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From
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wash <wash@ecn.org>
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Date
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Thu, 28 Sep 2000 14:46:08 +0100
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Subject
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globe_l: CONGO: RAPPORT DE LA FIDH.
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-------- Original Message --------
Objet: Tr: [transnational] CONGO: RAPPORT DE LA FIDH.
Date: Sat, 23 Sep 2000 11:54:29 +0200
Subject: RAPPORT DE LA FIDH.
Pour enquÍter sur la situation des droits de l'Homme et sur les
allÈgations
de massacre ý grande ÈchÈlle des populations civiles, la FÈdÈration
internationales des ligues des droits de l'Homme (FIDH) a mandatÈ une
mission d'enquÍte internationale au Congo-Brazzaville, du 25 janvier au
2
fÈvrier 2000.Ce rapport,disponible sur le site web de la Fidh
(http://www.fidh.com ) est prÈcis et accablant.On le voudrait presque
irÈel
tant l'horreur vÈcu par les populations est insoutenable.Il met en
lumiËre
les pratiques d'un rÈgime des plus brutaux,un rÈgime qui ne se maintient
que
gr’ce au soutient inconditionnel de Chirac (la France est le seul pays
occidental a apporter un soutien financier ,diplomatique et militaire au
gÈnÈral Sassou ) et d'un lobby politico-financiËro-mafieux avec pour
financier principal : TotalFinaElF...Et aussi gr’ce ý l'occupation du
Congo-B. par l'Angola.
On peut tous faire quelque chose on en parlant tout simplement,on
faisant
circuler l'information,et en apportant notre "modeste" voix ý ces
victimes
anonymes.En parler c'est dÈjý gagner sur le silence mÈdiatique qui
couvre
ces atrocitÈs,c'est donner une existence ý ces morts anonymes...
Malcom King.
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EXTRAITS DU RAPPORT DE LA FIDH (N 291 AVRIL 2000) :
Les guerres succÈssives et dans un temps rapprochÈ ont manifestement
provoquÈ des dÈplacement de polpulation.Celle de dÈcembre 1998,qui s'est
dÈclenchÈe en pleine journÈe ouvrable,a en plus entrainÈ un dispersement
soudain des habitants de Brazzaville et des environs.(...)
(...)Ces populations restÈes dans le Pool sont ý la merci des forces de
l'alliance gouvernementales.De nombreux tÈmoignages font Ètat d'actes de
violences,de pillage,de viols et de tortures qui ne sont pas couverts
par
la
loi d'amnistie du 20 dÈcembre 1999 commis sur les populations civiles,
par
les milices et les troupes gouvernementale(...)
Parmis les populations qui ont pu regagner Brazzaville, certaines vivent
encore dans les centres de rÈfugiÈs de Bacongo et MakÈlÈkÈlÈ.Il a ÈtÈ
recensÈ par l'ONG "Action contre la faim" jusqu'ý 20% d'enfants de 0 ý 5
ans
atteints de malnutrition sÈvÈre, pour la pÈriode comprise entre juillet
et
aošt 1999.(...)
(...)Le mÍme scÈnario s'est malheureusement rÈpÈtÈ dans la rÈgion de
Dolisie
(3Ème ville du Congo) qui a ÈtÈ rÈcement le thÈ’tre de violents combats
qui
ont contraint sa population ý l'abondonner pour se rÈfugier dans la
nature
environnante.L'armÈe angolaise y stationne actuellement.Pour ces raisons
notamment, il n'a pas ÈtÈ possible ý la mission d'aller sur place.
Combien de ces personnes dÈplacÈes survivront aux dures conditions de
vie
et
de privations ? Combien d'entre elles sont dÈjý mortes ? Aucune rÈponse
rassurante n'a ÈtÈ apportÈe par les interlocuteurs congolais rencontrÈs
par
la missiom.(...)
(...)D'autres catÈgories de disparitions sont ý relever : ce sont les
cas
de
personnes enlevÈes de nuit, dans leurs domiciles ou dans des sites
d'hÈbergements, par des ÈlÈments des forces de l'ordre et des miliciens,
et
ceux des personnes revenues de la region du Pool et du Congo
DÈmocratique
voisin, et dont la derniËre trace visible de leur existence se situe au
lieu
dit "Beach", plus prÈcisÈment au port fluvial de Brazzaville.(...)
(...)Le gouvernememt congolais prÈsentait alors avec force publicitÈ des
gages et assurance de sÈcuritÈ pour les candidats au retour.[...]C'est
donc
en toute confiance que ces populations ont traversÈ le fleuve ý la
rencontre
du cauchemard.Au port fluvial dit du Beach et de Yoro, ý ciel ouvert,
ces
dÈplacÈs ont ÈtÈ scindÈs en diffÈrrents groupes :
militaires,femmes,hommes
valides et notamment les jeunes.Ces derniers ont ÈtÈ retirÈs des
rangs.entrainÈs dans les locaux du Beach de Brazzaville avant d'Ítre
transfÈrÈs dans des lieux tenus secrets puis de tout simplement
disparaÓtre.[...]La prÈsence active et rÈpÈtÈe des autoritÈs civiles
tenant
un discours de propagande faussement rassurant au moment de l'arrivÈe
des
rÈfugiÈs au port fluvial de Brazzaville, constitue un indice suffisant
pour
permettre d'affirmer leur implication dans un plan concertÈ, avec les
forces
de l'ordre, tendant-sous couvert d'un discours aux accents rassembleurs
et
pacifiste -ý traquer certaines catÈgories de personnes, en raison de
leurs
opinion politiques, leur origine rÈgionale ou sur la base de simples
soupÁons de participation ý des activitÈs miliciennes "proLissouba" ou
"proKolelas".(...)
(...)...ý Pointe-Noire, l'existence d'un lieu d'Èxecution appelÈ "CÙte
sauvage" et une fosse commune des suppliciÈs, vers le cimÈtiËre appelÈ
"Mongo Kamba" nous ont ÈtÈ signalÈs,sans toutefois que le nombre prÈcis
des
victimes ait pu nous Ítre communiquÈ.(...)
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Pour plus d'information sur le Congo-Brazzaville :
http://www.ifrance.com/congo-brazzaville
http://www.voix-humaine.org
http://www.congo-transparence.com
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