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From "contracorriente" <vallseca@arrakis.es>
Date Sat, 15 Jul 2000 12:32:26 +0200
Subject globe_l: Turquie: attaque contre DHKC en prison

COMUNISTES de CATALUNYA  diffuse

  L'attaque contre les prisonniers du DHKC  (Front RÈvolutionnaire de LibÈration du Peuple) ý la prison de Burdur (en Turquie) le 4 juillet 2000, a durÈ 15 heures

¿ l’audience du lendemain, 5 uillet 2000, 12 prÈvenus devraient Ítre

entendus. Les prÈvenus informent l’administration pÈnitentiaire qui

veulent se prÈsenter au Tribunal. Mais l'administration pÈnitentiaire

exige que les prisonniers soient fouillÈs au retour du tribunal - chose

encore jamais vu ni dans cette prison, ni ailleurs. Ils menacent de les

attaquer s'ils ne se laissent pas fouiller. Les prisonniers dÈclarent

qu’une telle pratique sert de prÈtexte pour attaquer les prisonniers.

Depuis des mois au cours des transferts du tribunal ils ont subi des

attaques et c’est pour cette raison ils refusent de se prÈsenter ý

l’audience du Tribunal.

5 juillet 2000: Les prisonniers, notifient ý l'administration

pÈnitentiaire qu’ils savent qu’une attaque contre eux se prÈpare et par

consÈquent ils ne se prÈsenteront pas au tribunal. "La cellule de

crise", depuis 5 heures du matin et avec l’aide d’une troupe des

commandos d'une ville voisine, donne l'ordre d'attaquer les prisonniers.

8 heures: Les commandos, les gendarmes et la police attaquent sans

sommation le dortoir des prisonniers rÈvolutionnaires.

8h50: Ils commencent ý casser les murs des dortoirs avec des bulldozers.

9h20: Les forces spÈciales commencent ý attaquer ý travers percÈes dans

les murs. En mÍme temps les pompiers envoient de l'eau sous pression par

les trous des mures. Entre temps les prisonniËres et les prisonniers

continuent ý leur rÈsister en se rÈunissant dans la dortoir de A-1. Leur

nombre s'ÈlËvent ý 60 personnes. Les commandos et les force spÈciales

appelaient au prisonniers "rendez vous" et quand les prisonniers leur

rÈpondent ils se taisaient.

9h50: Les massacreurs jettent plusieurs bombes lacrymogËnes depuis les

trous dans les murs. Les soldats sur le toit de la prison attaquent,

visant les prisonniers. Ils essayent de casser les murs avec les grues

depuis l'extÈrieur et avec les machines depuis l'intÈrieur.

10h25: Les jets des bombes continue. En se moment ils envoient un

liquide noir contre les prisonniers. Il ressemble ý du goudron, et

noirci la peau. En mÍme temps ils vident les dortoirs des dÈtenus du

PKK, qui ne rÈsistent pas, pour mieux pouvoir attaquer les prisonniers.

Les dÈtenus du PKK , comme dans le massacre d'Ulucanlar, ne sont que

spectateurs de cette attaque et agissent selon la volontÈ des

commandos.

10h30: La Coordination centrale des prisons veut que cette attaque

s'arrÍte en avise l'administration pÈnitentiaire de la prison de

Sagmacilar (Istanbul). L'administration pÈnitentiaire rÈpond qu'ils ont

contactÈ le directeur principal que leur a dit qu'il n'y avait pas

d'attaque ý BURDUR (bien que l’attaque se poursuivait).

10h55: Le conflit continue sur les barricades montÈes devant les portes.

Les commandos et les forces spÈciales vident le dortoir des dÈtenus de

droit commun pour casser le mur.

11h35: Depuis l'extÈrieur ils essayent de casser le mur de la promenade

au moyen d’une grue. Ils essayent de percer l'endroit o˜ se situent les

latrines des dortoirs. En mÍme temps ils entrent en cassant l'Ètage

supÈrieur d'un dortoir des rÈsistants et commencent ý tirer sur les

prisonniers.

12h30: Le conflit entre attaquants et rÈsistants devant la barricade

prend de l'ampleur. Les prisonniers mettent le feu ý la barricade. Les

commandos font usage de lacrymogËnes.

12h50: Ils ont rÈussi ý faire percer la barricade devant le dortoir des

femmes et attaquent depuis cette endroit.

15h00: Ils jettent des lacrymogËnes aprËs avoir percÈ le plafond du

dortoir. Un dÈtenu souffrant de l'asthme, ý une crise. Les prisonniers

rÈvolutionnaires se retirent ý un autre dortoir.

17h20: On casse, de tous les cÙtÈs, les murs du dortoir o˜ les

prisonniers rÈvolutionnaires se sont retirÈs. Maintenant il n'y a plus

d'endroit pour se retirer. Un combat commence avec les commandos et les

force spÈciales. Les prisonniers ý mains nues rÈsistent contre les

commandos armÈs d’armes ý feu, des matraques en fer, en chantant le

marche rÈvolutionnaire: "si vous avez du courage, venez!". Ils essayent

de sÈparer les prisonniers blessÈs de nous. Mais la rÈsistance continue

et une fois de plus nous refoulons les massacreurs.

18h30: La Coordination Centrale des Prisons prend contact avec Ferzan

Ciftci (Le juge de la prison) afin de lui demander l'arrÍt immÈdiat de

cette attaque. Ferzan Ciftci a confirmÈ qu'il a contactÈ le juge de

Burdur, et que le juge de Burdur lui a dit qu'il Ètait en train de

discuter avec les reprÈsentants des prisonniers rÈvolutionnaires et que

le problËme va se terminer dans une heure. Entre temps les prisonniers

rÈsistent sous les jets lacrymogËnes. Le procureur de la prison et

l'administration pÈnitentiaire ne disent pas la vÈritÈ aux camarades des

prisonniers de Burdur qui sont prisonniers dans d’autres prisons.

19h00, 20h00, 21h00, 22h00 l'attaque et la rÈsistance continuent.

22h40: Presque tous les prisonniers sont blessÈs. Ils continuent ý

rÈsister avec leur slogans. Dans le dortoir o˜ on torture les

prisonniers, des gens en civil entrent et commencent ý torturer avec les

soldats et les commandos.

22h45: Il n'y a aucun prisonnier pouvant se tenir debout. Tous sont

blessÈs et torturÈs. L'Štat fasciste et le ministËre de la Justice ont

terminÈ leur grande guerre, commencÈ ý 08H00 du matin, vers 23H45 avec

une ´victoireª

23h00: Le prÈfet de Burdur explique ý la presse qu'ils ont pris le

contrÙle de la prison, se donnant un air victorieux.

24h00: Le grand nombre des prisonniers blessÈs sont enfermes dans les

cellules d'isolement. Les prisonniers gravement blessÈs sont

l'hospitalisÈs ý Burdur.

"… Les prisonniers blessÈs pendant l'ÈvËnement dans la prison de Burdur

ont ÈtÈ forcÈs de quitter l'hÙpital. Les prisonniers qui ne voulaient

pas quitter l'hÙpital ont ÈtÈ tabassÈs par les gendarmes. Ils ont criÈ

des "Vive notre combat lÈgitime!". Ils ont ÈtÈ transportÈs dans des

autocars par les gendarmes sous la torture. " ( Journal Cumhuriyet le 7

juillet 2000)

Un jour aprËs: Les prisonniers transportÈs de l'hÙpital ont ÈtÈ placÈs

dans des cellules d'isolement sans avoir ÈtÈ soignÈ. Les familles des

prisonniers qui sont venus devant la prison pour savoir l'Ètat de santÈ

de leur proches ont ÈtÈ placÈes en garde-ý-vue. Les avocats qui

voulaient voir les dÈputes n’ont pas ÈtÈ autorisÈs. ¿ Istanbul et ý

Ankara les familles des prisonniers voulaient protester contre ces

atrocitÈs, ont ÈtÈ placÈs en garde ý vue.

Maintenant l'Štat fasciste ý marquÈ son "autoritÈ" dans la prison (!)

L'Štat fasciste a montrÈ combien il est fort (!)

Les prisonniers rÈvolutionnaires blessÈs continue ý leur rÈsistance en

criant des slogans depuis leurs cellules.

 

 

 


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