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From | "contracorriente" <vallseca@arrakis.es> |
Date | Fri, 16 Feb 2001 07:10:32 +0100 |
Subject | globe_l: IRAK: tel pËre, tel fils |
Irak
Raids
amÈricains :
´ Bush fils est plus criminel que son
pËre ª
Le
prÈsident amÈricain George W. ´ Bush est plus criminel que son pËre ª
: un Irakien de Nahran Omar (sud) rÈagissait ainsi lundi 12 fÈvrier 2001, aux
raids amÈricano-britanniques qui ont fait la veille 15 blessÈs parmi des civils.
´ George
W. Bush est bien plus criminel que son pËre, Bush-Premier ª, commentait
l'agriculteur, Moslem Enad, qui a vu quatre enfants de sa famille blessÈs dans
les bombardements menÈs par des avions amÈricains et britanniques.
Ennemi
jurÈ des Irakiens, George Bush pËre avait conduit la coalition internationale
qui avait boutÈ les troupes irakiennes hors du Koweit en 1991 aprËs sept mois
d'occupation.
´ Trois
obus ont touchÈ mes champs et soulevÈ de gros nuages de fumÈe. C'est un acte
l’che. Nous sommes des familles innocentes et nous voulons vivre en paix ª,
a ajoutÈ ý l'AFP le cultivateur irakien, ’gÈ de 60 ans.
Selon
le directeur de l'hÙpital d'Al-Deir (50 km au nord de Bassorah, sud de l'Irak),
Adel Saleh, 15 civils irakiens, dont huit enfants et quatre femmes, ont ÈtÈ
blessÈs dans les raids. D'aprËs lui, deux femmes enceinte ont perdu leur enfant.
Un
porte-parole militaire avait annoncÈ dimanche que sept civils avaient ÈtÈ
blessÈs dans les bombardements, menÈs par des avions amÈricains et britanniques
et que 17 habitations avaient ÈtÈ endommagÈes.
La
rÈgion de Nahran Omar est connue pour ses gisements pÈtroliers et ses terrains
agricoles.
Les
habitations n'ont pas ÈtÈ touchÈes directement, mais quelques murs se sont
effondrÈs et des vitres ont ÈtÈ brisÈes, a-t-on constatÈ.
Quatre
cratËres Ètaient visibles dans une des palmeraies de Nahran Omar.
Le
porte-parole du gouverneur Karim Mezbane, a affirmÈ que ´ les Èclats de
missiles se sont rÈpandus ª sur tout le village.
D'autres
tÈmoins ont affirmÈ avoir vu des avions voler ý quatre reprises avant de se
livrer ý des attaques au sol.
Sur
son lit d'hÙpital, Hosnah Maktouf affirme ý l'AFP avoir perdu son bÈbÈ au 8Ëme
mois de sa grossesse en raison des raids et raconte comment son fils a ÈtÈ
blessÈ.
´ Mon
fils, ’gÈ de 12 ans, a ÈtÈ atteint ý l'oeil par un Èclat, alors que je labourais
un champ de blÈ. J'ai entendu une explosion, j'ai vu de la fumÈe et j'ai
constatÈ que mon fils avait ÈtÈ blessÈ ª, a-t-elle racontÈ.
Selon
un autre cultivateur, Abdel Jalil Daoud Salman, 27 ans, des missiles ont ÈtÈ
lancÈs dimanche vers 16H30 locales (13H30 GMT) contre une rÈgion exclusivement
civiles, o˜ se trouvent quelque 25 habitations.
´ La
majoritÈ des personnes blessÈes se trouvaient au moment des raids dans les
champs ª, a-t-il ajoutÈ.
Sajeda,
38 ans, affirme avoir eu ´ la jambe droite fracturÈe aprËs l'effondrement
d'un mur de son habitation ª.
Bagdad
affirme que les raids amÈricano-britanniques ont fait au total 323 tuÈs et 964
blessÈs depuis dÈcembre 1998.
Des
incidents quasi-quotidiens opposent l'Irak aux chasseurs amÈricains et
britanniques qui surveillent deux zones d'exclusion aÈrienne, imposÈes par
Washington et Londres aprËs la guerre du Golfe (janvier-fÈvrier 1991), dans le
nord et le sud du pays.
Bagdad
ne reconnaÓt pas ces zones, qui ne font l'objet d'aucune rÈsolution de
l'ONU.
Nahran
Omar (Irak) (AFP)
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