees par des ecrivains, des poetes, des
journalistes et des medecins dans le monde entier, et Flora Brovina a reÁu,
derriere les portes de sa prison, plusieurs prix litteraires d'eminence. Selon
ses avocats, Brovina est victime du regime de Belgrade, "qui a detruit tout ce
a quoi il a touche, meme le systeme judiciaire." Et Vojin Dimitrijevic conclut:
"Les laches qui se taisent collaborent volontairement au crime commis contre
Flora Brovina."

AIM: http://www.aimpress.org/

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4. L'AUTRE BENBRIK : DISPARU EN ALGŠRIE

From: hijra international <hijra@caramail.com>
Subject:  Un autre BenBrik - DISPARU EN ALGERIE


BENBRIK - DISPARU EN ALGERIE
''''''''''''''''''''''''''''
Cadre gÈnÈral

Le Groupe 26 de Gembloux-Sombreffe s'occupe du cas d'un 
disparu algÈrien Monsieur Bilal BENBRIK, nÈ le 15 juillet 1972, arrÍtÈ par 
les forces de sÈcuritÈ ý la plage de Jijel le 15 septembre 1994 a 
"disparu" depuis lors.

Depuis les Èlections lÈgislatives annulÈes de 1991-1992 
(suite ý la victoire au premier tour des islamistes), une vague de rÈpression a 
envahi l'AlgÈrie.
Outre les dizaines de milliers de morts, plus de 3.000 
personnes ont "disparu". Il s'agit de personnes de tous milieux sociaux, 
de tous ’ges. Cesont le plus souvent des personnes sur qui pesait le 
soupÁon d'appartenir ý des groupes islamistes ou d'en Ítre sympathisants. Toute 
une sÈrie de personnes ont "disparu" aprËs avoir ÈtÈ dÈnoncÈes par des 
connaissances, dÈnonciation qui a parfois ÈtÈ obtenue sous la torture.

Sont impliquÈes dans les disparitions : l'armÈe, les 
forces de sÈcuritÈ et des milices armÈes reconnues par le gouvernement algÈrien.

L'arrivÈe au pouvoir du PrÈsident Abdelaziz BOUTEFLIKA  donne un peu d'espoir
aux familles des disparus.

Le moment est donc opportun pour demander que la lumiËre 
soit faite sur des disparitions. L'espoir existe d'autant plus que certaines 
personnes disparues depuis plusieurs annÈes ont rÈapparu.


Que faire ?

Vous pouvez Ècrire au PrÈsident Abdelaziz BOUTEFLIKA en 
adressant une copie de votre courrier ý l'Ambassade d'AlgÈrie.

Adresses :

Monsieur Abdelaziz BOUTEFLIKA
PrÈsidence de la RÈpublique El Mouradia
Alger
ALGERIE

ET/OU

Ambassade d'AlgÈrie dans votre pays


Projet de lettre :

Monsieur le PrÈsident,

Concerne : "disparition" de Monsieur Bilal BENBRIK.

Je vous adresse ce courrier en tant que  membre/sympathisant d'Amnesty
International. 
Amnesty est un mouvement impartial  d'intervention directe pour la dÈfense
des droits de l'homme et la libÈration des  prisonniers d'opinion dans le
monde, contre la torture et la peine de  mort.

Par la prÈsente, j'ai l'honneur de vous Ècrire au sujet  de Monsieur Bilal
BENBRIK, dont la "disparition" nous inquiËte vivement.

Monsieur Bilal BENBRIK, nÈ le 15 juillet 1972, aurait ÈtÈ  arrÍtÈ par les
forces de sÈcuritÈ ý la plage de Jijel le 15 septembre 1994  et a "disparu"
depuis lors. Il a ÈtÈ prÈtendument arrÍtÈ car il ne portait  pas sa carte
d'identitÈ sur lui.

Je vous demande instamment que la clartÈ soit faite sur  les circonstances
de sa "disparition" et sur sa situation actuelle ainsi que le  statut lÈgal
qui lui est rÈservÈ.

Amnesty International est opposÈ ý la "disparition" de  prisonniers dans
tous les cas indÈpendamment des circonstances de leur  arrestation et vise
une fin immÈdiate ý toutes les "disparitions". Toute personne mise  en
dÈtention a le droit de voir son intÈgritÈ physique et mentale respectÈe  et
protÈgÈe, d'Ítre informÈe dans les meilleurs dÈlais des charges pesant sur
elle et d'Ítre autorisÈe ý communiquer avec ses proches, d'avoir 
accËs ý un avocat et ý un Èventuel traitement mÈdical.

Je demande ý votre gouvernement de s'assurer que toutes  les plaintes pour
"disparition" seront traitÈes rapidement, de maniËre impartiale et efficace
par un corps indÈpendant des personnes prÈsumÈes responsables et ayant les
pouvoirs et les ressources nÈcessaires ý la bonne marche  des investigations.

Je souhaite que les proches de Monsieur Bilal BENBRIK  aient accËs aux
informations relatives ý l'investigation et aient le droit  de prÈsenter des
preuves. Je dÈsire Ègalement voir votre pays faire la  dÈmonstration de son
opposition totale aux "disparitions" en faisant bien  comprendre ý tous les
membres de la police, de l'armÈe et d'autres forces de  sÈcuritÈ que les
"disparitions" ne seront tolÈrÈes dans aucune  circonstance.

Je vous serais trËs reconnaissant de tout renseignement  que vous voudrez
bien me faire parvenir au sujet du lieu o˜ se trouve  Monsieur Bilal BENBRIK.

Veuillez agrÈer, Monsieur le PrÈsident, les assurances de  ma trËs haute
considÈration.

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5. DEUX NOUVELLES ADRESSES SUR LE RŠSEAU

1. Un nouveau site contre la domination sur le net: la revue En Avant. 
Venez-nous dire bonjour ý: http://enavant.ctw.net


2. Une nouvelle publication, gratuite et sur Internet, qui se veut un "Service
d'informations antiracistes pour l'Europe". Disponible sur
http://www.amarc.org/vsf/Griot/index-fr.html (cliquer sur "Derniers
Sujets"), ce projet a -apparemment- reÁu le soutien de la Commission
europÈenne.
Le porteur du projet -l'Association Mondiale des Radiodiffuseurs
Communautaires- comme la branche de la Commission europÈenne qui
soutiendrait le projet -"Projets pilote sur l'intÈgration multiculturelle"-
indiquent une perspective assez nouvelle en France. A suivre.

"Cette lettre ne comporte volontairement aucun accent

***********
 Mai 2000 -
GRIOT : SERVICE INFORMATIONS ANTIRACISTE POUR L'EUROPE

AMARC-Europe, la branche europeenne de l'Association Mondiale des
Radiodiffuseurs Communautaires lance un service d'infos electroniques
relatives a la lutte contre le racisme en Europe.

Le Service Informations Voix Sans Frontieres est redige par des
journalistes a travers l'Europe et il prend la forme d'un bulletin en ligne
transmis chaque Vendredi en anglais et en francais. C'est un service
gratuit qui a pour objectif d'aider les radios communautaires et les autres
media a developper leurs reportages sur les questions relatives a la lutte
contre le racisme, et a consolider des liens avec les mouvements
antiracistes.

Le bulletin a pour titre GRIOT
Le griot est le traditionnel conteur itinerant africain, le musicien et
celui qui connait parfaitement la region. Le Griot symbolise la voix de
l'authenticite et de la diversite de la communaute.
Ce sera la marque du service informations.

Les correspondants locaux bases :
en Allemagne, en Autriche, en Belgique, au Danemark, en Finlande, en France,
en Irlande, en Italie, au Luxembourg, en Espagne et au Royaume-Uni
s'interesseront chaque fois aux developpements actuels en matiere d'egalite
raciale dans leurs regions en traitant les informations avec une approche
communautaire et en soulignant les developpements positifs.

Sur le site Web du Griot <http://www.amarc.org/vsf/Griot> vous trouverez
tous les precedents projets pilotes, ainsi que celui du lancement special du
bulletin, accompagnes de documents audios.
Cette action est soutenue par les Projets Pilotes de la Commission
Europeenne sur l'Integration Multiculturelle.

Pour de plus amples informations :
Sruti Bala, AMARC-Europe
15 Paternoster Row, Sheffield, S1 2BX, UK
Tel: 44 (0)114 221 0592 - Fax : 44(0) 114 279 8976
E-mail: srutib@amarc.org - <http://www.amarc.org/vsf/Griot>

Les abonnements gratuits au Griot sont disponibles via
<vsf-bulletin@amarc.org>
Pour ceux qui veulent s'abonner, veuillez nous preciser si vous desirez
recevoir le service informations en anglais ou en francais

AMARC-Europe
Voices Without Frontiers/Voix sans frontiËres/Voces sin fronteras
World Association of Community Radio Broadcasters

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6. CE BULLETIN EST PRŠCAIRE, ET SA PARUTION INCERTAINE ET MENACŠE. Il ne
paraÓtra dÈsormais qu'une fois assurÈ son financement. : 

VOUS POUVEZ LE SOUTENIR ET LA GARANTIR de deux maniËres :

DEPUIS LA SUISSE OU L'ETRANGER, PAR UN SOUTIEN FINANCIER, Èvidemment, en
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. par virement sur le compte 42 5.371.347.08, Banque Migros, GenËve
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CP 343, CH-1211 GenËve 4

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@    "Ce qui vient au monde pour ne rien troubler 
@   ne mÈrite ni Ègards, ni patience"  (RenÈ Char)
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