[<--] Indice [-->]

From "contracorriente" <vallseca@arrakis.es>
Date Sun, 20 Aug 2000 07:37:01 +0200
Subject globe_l: CommuniquÈ 118 du DHKC de Turquie

COMUNISTES de CATALUNYA diffuse

http://utopiaverde.org/web/cc

http://utopiaverde.org/foros 

 De: DHKC [mailto:dhkc.bruxelles@chello.be]

DHKC
ðnformation Bureau Brussels
Rue Belliard  197  Bte 8  Bruxelles
tel:003222802228
fax:003222802229
mail: dhkc.bruxelles@chello.be
mail: dhkc@dhkc.org
ðnternetsite: www.dhkc.org
 
Date: Le 18 aošt 2000                             
CommuniquÈ: 118
 
CE SONT LES FORCES DE LA S¤RETE BELGE QUI ONT MIS LA SECURITE DE FEHRðYE ERDAL EN PERIL
 
 Tout au long du procËs de Fehriye Erdal qui dure depuis dÈjý plusieurs mois, le gouvernement belge síest livrÈe ý une violation flagrante de son propre droit et de ses propres lois. Et il expose cela avec une telle impudence, quasi comme pour dire, "dans ce pays, il n'y a ni loi, ni droit. Le gouvernement dÈcide selon les prioritÈs Ètablies par les intÈrÍts communs avec le fascisme de la Turquie ". Or les tribunaux belges et le Conseil d'Etat ont pris des dÈcisions nettes et prÈcises quant au statut politique de Fehriye, quant ý son jugement en cours en Turquie et qui prÈvoit la peine de mort, quant au fait aussi qu'elle ne serait pas extradÈe. Fehriye a ÈtÈ mise en examen par les tribunaux belges et acquittÈe dans le cadre de ce jugement. MalgrÈ cela, le gouvernement invoque la "sÈcuritÈ", un concept indÈfinissable sorti de son imagination et qui sert ý nourrir intrigues et provocations. Ceux qui affirment qu'en Belgique, le droit et la justice rËgnent et que les tribunaux sont souverains, sont invitÈs ý consulter le dossier de Fehriye. Ils opÈreront inÈvitablement ý une remise en question. Car ils verront comment l'on parvient, dans un dossier, ý produire des mensonges en sÈrie, comment l'on sËme de l'intoxication mÈdiatique, ET TOUTES LES FORMES
 
DE PROVOCATIONS QU'INSPIRE L'ETAT DE COLLABORATION AVEC LA TURQUIE.
 
Alors que le 26 septembre 1999, date de l'arrestation de Fehriye Erdal, il n'Ètait pas certain que líÈquipe nationale turque de football soit qualifiÈe pour les phases finales de la coupe d'Europe, ils ont dictÈ ý la presse des calomnies telles : "Le DHKC prÈpare un attentat contre les footballeurs turcs ". Nous avions alors dÈmontÈ ce mensonge. Mais la partie n'Ètait pas finie. Le Parquet a conclu ý l'acquittement. Mais le ministre de l'intÈrieur avait dÈjý entamÈ son conte de fÈes: "durant les matchs de coupe, la libÈration de Fehriye pourrait provoquer des incidents". Une fois les matchs terminÈs, on avait besoin de nouveaux mensonges. Entre-temps, Fehriye Ètait toujours en prison. La rengaine du conte sur la sÈcuritÈ ne síest pas pour autant amenuisÈe. Mais qui donc menace la sÈcuritÈ? Les tribunaux belges ont Èmis des conclusions claires et prÈcises: dÈsormais Fehriye devait Ítre libre. Le gouvernement belge Ètait au pied du mur. Mais les services secrets belges ont entretenu des tensions par la provocation et en recourant ý un nouveau mensonge. Ainsi, la veille de l'audience qui devait statuer sur la libÈration de Fehriye, on a annoncÈ une nouvelle fantaisie: "le ministre de la justice aurait ÈtÈ menacÈ ". Qui a menacÈ, et pourquoi... rien de clair. Ce seraient prÈtendument les fascistes. Mais la raison reste Ènigmatique. Le non droit, l'injustice et la provocation formaient la nouvelle conception du ministËre de l'intÈrieur. Líintrigue Ètait ý son comble. Ainsi, comment donc combattre tant d'injustice? Qui est vÈritablement le criminel, qui transgresse le droit, qui est injuste? Fehriye Ètait indÈniablement victime du non droit et de l'injustice. Quant au gouvernement belge, il se livrait ý un jeu. Quoiquíil advienne, Fehriye ne put ni ne pourrait jamais jouir de mesures de protection. Car il est impensable que des forces de sÈcuritÈ qui se livrent ý tant de provocations puissent garantir la sÈcuritÈ de qui que ce soit. En entamant une grËve de la faim, Fehriye risquait inÈvitablement sa vie. Tout est dÈsormais plus clair. Díune part, l'opinion publique belge a commencÈ ý dÈbattre du sujet. Díautre part, le gouvernement n'avait pas d'argument crÈdible. En effet, dÈsormais personne ne croyait aux fantasmes sur la sÈcuritÈ. Le 16 aošt 2000, ý son 34e jour de la grËve de la faim, on Èvacue Fehriye de prison.
 
MAIS LA PROVOCATION CONTINUA
 
Fehriye n'Ètait pas encore sortie de prison que l'adresse de son assignation ý rÈsidence Ètait rÈvÈlÈe ý la presse. Or cette adresse a ÈtÈ soumise aux intÈressÈs de maniËre trËs confidentielle, lesquels se sont engagÈs ý Èviter que trop de gens parmi eux ne connaissent l'adresse pour des raisons de sÈcuritÈ. Cette adresse a ÈtÈ sciemment diffusÈe dans la presse et en particulier, dans la presse turque. Il n'est pas rare que les services secrets transmettent des informations confidentielles ý la presse ou ý d'autres pays. D'ailleurs, des piËces du mÍme dossier ont ÈtÈ transmis de maniËre illÈgale ý plusieurs pays. Le but est clair : CREER UN PROBLEME DE "SECURITE" FACTICE
 
POUR MAINTENIR FEHRðYE EN DETENTION ET LEGITIMER SON EXTRADITION VERS UN PAYS TIERS.
 
Fehriye a entre-temps introduit une deuxiËme adresse qui permit son transfert hors de prison. Cependant, les provocations du gouvernement belge n'allaient pas en finir pour autant. Fehriye n'Ètait pas libre: sa dÈtention se poursuivrait dÈsormais dans une rÈsidence privÈe. Elle ne pourrait quitter les lieux et si elle en avait l'intention, elle serait ý nouveau incarcÈrÈe. Pendant ce temps, la quÍte d'un "pays tiers" allait se poursuivre. Mais alors, pourquoi le gouvernement belge avait sorti Fehriye de prison? Pour "raison humanitaire " explique-t-il. Quelles raisons humanitaires? Ne pas appliquer les dÈcisions du tribunal, semer des provocations, maintenir une dÈtention injuste, refuser d'appliquer la dÈcision du tribunal et malgrÈ la dÈcision de "non extradition", expulser vers un "pays tiers" en vue díune extradition vers le fascisme de la Turquie et tout cela serait humanitaire.
 
CES PROCEDES N'ONT RIEN A VOIR AVEC LES DROITS DE L'HOMME. AU CONTRAIRE, IL S'AGIT DE LA VIOLATION FLAGRANTE ET OFFICIELLE DES DROITS DE L'HOMME, DU DROIT EN GENERAL ET DES CONCLUSIONS DU TRIBUNAL.
 
Le gouvernement belge n'Èprouve de respect ni pour lui-mÍme, ni pour ses lois, ni pour son droit. Ainsi, la deuxiËme adresse censÈe demeurer secrËte a dËs le lendemain Ètait divulguÈe ý la presse. Aucun mensonge, aucun discours dÈmagogique ne modifiera cette rÈalitÈ. Comment peut-on qualifier un tel acte? Comment une ministre de l'intÈrieur peut si aisÈment mÈpriser ses lois et sa personne? N'y a-t-il pas de quoi se demander "dans quel sorte d'Ètat vivons-nous, comment ne parvient-on pas ý garantir la sÈcuritÈ d'une personne, comment se fait-il que l'on fasse fi des dÈcisions du tribunal, comment donc ne parvient-on pas ý garder une adresse secrËte "? Les relations d'intÈrÍts ont-elles ý ce point terrassÈ la pensÈe et la morale humaines? "Ce problËme est essentiellement celui de la population belge. C'est un problËme de dÈmocratie et de droit en Belgique. Ni Fehriye, ni notre organisation n'ont enfreint la dÈmocratie et le droit de ce pays, ni n'ont commis de crime. Ceux qui veulent crÈer un climat de criminalitÈ ne sont autres que le ministËre de l'intÈrieur et les forces de sÈcuritÈ. De mÍme, celui qui surenchÈrit par un discours sÈcuritaire, c'est le gouvernement en personne, muni de ses provocations et de ses mensonges.La raison est claire et prÈcise, le gouvernement belge a donnÈ sa parole au pouvoir fasciste de Turquie. Il se livre ý des calculs Èconomiques et politiques. Le gouvernement belge envisage toutes sortes d'arrangements, et en outre entretient des relations avec les responsables du fascisme en Turquie, ý savoir avec les Sabanci, qui apportent leur soutien moral et financier aux juntes, aux fauteurs de massacres et aux fascistes du MHP, le parti d'action nationaliste. Pour rester en bon termes avec le fascisme, le gouvernement belge viole son propre droit. Si le gouvernement belge est impuissant au point de ne pas pouvoir protÈger la vie d'une personne, il perd de fait le droit de parler de lois, de crimes et de peines. Un "pays tiers" revient ý livrer Fehriye ý la Turquie. "L'expulsion vers un pays qui n'entretient pas de relation avec la Turquie en matiËre d'extradition" est un principe qui n'a aucune valeur juridique. Comme il est certain qu'aucune force, qu'aucun traitÈ ne peut garantir que le pays concernÈ va Èternellement refuser de faire un arrangement avec la Turquie, il semble sšr que son expulsion vers un pays tiers entraÓnerait son retour vers la Turquie. MÍme s'il n'existe pas de traitÈ d'extradition dans le pays d'accueil, pour un Ètat fasciste tel que la Turquie, il n'est pas difficile d'acheter et de corrompre un pays d'Afrique ou d'AmÈrique latine en vue d'organiser son enlËvement par des agents secrets. Une fois cette opÈration rÈalisÈe, la Belgique sera-t-elle fiËre de cet acte? ReconnaÓtre  SON INCAPACITE A PROTEGER LA VIE D'UNE PERSONNE ET DELEGUER CETTE RESPONSABILITE" níest-ce pas une attitude qui susciterait l'indignation de la population belge? Personne n'a le droit de mÈpriser la dignitÈ de la population.
 
Le gouvernement doit une fois pour toutes, mettre fin ý sa collaboration avec le fascisme en Turquie par sa dÈmagogie et ý travers sa quÍte d'un pays tiers. LíEXPRESSION "TOUT PAYS TIERS " EST EN SOI UNE FORME DE COLLABORATION AVEC LE FASCISME DE LA TURQUIE. Cette attitude viole le principe citÈ au tribunal, ý savoir, "elle est (prisonniËre) politique donc il ne peut y avoir d'extradition". Le gouvernement belge est enjoint ý respecter la dÈcision du tribunal. Ou alors cette affaire restera comme une tache indÈlÈbile dans líhistoire judiciaire de la Belgique.
 
CE SONT LES FORCES DE LA S¤RETE QUI ONT LEVE LES MESURES DE SECURITE.
 
TANT QUE FEHRðYE NE SERA PAS IMMEDIATEMENT ET INCONDITIONNELLEMENT LIBRE, LA QUESTION DE LA SECURITE NE SERA PAS RESOLUE.
 
La sÈcuritÈ de Fehriye sera garantie que lorsqu'elle pourra effectivement Ítre libre. Par contre, l'assignation ý rÈsidence de Fehriye est une porte ouverte ý des provocations en tous genres. Nous convions l'opinion publique belge est invitÈe ý rester alerte face ý díÈventuelles intrigues. Car il y a une grande probabilitÈ qu'ils inventent de nouvelles calomnies et qu'ils fomentent de nouvelles provocations sous prÈtexte díun manque de sÈcuritÈ.C'est seulement ý travers l'application du droit que l'on pourra obtenir la libÈration de Fehriye. En outre, nous sommes ý mÍme de protÈger la vie de Fehriye. Nous n'avons pas besoin de protection de la part des forces de líordre de la Belgique. Parce que la "sÈcuritÈ" dont ils parlent est l'antithËse mÍme de la vÈritable sÈcuritÈ telle que nous l'envisageons. Tant que Fehriye ne sera pas libre, les provocations de la sšretÈ belge se poursuivront.  Nous dÈclarons ý l'ensemble de l'opinion publique que ; LES SERVICES SECRETS SONT LES SEULS RESPONSABLES DE CES PROVOCATIONS.
 
ILS SONT CEUX QUI DEPUIS LE DEBUT SEMENT DES CALOMNIES
 
ILS CONSIDERENT FUTILE DE GARDER UNE ADRESSE EN SECRET, A L'ABRI DE LA PRESSE.
 
EN OUTRE, LE POUVOIR FASCISTE DE TURQUIE NE PEUT FAIRE QUOI QUE CE SOIT SANS L'APPROBATION ET LA COLLABORATION AVEC LA BELGIQUE.
 
 
 
Ces forces seront responsables pour toutes les provocations. Chaque heure que Fehriye passe en sÈquestration est un fait de non droit et d'injustice. Fehriye doit Ítre immÈdiatement libÈrÈe.
 
DURANT SON SEJOUR EN BELGIQUE, FEHRIYE NE QUITTERA PAS LE TERRITOIRE ET NOUS-M MES GARANTIRONS SA SECURITE
 
"Un pays tiers ", c'est livrer Fehriye au fascisme de la Turquie. Nous appelons toute la population belge Èprise de droit et de dÈmocratie ý dÈfendre Fehriye dans son combat judiciaire et ý briser les provocations des services secrets.
 
 
 
FRONT REVOLUTIONNAIRE DE LIBERATION DU PEUPLE
DEVRðMCð HALK KURTULUÞ CEPHESð
 

[<--] Indice [-->]